Bourges, la capitale du Berry côté nature et patrimoine

Du Berry, nous ne connaissions rien ou presque, avouons-le. Alors quoi de mieux que de commencer par une visite de sa capitale, Bourges ? Loin d’être déçus par cette cité médiévale au patrimoine impressionnant, nous nous sommes également laissés séduire par son côté nature. Notre curiosité n’étant jamais satisfaite, nous avons poussé au-delà des murs de la cité pour visiter le temps d’un long week-end les environs de Bourges, pleine de pépites naturelles et historiques.

Petit tour d’horizon de cette belle visite, avant de vous livrer nos conseils pour découvrir que voir, que faire à Bourges et ses environs.

Visiter Bourges et son centre historique

Visiter la cathédrale de Bourges, sa crypte et sa tour

L’image de Bourges, ce qui fait sa réputation au niveau national, c’est avant tout sa majestueuse cathédrale. Souvent citée parmi les 10 plus belles cathédrales de France, Saint-Etienne de Bourges, classée au patrimoine mondial de l’Unesco nous a impressionné par l’harmonie de ses proportions.

Ce n’est pas la plus grande, ou la plus ancienne, mais totalement intégrée dans le centre ville, elle donne une impression de profondeur vraiment étonnante et possède de superbes vitraux.

Dès notre arrivée à Bourges, c’est vers elle que nous avons été inexorablement attirés, comme le point central incontournable de cette ville médiévale.

Inaugurée en 1230, elle fêtera bientôt ses 800 ans. S’imaginer ce majestueux édifice à cette époque, alors que les villes étaient rares et les bâtiments en pierre l’exception, cela donne le vertige. J’essaie de m’imaginer comme un paysan de l’époque, n’ayant vu de ma vie que des maisons en torchis et bois, arriver devant la cathédrale Saint-Etienne de Bourges avec ses arcs boutants, ses gargouilles, sa rosace de 9 m…

En entrant dans cet édifice majestueux, on est immédiatement frappé par la hauteur impressionnante de ses voûtes et la beauté de ses vitraux, qui illuminent l’intérieur de mille couleurs. La crypte, accessible depuis la cathédrale, offre une atmosphère plus intime et mystérieuse, avec ses sculptures et ses éléments architecturaux anciens. Enfin, l’ascension de la tour permet de découvrir un panorama exceptionnel sur la ville et ses environs ainsi qu’une perspective unique sur ce chef-d’œuvre gothique. Le jardin de l’archevêché, attenant à la cathédrale est un endroit agréable pour faire une pause lors de la visite de la ville.

Débusquer les maisons à pans de bois du centre historique de Bourges

Je poursuis alors mon périple imaginaire dans le centre historique de Bourges, longeant les remparts de la ville, protégeant le bourg contre ses ennemis. Les maisons à pans de bois de Bourges sont un véritable témoignage du patrimoine médiéval de la ville. Ces constructions, datant du XVe et XVIe siècle, sont caractérisées par des poutres apparentes en bois, entrelacées de briques ou de torchis, qui leur confèrent un charme unique. Je suis admiratif du savoir faire incroyable déployé pour faire traverser les siècles à ces bâtisses.

La maison des 3 flûtes, située rue Bourbonnoux est particulièrement remarquable, ne la manquez pas tout comme le reste de la rue qui est magnifique. La place Gordaine est l’autre lieu incontournable pour admirer les maisons à pans de bois.

Visiter le palais Jacques Coeur

Le Palais Jacques-Cœur à Bourges est également un incontournable à visiter à Bourges. Ce magnifique édifice, construit au 15e siècle, est l’un des plus beaux exemples de l’architecture gothique civile en France. Ancienne résidence du riche marchand Jacques Cœur, il impressionne par ses détails sculptés, ses loggias élégantes et ses salles somptueusement décorées. La visite permet de découvrir non seulement l’histoire de ce personnage fascinant, mais aussi la richesse de la vie bourgeoise à l’époque médiévale. En explorant les différentes pièces, on peut admirer la grande salle des banquets, la chapelle et le jardin intérieur.

Se télétransporter à l’époque médiévale

Cette projection temporelle est devenue complète le temps d’un week end, notre séjour ayant lieu pendant les fêtes médiévales de la ville. Nous avons ainsi vu surgir des chevaliers, bouffons et marchands au pied de la cathédrale, se donnant en spectacle, ou participant simplement à la fête.

Visiter les marais de Bourges, un poumon vert au coeur de la ville

Petite histoire des marais de Bourges

Pour terminer ce voyage dans le temps, je vous invite à imaginer les alentours de Bourges au moyen-âge. A cette époque, le paysage était bien différent. Les cours d’eau n’étaient pas maitrisés, canalisés, parsemés de barrages comme aujourd’hui. Les rivières s’épandaient dans les plaines chaque hiver, sortant naturellement de leur lit. Nous avons oublié qu’une crue, c’est un phénomène on ne peut plus naturel et fréquent pour un cours d’eau sauvage.

Les marécages étaient très répandus dans certaines régions. Si nous les avons asséchés dans la plupart des cas en France, ils représentaient une contrainte importante, mais aussi un moyen de défense. Ainsi, Bourges était entourée de marais sur une partie de son territoire, formant une barrière naturelle face aux envahisseurs. Toutefois, ces zones humides n’étaient pas sans poser de problèmes, notamment en raison des risques d’inondation et des vecteurs de maladies, telles que la peste.

C’est au VIIIe siècle que les premières traces d’aménagement sont recensées, avec l’endiguement de l’Yèvre et de la Voiselle, les principaux cours d’eau traversant les marais. Ce sont les moines qui ont d’abord œuvré à l’aménagement des marais de Bourges, en mettant à profit leurs connaissances, transmises par écrit par d’autres communautés religieuses.

A la Renaissance, le marais devient progressivement un espace de maraichage, usage toujours en œuvre aujourd’hui. Les marais de Bourges comptent aujourd’hui 1500 parcelles s’étendant à l’est de la ville, sur 135 Ha. Si la production était destinée à la vente, les parcelles se sont progressivement transformées en petits jardins particuliers au XIXe siècle, où les Berruyers viennent cultiver leur petit lopin de terre et se détendre.

Découvrir les marais de Bourges avec un guide nature

Nous avons eu la chance de visiter les marais de Bourges en compagnie de Frédéric, un animateur nature passionné de botanique. Si se promener dans le marais est en soit un moment agréable, surtout par une journée très chaude et ensoleillée comme c’était le cas, le découvrir avec un angle naturaliste apporte une toute autre dimension.

Il faut dire que nous sommes férus de nature, mais je suis sûr que même des personnes moins sensibles à ce thème seraient captivées par cette visite.

La fabrication d’une flûte de pan en renouée du Japon, d’un hochet végétal traditionnel, d’un lutin en argile, la pêche de petites bêtes aquatiques, la capture de libellules : autant d’activités qui ont captivé Hélio du début à la fin. Et ce n’est pas une mince affaire de maintenir l’attention d’un enfant de 4 ans pendant près de 3 heures ! Mais si ces petites animations étaient autant attractives pour les enfants que pour les adultes, c’est aussi grâce aux explications plus poussées que nous avons pu saisir toute la dimension patrimoniale du marais, ses enjeux, son histoire et son intérêt.

A travers l’observation de sa faune et sa flore, nous avons pu saisir à quel point ce milieu particulier est un excellent prétexte pour observer notre environnement et notre impact sur celui-ci. Loin des discours alarmistes ou moralisateurs, simplement en observant les détails, en s’émerveillant des choses simples, on peut saisir la fragilité et la complexité de nos interactions avec la nature.

Par exemple, le fait d’observer telle espèce de poisson permet d’indiquer qu’un cours d’eau est de très bonne qualité, ou que la présence de telle plante n’a rien de naturel, car importée par l’Homme. Ou encore voir qu’une pêche aux petites bêtes permet de constater leur déclin sur ces dernières décennies…

L’observation attentive, de manière ludique si possible, mène à la compréhension. Et la compréhension mène à l’émerveillement et au respect, j’en suis intimement persuadé.

Visiter les marais de Bourge avec un guide nature
Réserver une sortie avec Frédéric Thélinge

Que visiter à moins d’une heure de Bourges : les trésors naturels du Cher

Cette parenthèse nature au cœur de la ville de Bourges nous a donné envie d’en découvrir davantage. D’aller voir si le Cher offrait des coins nature aussi intéressants. Ce qui nous est apparu instantanément, c’est que l’eau était au centre des espaces naturels que nous avions envie de découvrir. Quoi de plus normal pour un département qui porte le nom d’une rivière ?

Flâner au lac de Virlay

Pour commencer cette parenthèse nature, un lac artificiel. Paradoxal n’est-ce pas ? Certes, mais nous avons choisi de nous y rendre car bien qu’il soit le fruit d’un aménagement par l’Homme, le lac de Virlay n’en demeure pas moins un espace naturel sensible (classé Natura 2000) très intéressant, et beau !

Avant le lac de Virlay, une carrière de granulats recouvrait le site. C’était un peu moins intéressant d’un point de vue environnemental. Ce lac, c’est donc l’histoire d’une reconquête de la nature comme nous les aimons. Aujourd’hui, cet espace est un exemple intéressant de cohabitation entre divers usages.

Sur les îles, nous avons pu observer des hérons nicher tranquillement, sans être dérangés. D’autres espèces d’oiseaux viennent également se poser ici, car les zones humides sont des habitats essentiels pour l’avifaune. Sur les rives du lac, de vastes prairies s’étendent, offrant un terrain de choix pour de nombreuses plantes et insectes. Toutefois, un projet de golf pourrait perturber ce fragile équilibre écologique. Espérons qu’il ne verra pas le jour, surtout lorsqu’on considère l’impact qu’un tel projet pourrait avoir, notamment avec l’utilisation de produits phytosanitaires près d’un cours d’eau…

Cela nous amène à évoquer les autres usages du lac. Une base de loisirs nautiques, construite selon des principes écologiques, permet de découvrir divers sports d’eau non motorisés, favorisant ainsi une cohabitation harmonieuse entre l’Homme et la nature. La pêche y est également possible, sans oublier les nombreuses possibilités de promenade.

Un exemple intéressant pour trouver un équilibre nature / loisirs !

Découvrir le bocage de Noirlac

Autant vous l’avouer, si nous sommes venus dans le Cher, ce n’était pas en priorité pour le lac de Virlay. Le lac, c’était le bonus, une belle façon de se poser en fin de journée dans un cadre naturel exceptionnel. Nous sommes avant tout venus pour visiter l’abbaye de Noirlac, située à quelques kilomètres de là, ainsi que ses bocages.

Le bocage était la norme jusqu’à la révolution agricole d’après-guerre. L’agriculture se pratiquait sur de petites parcelles entourées de haies vives, qu’il s’agisse de cultures ou de prairies. Après la Seconde Guerre mondiale, la demande de production a fortement augmenté. La mécanisation, répondant à cette demande, a entraîné l’agrandissement des parcelles, et les haies ont été progressivement arrachées. Il y avait même des primes pour cela…

Aujourd’hui, c’est l’inverse : les bocages sont l’exception et des primes existent pour replanter les haies. Pourquoi ? Parce que nous savons maintenant à quel point elles sont importantes :

• Elles permettent de limiter l’érosion des sols et de retenir l’eau.
• Elles favorisent la biodiversité (insectes, plantes, oiseaux, petits mammifères…), et donc, indirectement, la pollinisation des cultures et la richesse des sols.
• Dans une moindre mesure, elles servent de remparts contre le vent en bordure de parcelles.

À Noirlac, les moines de l’abbaye possédaient des terres agricoles qu’ils faisaient exploiter (une toute petite partie leur était accessible, car ils avaient interdiction de sortir de l’enceinte de l’abbaye). Ce système a contribué à la préservation du paysage. Aujourd’hui, les parcelles, bien qu’un peu plus grandes qu’au Moyen Âge, ont conservé leur caractère d’origine.

Ce paysage bocager est protégé en tant qu’espace naturel sensible, et le département du Cher a acquis une partie des terrains. De fait, il est possible de visiter les bocages, et un sentier pédagogique a été aménagé.

On peut donc se promener dans le bocage de Noirlac en autonomie, mais je pense que cela n’a pas un très grand intérêt sans être accompagné d’un guide naturaliste. D’une part, cela nous a permis d’accéder à des endroits inaccessibles lors d’une balade seule (notamment les superbes berges sauvages du Cher), et d’autre part, cela nous a offert un éclairage insoupçonné sur l’histoire des bocages et leur importance écologique.

Il n’y a pas toujours une énorme plus-value à être accompagné par un guide, mais dans ce cas, je pense que c’est quasiment indispensable. Les paysages ne sont pas « waow », tout se cache dans les détails. Une fleur par ici, une mare par là, un saule en trogne, des anecdotes historiques…

Au final, c’est cette interaction Homme / nature, cet équilibre souvent perdu qui m’a le plus intéressé. Un modèle agricole intéressant dont nous ferions bien de nous inspirer pour l’adapter aux enjeux actuels.

Découvrez les prochaines sorties nature proposées dans le bocage de Noirlac

Admirer le bec d’Allier, la confluence entre l’Allier et la Loire

A l’extrémité est du Berry, l’Allier coule paisiblement, marquant la frontière avec la Bourgogne. Puis l’Allier devient la Loire, poursuivant son chemin jusqu’en en Loire Atlantique avec de se jeter dans l’océan, formant le plus long fleuve de France.

L’Allier devient la Loire au Bec d’Allier, ce qui est en fait le lieu de confluence entre les deux cours d’eau. La confluence entre deux rivières, c’est souvent la promesse d’un beau spectacle. Lorsqu’elle se fait dans un environnement naturel, cela devient carrément impressionnant.

Nous avons aimé nous poser, admirer ce décor et même faire trempette dans ce lieu rafraichissant.

C’est tout simplement notre coup de cœur côté nature dans le Cher, avec le village d’Apremont situé juste à côté.

Se balader au parc floral d’Apremont

Apremont sur Allier dont je parlerai un peu après dans la partie patrimoine, possède un superbe parc floral. Un parc floral, ce n’est pas vraiment un lieu nature. Mais je vais tricher un peu pour vous le présenter tout de même, tant il est beau et vaut qu’on y flâne.

Je ne suis pas spécialement fan de jardins et parcs, leur préférant leurs alter-egos naturels. Mais pour le coup, le parc floral d’Apremont sur Allier, labellisé jardin remarquable se dénote par sa cohérence et sa sobriété maitrisée. Une sorte de parc chic où l’on ne fait pas dans l’ostentatoire, bien que certaines parties débordent de couleurs.

Pour ne rien gâcher, le parc floral se situe à flanc de côteaux, offrant de belles vues sur l’Allier et le village d’Apremont.

Les trésors patrimoniaux des environs de Bourges (à moins d’une heure de voiture)

Flâner au village d’Apremont sur Allier

La transition est toute trouvée pour aborder le volet patrimoine de ce séjour dans le Berry côté Cher. Nous avons tellement adoré Apremont sur Allier et ses environs qu’ils auraient presque pu éclipser Bourges.

Labellisé plus beau village de France, se balader dans ses ruelles, visiter les abords du château et boire un verre le long des rives sauvage de l’Allier fut un véritable plaisir. On vous raconte cette visite en détail dans un article spécifique.

Lire notre article sur Apremont sur Allier.

Visiter le château d’Ainay le Vieil

Explorer le patrimoine historique d’une région sans visiter un château, c’est un peu comme visiter Paris sans voir la Tour Eiffel, cela n’a tout simplement pas de sens. Nous avons choisi de découvrir le château fort d’Ainay-le-Vieil. Pourquoi ? Parce qu’il se distingue par son excellente conservation, avec une enceinte fortifiée impressionnante, qu’il est ouvert à la visite, et qu’il offre aussi de magnifiques jardins.

J’ai toujours eu une préférence pour les châteaux forts plutôt que pour les châteaux de la Renaissance. Sans doute que le petit garçon qui sommeille en moi continue de rêver de chevaliers. Mais Ainay-le-Vieil est spécial, car il allie les deux styles ! L’enceinte fortifiée remonte au Moyen Âge, tandis que le château, construit au 15e siècle, abrite également un château de style Renaissance érigé plus tard à l’intérieur de cette enceinte.

Nous avons ainsi exploré les bâtiments, arpenté le chemin de ronde et traversé les différentes époques du château, accompagnés d’une guide (la visite n’étant pas possible en autonomie). Notre fils a eu la joie d’embarquer épée et bouclier à l’entrée pour partir à l’assaut du château, tandis que les adultes écoutaient religieusement l’histoire d’Ainay-le-Vieil.

Découvrir l’Abbaye de Noirlac

Dans la partie nature, je vous parlais du bocage de Noirlac, possédé initialement par les moines de l’abbaye du même nom. Eh bien leur abbaye est superbe ! C’est d’ailleurs pour elle que viennent la plupart des visiteurs, plus que pour le bocage. Elle se visite en autonomie ou guidée.

Le cloitre et l’atmosphère des lieux invitent à l’introspection. Difficile d’imaginer la vie que pouvaient mener ces moines coupés du monde, faisant vœux de pauvreté, de silence et d’enfermement (ils ne pouvaient pas sortir de l’enceinte de l’abbaye).

S’étonner à la tuilerie de la Guerche sur l’Aubois

Le patrimoine, ce n’est pas seulement de vieux bâtiments et une histoire lointaine. C’est aussi le patrimoine culturel, les savoir-faire artisanaux et industriels. À La Guerche-sur-l’Aubois, nous avons eu l’occasion de découvrir un savoir-faire particulier, avec le CIAP de la tuilerie.

Cette ancienne tuilerie a été mise en valeur à travers une exposition très bien réalisée, installée à l’intérieur même de l’ancien four. Le contexte joue un rôle important dans le plaisir de découvrir cette tuilerie, créant une ambiance captivante pour une activité dont on ne soupçonnait même pas l’existence avant cette visite.

Il y a des choses auxquelles on ne prête pas forcément attention, comme la fabrication des briques et des tuiles, l’histoire qui se cache derrière, le savoir-faire et les matières premières utilisées.

Je n’aurais pas forcément misé sur la visite d’un tel endroit pour éveiller mon intérêt, mais si ! Même notre lémurien s’est intéressé au lieu, c’est dire si l’exposition est bien pensée.

Dans le même esprit, non loin de là, la Halle de Grossouvre – Espace Métal met en valeur le savoir-faire métallurgique des environs de Bourges. Si nous n’avons pas visité le lieu, il y a fort à parier que cela vous intéressera si vous êtes sensible au patrimoine industriel.

Nature, histoire, ville, campagne, nous pouvons dire que ces 5 jours passés dans les environs de Bourges furent riches en découvertes. Vous l’aurez compris, ce premier aperçu est loin d’être exhaustif ou représentatif de ce que vous pourrez visiter dans le Berry côté Cher. C’est donc un point de vue très personnel que nous avons partagé avec vous !

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Guide pratique : visiter Bourges et ses environs

Que voir, que faire à Bourges ?

• Visiter la cathédrale Saint Étienne, l’incontournable
• Arpenter les marais de Bourges, si possible accompagné d’un guide naturaliste, comme Frédéric Thélinge
• Découvrir le centre historique de Bourges, notamment les rues Jacques Coeur et Bourbonnoux
• Visiter le palais Jacques Coeur
• Explorer les jardins de la ville

Où dormir à Bourges ?

Nous avons eu la chance de dormir aux chambres d’hôtes les bonnets rouges. Je dis la chance, car c’est vraiment le sentiment qui est ressorti après notre séjour dans ce bâtiment historique situé en plein centre de Bourges, à quelques minutes à pieds de la cathédrale.

Les chambres sont décorées avec goût dans un style 19e, mais pas du tout vieillot, le calme est absolu et l’accueil très chaleureux. Une très bonne adresse pour un week-end à Bourges.

Chambres d’hôtes les bonnets rouges

Où manger à Bourges ?

Restaurant la Gargouille

En plus d’être bon, ce restaurant offre une vue incroyable sur la cathédrale. Littéralement situé à son pied, réservez absolument votre place en terrasse aux beaux jours !

Crêperie des remparts

Oui, une crêperie à Bourges… Mais une bonne crêperie, parole de spécialiste. Une bonne adresse pour manger vite, bien et pas trop cher.

Que voir, que faire dans les environs de Bourges ?

Impossible de faire une liste exhaustive des visites à faire autour de Bourges, alors voici un simple résumé des lieux cités dans l’article, plus quelques bonus :

• Abbaye de Noirlac et son bocage (en visite guidée les samedis et dimanches)
• Lac de Virlay
• Château d’Ainay le Vieil et ses jardins
• Apremont sur Allier et son parc floral, le pont canal du Guetin à proximité
• Le bec d’Allier à Cuffy
• La basilique Notre Dame des Enfants à Châteauneuf sur Cher que nous avons croisée rapidement
• CIAP la tuilerie
• Halle Grossouvre – espace métal
• Bonus 1 : un petit tour en âne au pôle cheval à Lignières si vous avez un enfant
• Bonus 2 : nous n’avons pas visité, mais aurions aimé, la cathédrale de Linard qui semble très étonnante

Ce voyage a été réalisé grâce au soutien de Berry province avec qui nous avons construit cet itinéraire nature et patrimoine dans les environs de Bourges. Vous pouvez consulter leur site internet pour préparer votre voyage dans le Berry, il est très complet !

Pour continuer ce voyage dans le Berry, vous pouvez lire notre article sur Apremont et le bec d’Allier