A l’extrême ouest de l’Autriche, entre la Suisse, l’Allemagne, le Liechtenstein et l’Italie, le Bregenzerwald s’est forgé une identité forte, avec des valeurs bien ancrées, mais ouvertes sur les autres et l’avenir.
Situé dans la région du Vorarlberg, nous sommes venus dans le Bregenzerwald avec peu d’idées préconçues. Juste l’impression que nous allions rencontrer de magnifiques paysages de montagne, comme lors de notre première étape autrichienne dans l’Alpbachtal.
Bilan, nous avons trouvé bien plus que ça, avec une population accueillante et attachante, forte de valeurs de développement durable pour leur région, entretenant un savant mélange entre tradition et modernité.
Nous vous emmenons pour une visite du Vorarlberg en mode road trip, au coeur du Bregenzerwald.
Une courte introduction vidéo pour se mettre dans l’ambiance
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Le Vorarlberg côté paysages, entre montagnes et vallées sauvages
Inutile de vous en convaincre, le Vorarlberg, et plus particulièrement le Bregenzerwald, est une terre de randonnée. Après tout nous sommes dans les Alpes… Les opportunités sont innombrables, que ce soit à pied, en vélo ou en VTT. Le plus difficile étant donc de choisir où se balader !
En famille, la randonnée présente quelques contraintes, un enfant de 4 ans n’a pas la force physique d’un adulte. De plus nous étions sans voiture. Mais c’est justement là un gros point fort du Vorarlberg, la montagne est facilement accessible aux familles grâce aux remontées mécaniques qui restent ouvertes en été. Elles sont même gratuites en été pour ceux qui séjournent 3 nuits ou plus dans la région ! Et pour s’y rendre, le réseau de bus est également gratuit pour les visiteurs (voir dans les infos pratiques pour savoir comment obtenir la carte d’hôte du Bregenzerwald).
Bref, des conditions parfaites pour faire découvrir la montagne à notre lémurien, qui s’est éclaté sur les pentes des monts du Vorarlberg.
Randonnée du sommet du Diedamskpof aux alpages (schoppernau)
En été, nous sommes bien plus attirés par la montagne que les plages, en particulier en Europe. Non pas que la baignade et les loisirs aquatiques nous rebutent, simplement nous préférons les paysages escarpés, la diversité des activités, l’ambiance qu’offrent la montagne.
Avec un enfant, il serait pourtant plus simple de céder aux sirènes d’un séjour farniente au bord de l’eau, entre châteaux de sable et jeux dans les vagues. Mais c’est moins notre truc, tout simplement. Nous avons envie de partager cet amour de la montagne avec notre fils, lui montrer que les efforts nécessaires en randonnée sont mille fois récompensés, qu’il existe une forme d’alliance Homme nature unique dans ces espaces.
Mais pas question de lui imposer pour autant des marches forcées et ne céder qu’à notre plaisir. Non, c’est en permanence une recherche d’équilibre entre ce qu’il est capable de faire, ce qui lui fait plaisir et ce que nous aimons.
Notre randonnée au Diedamskopf illustre à merveille cet équilibre en constante évolution.
Nous avons débuté cette journée sans objectif précis, juste des options, des possibles. D’une petite balade au sommet à une vraie randonnée dans les alpages.
Au départ de Schoppernau, nous prenons donc une télécabine nous menant presque au sommet du Diedamskopf.
Presque, car il reste tout de même quelques centaines de mètres pour arriver à la croix symbolisant le sommet. En ce mois de juillet, il reste quelques plaques de neige, une belle surprise pour Hélio qui se précipite pour nous lancer quelques boules de neige et faire de belles glissades.
Mais le clou du spectacle, c’est le panorama offert au sommet. Le chemin borde une falaise impressionnante, donnant une majestuosité au paysage renforcée par une alternance entre brume et éclaircies.
Pendant que nous prenons en photo les environs sous toutes les coutures, nous délectant des jeux de lumière apportés par les percées dans les nuages, notre lémurien s’initie à l’empilement de pierres. Certains appellent ça du « rock stacking », lui préfère « châteaux » et ça me va bien.
Petit aparté : si les empilements de pierres, que certains appellent cairns sont d’apparence sympathiques, les appels se multiplient pour limiter cette pratique qui se développe. A grande échelle cela modifie l’environnement et va à l’encontre de la philosophie que nous faisons notre « ne pas laisser de trace » dans le milieu naturel.
Rando, fraise des bois et alpage Unterdiedamsalpe
Une fois notre soif de panoramas un tant soit peu étanchée, nous constatons que notre lémurien est bien motivé pour marcher. Nous partons donc vers la station intermédiaire de la télécabine pour entamer une belle randonnée vers le village de Schoppernau.
En chemin, nous faisons une pause déjeuner à l’alpage Unterdiedamsalpe, où une fromagerie propose des planches de charcuterie et fromage aux randonneurs. Un délice !
Mais en plus d’être dans un décorum superbe, nous avons pu visiter la bergerie et la fromagerie après avoir demandé à la propriétaire des lieux si c’était possible. Non seulement elle nous a ouvert ses portes, mais nous avons même eu droit à une petite visite commentée. Un beau moment d’échange en toute simplicité, donnant un relief particulier à la dégustation que nous venions de vivre.
Difficile de vivre cela dans des endroits trop fréquentés, cette spontanéité des rencontres. La montagne, conjuguée probablement à un beau sens de l’accueil des habitants du Bregenzerwald ont rendu possible ce moment.
Requinqués par cette rencontre et la beauté des paysages, nous sommes descendus à pieds jusque dans la vallée.
Quel plaisir de cheminer tous les trois, alternant les passages en forêt à cueillir goulument des fraises des bois et à traverser des prairies fleuries sous le regard placide des vaches.
Nul besoin de chercher en permanence à motiver Hélio, à lui demander d’avancer, à inventer des jeux pour rendre la balade plus intrigante. Non, cette randonnée en montagne se suffisait en elle même. Je crois que c’était la première fois qu’il nous marchions tous ensemble d’un bon pas sans autre prétexte que le plaisir de marcher dans ce paysage.
Je crois fermement que cette randonnée aura marqué une étape, que les possibilités de marche en famille se sont soudain élargies. Bref, nous avons vu notre fils grandir sous nos yeux, s’ouvrant davantage au plaisir de la marche.
Damüls, une occasion manquée
Le lendemain, nous voulions réitérer ce beau moment en visitant un autre coin du Bregenzerwald. Nous étions pour cela partis à Damüls où un télésiège permet de grimper vers les hauteurs. Malheureusement, la météo en montagne se montre parfois capricieuse et le temps d’arriver au sommet, une épaisse brume et bientôt la pluie sont venus boucher l’horizon.
Autant une petite pluie ou une couverture nuageuse peuvent donner de sublimes paysages dramatiques, autant le brouillard vient gâcher la fête… Pour les adultes du moins.
Car Hélio, malgré une pluie battante, s’éclatait à dériver l’eau à travers un petit parcours aquatique parsemé de barrages et moulins à eau. Après deux heures, complétement trempés, nous avons réussi à l’extirper de ses découvertes hydrauliques pour redescendre dans la vallée, vers des cieux plus cléments.
Je ne doute pas que les randonnées et paysages depuis Damuls doivent être intéressants, mais nous n’aurons pas eu l’occasion de beaucoup le vivre pour cette fois-ci !
Au – Schoppernau, notre base secrète dans le Vorarlberg
De retour de ce rendez-vous manqué avec Damüls, nous rentrons à Au, petite ville située dans la vallée, idéalement placée entre le Kanisfluh et le Diedamkopf, deux sommets marquants du paysage du Bregenzerwald.
Umgang Bregenzerwald, des parcours pour remonter le temps
Logeant dans l’hotel Tannahof, nous pouvions admirer les environs depuis notre chambre grâce à de superbes baies vitrées. Mais ce n’est pas trop notre genre de rester à l’intérieur dans un tel environnement, même lorsqu’il ne fait pas beau…
Alors nous avons pu visiter un peu le village, sa très belle église et aller voir de plus près l’architecture qui caractérise la région. Des parcours (Umgang Bregenzerwald) permettent de passer devant les bâtiments d’intérêt (des fermes principalement) tout en visitant la vallée. A pieds, il faut compter trois heures de marche. Mais je vous conseille d’emprunter un vélo, permettant d’explorer plus largement la vallée, une piste cyclable longeant superbement le cours d’eau.
Une randonnée à la rencontre des paysages du Vorarlberg et ses habitants
Le lendemain, Guy, gérant de l’hôtel où nous logions, me propose de l’accompagner pour une petite randonnée dans les environs de Au. Au programme, ried, cascade et rencontre avec des éleveurs.
Guy est français, marié avec une autrichienne originaire de la région. Tous deux gèrent depuis près de 20 ans l’hôtel Tannahof, qu’ils ont récemment rénové. L’idée de découvrir ses petits coins préférés, de rencontrer les personnes avec qui il travaille, d’avoir son point de vue sur la vie dans le Vorarlberg et plus particulièrement le Bregenzerwald m’intéressait au plus haut point.
Quoi de mieux pour découvrir un endroit que de le parcourir avec quelqu’un qui y vit ?
Guy n’est pas guide, il accompagne parfois ses hôtes pour le plaisir de leur faire découvrir leur région. S’il n’a plus trop l’occasion de le faire ces derniers temps, ce n’est pas parce que cela l’ennui, bien au contraire. Mais pris par le quotidien de la gestion de l’hôtel et surtout de la cuisine, le temps vient à manquer… Si vous avez l’occasion de le rencontrer, proposez lui une balade, je suis sûr qu’il sera tenté ! Croisez les doigts pour qu’il puisse se rendre disponible, car c’est une très belle expérience.
Nous sommes partis de long d’un petit cours d’eau, l’Argenbach, passant au pied de l’hôtel, pour le remonter dans une superbe vallée sauvage et boisée. Les flancs de la vallée se font de plus en plus encaissés, formant des falaises assez impressionnantes jusqu’à une superbe cascade.
En perpétuel changement, cette cascade (argenschlucht) est en fait plutôt un goulot d’étranglement constitué d’amas de pierres bougeant en fonction des intempéries, de l’érosion. Nous sommes restés là un bon moment à observer cet écrin, goûtant l’eau, les bruits, la quiétude tumultueuse des lieux (j’assume l’oxymore !).
Après cet instant purement nature, malheureusement menacé par un projet de barrage (les travaux étaient déjà entamés lors de ma visite, espérons que cela ne dénaturera pas trop le vallon), nous nous sommes dirigés vers le ried et ses alpages. Un ried, c’est une sorte de réserve de ce que j’ai pu comprendre. Les agriculteurs exploitent les terres, mais sont soumis à des règles strictes concernant le fauchage notamment. L’objectif est de favoriser la biodiversité grâce au pâturage « traditionnel ».
Un bel exemple montrant que l’Homme peut avoir un impact positif sur la biodiversité, les pâturages, le pastoralisme créant des zones ouvertes favorisant l’implantation de plantes remarquables.
Lors de notre randonnée, nous avons pu nous arrêter dans la ferme d’Herbert, éleveur d’agneaux venant faire brouter son troupeau pendant l’été dans le ried. D’entrée, il nous offre du snaps. A 10h du matin, ça réveille !
Je suis toujours curieux de rencontrer un éleveur ou agriculteur, surtout dans ces milieux préservés. Ils sont soumis à de telles contraintes, ils peuvent avoir des philosophies si différentes que ce sont toujours des rencontres intéressantes. La montagne est un milieu rude pour l’agriculture. Par la topographie bien sûr, par le climat, par l’isolement en hiver. D’ailleurs Herbert nous montre une photo en noir blanc, m’expliquant que ses parents ou grands parents habitaient ici toute l’année, transportant leurs provisions en hiver en traineau… Plus personne ne vit dans les hauteurs en hiver aujourd’hui, mais cela donne une bonne idée de la rudesse de cette vie autrefois, de quelles sont les racines des ces personnes façonnant encore aujourd’hui les montagnes.
Je m’efforce de manger le moins de viande possible pour des raisons environnementales et je comprends ceux qui se préoccupent du bien être animal. Pour autant je n’ai pas renoncé complètement à consommer de la viande. Peut être que je passerai le pas un jour. Toujours est-il que je crois après avoir rencontré Herbert et d’autres éleveurs, qu’un mode d’élevage respectueux est possible. Je suis même persuadé qu’il est sincèrement soucieux du bien être de son troupeau. Dans cette région, les éleveurs sont presque des militants. Ils ne peuvent vivre de leur métier et exercent quasiment tous une deuxième métier en hiver. Quand on sait la masse de travail que représente l’élevage…
Bref, c’est par passion, par envie de préserver un certain mode de vie, de conserver des zones de pâturage, d’alpage en montagne qu’ils continuent. Pariant non pas sur l’intensification, mais par des modes d’élevage plus qualitatifs, plus respectueux des bêtes et de l’environnement.
Alors que nous allions nous quitter, quelques snaps plus tard, Herbert montrait à son voisin éleveur de bovins une vidéo sur son smartphone. Voyant leurs mines défaites, je regarde par curiosité ce dont il s’agit. C’était une vidéo d’un asso de protection des animaux montrant un élevage intensif et ses dérives, avec des vaches suspendues à moitié mortes, déplacées au tractopelle etc. Une belle leçon selon moi, montrant que l’on aurait tort de mettre tous les éleveurs dans le même sac. Bien au contraire, ce sont surement eux qui souffrent le plus des usages peu éthiques d’autres.
La ferme Metzler naturhautnah à Egg – de la tradition à l’innovation dans le Vorarlberg
Si Herbert et ses voisins me sont apparus comme des résistants, avec des situations assez fragiles d’un point de vue financier, obligés pour la plupart à cumuler plusieurs métiers, il y a pour autant des signes très encourageants pour l’avenir. D’une part les autorités ont pris conscience de l’importance du maintien de l’équilibre des montagnes à l’aune des changements climatiques, d’autre part les consommateurs sont de plus en plus nombreux prêts à payer plus cher pour des produits de meilleur qualité et plus éthiques.
D’autres agriculteurs vont plus loin et innovent pour faire évoluer leur métier. C’est le cas de la ferme Metzler naturhautnah à Egg que nous avons eu l’opportunité de visiter.
D’entrée de jeu, rien à voir avec une ferme traditionnelle. Quand on arrive, tout est fait pour accueillir le visiteur. On comprend tout de suite que c’est un site ouvert, fait pour être visité.
Vous me direz, des fermes qui se visitent ou même des fermes pédagogiques, ça n’a rien d’innovant. Et vous avez raison, car ce n’est pas là la nouveauté.
La ferme Metzler élève des vaches et chèvres pour la production de lait. Ils transforment le lait en fromages. Il leur reste alors du petit lait. De ce petit lait, ils font des cosmétiques et autres produits de soin naturels.
Ils disposent ainsi de leur propre laboratoire pour élaborer ces produits étonnants aux vertus multiples.
Mais ce n’est pas tout, la conception de la bergerie, de l’entrepôt et surtout la gestion de l’énergie sont tout à fait remarquables.
La ferme est quasiment autonome en énergie. D’une part l’énergie produite par le séchage des foins est utilisée pour le chauffage. D’autre part, des panneaux solaires thermiques stockent la chaleur en été pour la restituer en hiver.
En entendant ça, j’étais dubitatif je l’avoue… Comment stocker de la chaleur sur un si long terme ? En fait, ils ont inventé un procédé étonnant, dont je n’avais jamais entendu parler. Dans les fondations, d’énormes blocs de schiste (ou autre type de roche je ne suis pas sûr) accumulent la chaleur apportées par les panneaux solaires durant l’été. Cette chaleur, enfouie sous terre et isolée est restituée de manière maitrisée grâce à un système de tuyaux de cuivre remontant vers l’entrepôt. Car c’est le point sensible. Cet entrepôt nécessite d’être chauffé en hiver, ce dernier stockant des produits nécessitant une température clémente, comme des cosmétiques.
Quand j’ai demandé au propriétaire d’où venait ce système, qu’il serait super intéressant de le développer ailleurs, il m’a répondu « on l’a inventé de A à Z, si ça intéresse quelqu’un, nous transmettrons la technologie avec plaisir ». A bon entendeur…
Avec ces innovations qui m’ont vraiment scotché, j’en oublie le principal : les fromages sont délicieux et notre lémurien s’est éclaté avec les animaux. Une belle visite autant pour les parents, les enfants et tous ceux qui s’intéressent aux innovations en matière de développement durable.
Werkraumhaus à Andelsbuch, un lieu étonnant dédié à l’artisanat
Pour finir ce séjour dans le Bregenzerwald, y ajouter une couche d’humain, en apprendre un peu plus sur la culture locale, l’état d’esprit, nous avons visité un lieu à part, le Werkraumhaus, à Andelsbuch.
Derrière ce nom se cache un espace de rencontres. Déjà le bâtiment en lui même invite à la découverte. Entièrement vitré, le werkraumhaus laisser deviner des espaces lumineux ouverts, propices à l’échange en toute convivialité.
Car c’est le but même de cet espace, créer du lien. Du lien entre les artisans du Bregenzerwald dans un premier temps et du lien entre les artisans et les habitants, les visiteurs de la région. Difficile à décrire, ce lieu protéiforme est à la fois un espace d’exposition du savoir faire artisanal régional, un lieu de réunion, d’échange, d’apprentissage, pour se restaurer, se reposer…
Ici, il n’est pas question d’artisanat type sculpture, poterie, vannerie ou autres formes d’artisanat d’art orienté vers les loisirs et le tourisme. Non, on parle d’architecture, de design, de plomberie, d’électricité, d’ébénisterie, bref, de l’artisanat fonctionnel, du quotidien. Et cela rend le lieu d’autant plus atypique et attrayant !
Ce qui a l’origine était un réseau pour échanger entre artisans s’est transformé en véritable lieu de mise en valeur et de création de lien. Ce qui me parle d’autant plus que je travaillais auparavant à la mise en réseau dans un tout autre domaine : l’éducation à l’environnement. J’aurai rêvé d’avoir un tel lieu ressource propice à l’échange à la fois entre les adhérents du réseau (ils sont près d’une centaine) et le public. Car la mise en réseau, c’est une force incroyable, une réponse alternative à la concurrence, un appel à l’intelligence collective.
Pour le visiteur, c’est l’occasion d’observer tous ces savoirs faire qu’on ne soupçonne pas forcément dans les objets du quotidien, de déceler l’ingéniosité dans des meubles en apparence simples mais simplifiant notre vie de tous les jours. Lors de notre visite, l’exposition était sur le thème de l’hospitalité. Des pièces avaient été aménagées en collaboration entre des artisans et des établissements hôteliers de la région, avec un soucis de praticité, de confort et de durabilité dans le choix des matériaux et modes de fabrication.
Un lieu à part dont je ne connais pas d’équivalent, qui devrait intéresser tous les amateurs d’architecture et de design en particulier.
Cette dernière visite aura été à l’image de ce séjour dans le Bregenzerwald, étonnant, humain et soucieux d’un équilibre Homme nature. Des valeurs auxquelles nous ne pouvons qu’adhérer !
Guide tourisme – visiter le Vorarlberg, que faire, que voir ?
Comment se rendre dans le Bregenzerwald en Autriche ?
L’accès à l’Autriche depuis la France est possible et réaliste en train. Nous avons choisi cette solution pour des raisons écologiques, mais surtout parce que c’est un mode de transport qui nous convient bien mieux que l’avion. Il permet une douce introduction au voyage, permet de prendre le temps de voir les paysages changer tout en étant dans un confort très appréciable.
Pour atteindre Au dans le Bregenzerwald nous avons fait le trajet suivant :
- Train : Paris – Zurich (4h), à partir de 29 € pour la seconde classe, 49€ pour le 1ère avec TGV Lyria.
Pour ce trajet, nous étions les invités de TGV Lyria. Le train était très confortable, surtout en 1ère classe. Et pour les fainéants, il y a même un monsieur qui se déplace dans les wagons pour proposer des boissons et des snacks !
TGV Lyria propose des trajets entre la France (depuis Paris, Dijon, Lyon, Aix et Marseille) et la Suisse (Genève, Lausanne, Neufchâtel, Bâle, Zurich et Bern)
Plus d’information et réservation TGV Lyria
- Train : Zurich – Bregenz (2h), environ 50 € pour la classe économique. Supplément à prévoir si vous voulez être en première classe, business ou réserver un siège en particulier. Il y a quelques trains directs, et beaucoup d’options avec un changement.
Plus d’information et réservation auprès de la OBB
- Bus : Bregenz – Au (1h).
Voyager sans voiture en Autriche
Pour cette semaine en Autriche, nous n’avons pas eu besoin de louer une voiture. Le réseau de train est très bon et dessert de nombreuses régions en Autriche. Ensuite, nous avons utilisé le réseau de bus.
Dans les deux régions où nous sommes allés, ils étaient gratuits grâce aux cartes que l’on vous donne lors de la réservation de plusieurs nuits d’hôtels. Cette carte donne également accès gratuitement aux remontées mécaniques et à d’autres activités (voir le paragraphe dédié ci-dessous).
Dans le Bregenzerwald, les bus qui desservent la vallée et les différents lieux touristiques ont une fréquence de 1 par heure environ. La seule contrainte est donc de prévoir son timing à l’avance et de privilégier un ou deux lieux par jour en fonction des correspondances possibles. Les informations au sujet des bus sont très claires.
Pour les petites distances et avoir plus de flexibilité, on peut aussi opter pour la location d’un vélo électrique.
Plans et horaires de bus dans le Bregenzerwald (et tout le Vorarlberg)
Bon plan : la carte d’hôte du Bregenzerwald
Quand vous réservez au moins trois nuits d’hôtels dans le Bregenzerwald, on vous remet gratuitement la carte d’hôte du Bregenzerwald (Bregenzerwald guest card). Cette carte permet d’utiliser les bus et les télécabines de manière illimitée et gratuite du 1er mai au 31 octobre. Elle offre aussi la gratuité ou des réductions dans de nombreux sites touristiques (piscines, musées, visites guidées, parapente, location de vélos…). Vous l’obtiendrez directement auprès des offices de tourisme ou remontées mécaniques.
Où dormir à Au dans le Bregenzerwald ?
A Au, idéalement situé pour rayonner dans la région du Bregenzerwald, nous étions logés à l’hôtel Tannahof. Superbement rénové il y a peu, cet hôtel situé dans une vieille bâtisse traditionnelle a su merveilleusement trouver un équilibre entre tradition, modernité et confort.
De l’extérieur, le bâtiment à beaucoup de charme et s’intègre parfaitement dans le paysage. A l’intérieur, les chambres sont superbes, avec de très grandes ouvertures sur l’extérieur, permettant d’admirer le paysage et de laisser entrer la lumière.
Pour ne rien gâcher, la cuisine est vraiment excellente, Guy qui gère la cuisine, soigne particulièrement ses plats, les agrémentant de produits régionaux et de saison. Quand à la philosophie des propriétaires, pour avoir passé du temps avec eux lors d’une randonnée, je peux vous assurer que nous avons beaucoup de valeurs en commun. Leur sens de l’accueil dépasse largement le cadre commercial.
Nous avons eu un vrai coup de cœur pour cette adresse qui nous correspond en tous points. Petit bonus, quasiment tout le personnel parle français, un point non négligeable si vous ne maitrisez ni l’Allemand ni l’Anglais.
Que voir, que faire dans le Bregenzerwald en Autriche (Vorarlberg) en été ?
- Randonner est l’activité par excellence dans le Bregenzerwald. Le site de l’office de tourisme est en français et permet de trouver des idées de randonnée avec des itinéraires détaillés et tracés gpx.
- Pour des balades plus orientées patrimoine, 12 circuits sont proposés à travers les villages de la région « Umgang Bregenzerwald«
- Le vélo de route ou VTT est l’autre activité phare en été, les possibilités sont innombrables ! 450km de pistes balisées s’offrent aux cyclistes.
- Visites de ferme, telle que la ferme Metzler à Egg
- Werkraum Bregenzerwald, espace de découverte de l’artisanat local
- Le Bregenzerwald est réputé pour ses établissement consacrés au bien être, si c’est votre truc, vous trouverez la liste des meilleurs établissements ici.
- Assister à un opéra sur l’incroyable scène flottante de Bregenz sur la lac Constance
- Et bien d’autres choses encore à découvrir…
Le Bregenzerwald (Vorarlberg) avec des enfants, une bonne idée ?
La réponse est un grand oui ! Les différentes infrastructures dans le Bregenzerwald sont adaptées aux familles. Côté hébergement, on trouve des chambres familiales et des établissements qui accueillent volontiers les enfants.
Le réseau de bus et de télécabines permettent d’accéder facilement à des endroits superbes sans avoir à randonner longtemps, ce qui est très pratique avec des enfants en bas âge. Pour les petits marcheurs, il y a des possibilités de randonnées courtes et faciles. D’autres activités sont prévues pour les familles (piscines, musées, ateliers ) et les aires de jeux sont aussi nombreuses que surprenantes. C’est bien simple, notre fils est revenu de ce voyage en concluant la chose suivante : « l’Autriche est le pays des jeux et des jouets ! ».
Ce voyage est le fruit d’une collaboration avec l’Office national du tourisme Autrichien, l’office du tourisme du Bregenzerwald et l’office du tourisme du Vorarlberg avec qui nous avons co-construit notre itinéraire. N’hésitez pas à vous rapprocher d’eux pour préparer votre propre voyage !
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Avant, j'avais un vrai travail dans le domaine de l'éducation à l'environnement... Maintenant, je raconte mes voyages et j'assouvis mon obsession de dénicher les meilleures bons plans. Ah, aussi je prends des photos et fais des petites vidéos.
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Merci pour cet article en français! Nous habitons tout près du Bregenzerwald mais nous n avons pas encore eu l’occasion de le visiter car nous sommes peu initié à la montagne et effectivement il y a tellement de possibilité qu’on ne sait jamais où aller! On va pouvoir remédier à cela grâce à votre partage! Merci!
Merci Jessica pour votre commentaire. Je suis contente que cet article puisse vous être utile, vous habitez une belle région, ce serait dommage de ne pas en profiter à fond. Quand nous étions en voyage, nous avons pu avoir accès à différentes brochures en français. N’hésitez pas à demander aux offices de tourisme locaux ou sur le site internet de l’office de tourisme d’Autriche en France.