Le Costa Rica, c’est la destination nature par excellence. Ses parcs naturels sont d’une diversité incroyable : forêt tropicale humide, forêt de nuage, côtes caraïbes et pacifique, volcans…
Le parc national Manuel Antonio est le plus petit du pays, avec seulement 16 km² de surface, mais quelle splendeur ! Situé entre terre et mer, ce petit bout de paradis sauvage regorge d’une faune abondante dans un écrin magnifique : forêt luxuriante et plages de sable fin.
Très facile d’accès depuis la station balnéaire de Quepos, le parc est malheureusement victime de son succès, ce qui n’est pas sans conséquences sur la faune vu sa toute petite surface. Heureusement les autorités ont réagi devant cette pression grandissante en limitant l’accès à 600 visiteurs par jour. Espérons que ce soit suffisant pour une gestion durable de la réserve !

La visite du parque nacional Manuel Antonio est facile, les sentiers sont bien aménagés et balisés. Inutile d’être un observateur aguerri pour espérer apercevoir des animaux, il y a une telle concentration de mammifères, reptiles, oiseaux et autres insectes que vous tomberez forcément nez à nez avec la faune locale à plusieurs reprises.
Mais pour profiter pleinement de cette biodiversité exceptionnelle, si facilement accessible, nous vous conseillons grandement de faire appel aux services d’un guide naturaliste. Si ce n’est pas le cas dans toutes les réserves que nous avons visité, ceux de ce parc sont très bien formés et vous aurez l’occasion de découvrir des espèces insoupçonnées qui vous seraient passées sous le nez autrement. Le camouflage étant une arme redoutable dans la jungle, pas étonnant qu’un œil aguerri soit nécessaire !
Le parc Manuel Antonio côté forêt : des singes, des oiseaux, des lézards…
La liste des animaux que nous avons croisé avec le guide ou par nous même est impossible à relater ici, trop difficile de s’en rappeler, nous aurions du noter…
Mais les plus marquantes pour nous étaient sans conteste les nombreuses espèces de singes, notamment le fameux paresseux à deux ou trois doigts, le bruyant singe hurleur, le facétieux singe capucin moine (attention aux morsures !) et le discret singe écureuil (saïmiri). D’autres mammifères plus ou moins farouches ont daigné montrer leur museau, tel le coati, le carcajou ou le chapardeur raton laveur.




Les oiseaux également, même si ce n’est pas le parc le plus intéressant sur cet aspect, avec de nombreuses espèces de pics, le tangara ou encore le quiscale à longue queue.


Enfin, en amateurs de petites bestioles, nous avons été admiratifs devant les crabes présents à profusion, les basiliques, iguanes et autres lézards.




- Pour mettre toutes les chances de votre côté, rendez vous dans le parc dès l’ouverture des portes (7h). Les animaux les plus craintifs ont naturellement tendance à fuir les chemins quand ils deviennent trop fréquentés (et on les comprends…).
- Écartez vous des sentiers principaux, vous aurez plus de chance de croiser des animaux. Moins il y a de monde, plus vous êtes discrets et attentifs, plus vous augmentez vos chances !
- Vous devriez également porter des tenues foncées, les couleurs vives pouvant faire peur à certains animaux, en particulier les oiseaux.
- Une paire de jumelles est toujours utile !
Silence, patience, écoute, observation sont les maitres mots.
Dernière petite recommandation, ne nourrissez pas les animaux et ne laissez pas trainer de nourriture ! D’une part c’est dangereux pour vous, cela peut rendre les singes agressifs (les morsures ne sont pas rares), d’autre part cela ne leur rend pas service. Leur régime alimentaire est très spécifique et vous pourriez les rendre malade (et fainéants…) en leur donnant du pain ou des bananes.
La flore n’est pas en reste avec une belle forêt primaire, incluant notamment l’emblématique Ceiba et l’arbre à pluie.

Le parc Manuel Antonio côté océan : des baleines, des dauphins, des tortues…
Côté océan, nous n’avons pas eu la chance d’observer les espèces emblématiques de la faune marine, malgré un tour en bateau dans la réserve. Il est en effet possible d’observer des baleines à bosse durant la bonne saison (de décembre à avril), des dauphins tachetés, à gros nez et des tortues marines.
Nous aurons tout de même bien profité de cette excursion en voilier pour admirer la côte et faire quelques belles séances de snorkelling. Les fonds marins sont assez bien conservés et de nombreux poissons tropicaux sont venus nous chatouiller les pieds.


Guide pratique – visite du parc national Manuel Antonio, que faire, que voir ?
- Horaires d’ouverture : 7h-16h (nous vous conseillons d’entrer dans le parc dès l’ouverture pour en profiter pleinement)
- Temps de visite : minimum 2h pour la visite du parc et 2h pour profiter des plages
- Prix : 15 $ l’entrée au parc Manuel Antonio / 25 $ le guide (sur place)

Accès / transports vers le parc national Manuel Antonio
Depuis Quepos (7km), des bus font l’aller retour jusqu’au village de Manuel Antonio et l’entrée du parc.
Des excursions organisées sont aussi possible depuis les principales villes touristiques du pays, mais nous vous conseillons de vous y rendre par vous même pour profiter du parc à votre rythme et éviter le pic d’affluence.
Plan du parc Manuel Antonio
Un plan du parc national Manuel Antonio est disponible en espagnol ici
Activités à proximité du parc national Manuel Antonio
Pour ceux qui souhaitent rester plusieurs jours sur place, de nombreuses activités sont proposées à proximité du parque Manuel Antonio et de Quepos.
Il est notamment possible de faire du snorkeling, de la plongée, du kayak, du surf et même du rafting.
Vous verrez probablement des scooters des mers et autres engins maritimes à moteur, mais je trouve ça moyen, surtout à proximité d’une réserve naturelle…
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Super photos ! Et vous avez vraiment vu plein d’animaux !! On vivait pas trop loin du Parc Manuel Antonio, mais plus dans les montagnes du Costa Rica. On a évidemment fait un tour dans le parc, mais pas vu autant d’animaux. Par contre, le Costa Rica pour la découverte de la nature et des animaux, il n’y a pas mieux.
Merci ! Oui, le Costa Rica est une destination phare pour la découverte des milieux naturels tropicaux. Son gros avantage, c’est la concentration de parc pour beaucoup facilement accessibles dans un tout petit territoire. Si on a un tout petit peu plus de temps, le voisin Nicaragua est très bien doté également, avec en plus une culture et une histoire très riches !
Bonjour
Effectivement, ce parc est très beau. Le jour ou nous l’avons visité il faisait chaud, mais il y a beaucoup d’ombre. Il faut prendre son temps, certains animaux sont cachés dans la végétation, et il faut être très attentifs. Les plages sont belles . C’est un très beau souvenir.
Salut,
J’avais juste la crainte que le parc ne soit trop fréquenté dans les années à venir, le tourisme explosant un peu partout en terme de fréquentation. Il n’y a qu’a voir en Asie du sud-est où cela devient vraiment problématique sur des sites comme Angkor, la baie d’Halong, les îles de Thailande etc. Le parc étant petit, il ne faudrait pas beaucoup pour que l’équilibre soit rompu et que la surfréquentation menace la pérennité du parc. Tu y étais quand ? C’était hors saison ?
Habitant en Suisse je trouve ça très surprenant de devoir payer pour se rendre en nature . 18$ pour voir la cascade du volcan arenal. Chez moi cela reste gratuit … et où va l’argent ?? 15$ pour se promener … se n’est pas là pura vida mais là pura dollars … mais cela reste magnifique mais abusif de
Bonjour Thiefaine,
Je comprends cette surprise, vous n’êtes pas la première à nous faire part de cela et cela mérite en effet réflexion.
Pour ma part, je pense que ce n’est pas si simple. Si en France ou en Suisse l’accès aux parcs naturel est gratuit, c’est que les couts de gestion sont payés par les habitants via les impôts. Nos modèles sont similaires et cela me convient très bien, permettant à la fois de sauvegarder ces espaces et les rendre accessibles au plus grand nombre.
Mais d’autres pays ont fait un choix différent, comme le Canada ou les Etats-Unis où les couts d’entretien, d’aménagement, de surveillance, d’étude sont supportés par les visiteurs tout ou partie.
Les pays moins développés eux n’ont pas une collecte d’impots aussi importantes qu’en Europe et les couts liés à la sauvegarde de ces espaces n’est rendue possible que grâce à l’argent apporté par le tourisme. L’exemple du COasta Rica est frappant, il y a fort à parier que ces espaces auraient disparu sans le tourisme « vert » qu’ils ont choisi comme modèle.
Souvent cela choque de devoir payer pour visiter un espace naturel, mais il ne faut pas oublier que cela représente un cout pour la société et que certains pays perçoivent même cela comme un manque à gagner (regardez le Brésil avec l’Amazonie en ce moment). Payer pour visiter un musée ne choque personne par exemple, pourtant c’est assez similaire au fond. Rendre payant cet accès à la culture coupe son accès à une partie de la population.
Il ne faut pas oublier que ces espaces naturels n’ont plus grand chose de naturel en réalité, les changements anthropiques étant tellement profond qu’un entretien permanent est nécessaire. On ne se doute pas forcément du travail qui est fourni, de creusement de mares, d’aménagement des chemins, de coupe d’arbre etc. qui sont (malheureusement) indispensables pour conserver ces milieux déséquilibrés pour leur énorme majorité.
Bref, dans un système idéal, oui cela devrait accessible gratuitement, comme les musées et tous les services publics, mais il y a un financement à assurer et chaque pays a ses propres réalités et modèles…
C’est aussi un moyen, certes mauvais, pour réguler l’afflux de visiteurs, ou de faire payer au prix fort les coins les plus touristiques pour financer ceux qui le sont moins.
Au final, ce que je veux dire, c’est que c’est un sujet complexe !
Je crois que je vais écrire un article à ce propos, afin de développer mon idée et pouvoir échanger à ce propos :)
Au Costa Rica, peut-on se baigner et bronzer nu, ou randonner nu, ou est-ce que les vêtements sont obligatoires?
Merci
Bonjour Hélène,
La nudité en public n’est pas dans la culture locale, même le monokini est mal perçu. Malgré tout, il y a quelques plages et hotels naturistes. Mais nous ne sommes pas très au fait sur ce point ! Peut être que les forums de voyageurs sauront mieux vous renseigner.
Bonne journée !
Bonjour,
Merci pour ces informations très utiles!
Petite question, j’ai pris mon temps, mais je ne vois pas d’animaux sur la photos.
Il y a il un indice?
Amicalement
Clément
Bonjour Clément,
Sur quelle photo vous ne voyez pas l’animal ? Peut être celle avec l’engoulevent car cet oiseau est le champion du camouflage.