Les aiguilles acérées des Dolomites nous faisaient de l’oeil depuis un bon moment. Admirer et randonner dans ces grandes barres rocheuses aux formes si particulières est un appel irrésistible pour les amoureux de la nature que nous sommes.
C’est parti pour une visite d’une semaine faite de randonnées dans les Dolomites autour de Cortina d’Ampezzo, suivie d’un road trip jusque dans la province du Belluno.
- De belles randonnées dans les Dolomites : le Parc naturel Dolomiti d’Ampezzo
- Randonnée de Cortina d’Ampezzo à Ra Stua
- Visiter Cortina d’Ampezzo, la reine des Dolomites
- Histoire et randonnée aux Cinque torri, un incontournable des Dolomites
- Prendre de la hauteur au rifugio Lagazuoi
- Randonnée du Dolomieu trail à val padéon autour de Cortina d’Ampezzo
- Randonner de ra valles jusqu’au lago Ghedina
- Guide tourisme – Visiter les Dolomites autour de Cortina d’Ampezzo, que voir ? que faire ?
- Comment se rendre dans les Dolomites et Cortina d’Ampezzo ?
- Quand visiter les Dolomites et Cortina d’Ampezzo ? A quelle saison ?
- Que voir, que faire dans les Dolomites autour de Cortina d’Ampezzo ?
- Où se loger dans les Dolomites à Cortina d’Ampezzo ?
- Nos bonnes adresses de restaurants à Cortina d’Ampezzo
- Prolonger son séjour par un road trip d’une semaine dans les Dolomites
Retrouvez toutes nos vidéos sur youtube
A partir de Venise, il ne nous faut que 2h pour rejoindre Cortina d’Ampezzo aussi dénommée la reine des Dolomites.
Quand le bus arrive, nous sommes tout de suite happés par l’écrin montagneux qui encercle la ville. Les sommets sont vertigineux et acérés, exactement comme on les imaginaient. Nous avons déjà des étoiles dans les yeux et les randos dans les Dolomites qui nous attendent vont continuer à nous émerveiller.
La nuit tombe déjà sur les reliefs qui s’estompent à mesure que l’obscurité gagne du terrain.
De belles randonnées dans les Dolomites : le Parc naturel Dolomiti d’Ampezzo
Dès le lendemain, nous attrapons nos chaussures de randonnées pour nous rendre au Parc naturel Dolomiti d’Ampezzo, un incontournable des Dolomites. Monica, guide naturaliste nous attend. Elle va nous aider à mieux comprendre le territoire, en savoir plus sur les spécificités géologiques et naturelles. Une bonne introduction sur les Dolomites qui sont bien plus que de jolies montagnes.
Nous nous laissons embarquer sur un sentier de randonnée qui mène à la cascade de Fanes. En chemin, Monica attire notre attention sur un arbre pris pour cible par les pics voraces. C’est étonnant de voir l’arbre encore debout tellement il est grignoté de toutes parts. Monica nous explique alors que tant qu’un arbre garde une continuité de son écorce horizontalement (la sève pouvant ainsi continuer à circuler), il ne meure pas. Heureusement pour celui ci car il n’aurait pas fait long feu autrement.
Le carnage boisé laisse place à la subtilité de minuscules orchidées qui tapissent les sous bois. La saison optimale pour les observer (le printemps) est passée mais il reste de très beaux spécimens. Je suis toujours fascinée par l’ingéniosité de ces plantes et leur délicatesse. Je garde donc les yeux rivés au sol, guettant les petites touches violacées. Sachez qu’à partir de 1500 mètres d’altitude, toutes les fleurs sont protégées. Nous capturons donc uniquement ces trésors avec nos yeux.
Après ces premières découvertes, le milieu se referme. Au cœur de la forêt, nous atteignons bientôt la cascade de Fanes. Sa hauteur est impressionnante tout comme le sentier étroit que l’on distingue à flanc de falaise.
On peut l’emprunter en étant accompagné et équipé. Nous scrutons les parois pour tenter d’observer un tichodrome échelette. Ce petit oiseau se plait ici et j’aimerai tellement le débusquer. Quand il vole, ses ailes se déploient laissant apparaître des ailes d’un rouge intense. Agile, il s’agrippe et se déplace avec une aisance insolente.
En savoir plus sur la randonnée jusqu’à la cascade di fanes depuis Cortina D’ampezzo
Randonnée de Cortina d’Ampezzo à Ra Stua
Avant d’aller explorer une autre partie du parc naturel Dolomiti D’Ampezzo, nous allons déjeuner à la spiaggia verde. Au bord de la rivière qui charrie des galets souris, des transats sont installés comme à la plage. Le bain de soleil parait insolite dans ce cadre montagnard. La vue est hypnotisante. Nous arrivons tout de même à détacher notre regard du panorama pour regarder la carte.
Nous profitons de la présence de Monica pour en savoir plus sur les spécialités locales comme les canederli (boulettes de pain garnies d’épinard, de fromage ou de speck), les casunzei (ravioli en croissant de lune fourré à la betterave ou d’autres légumes) ou bien encore les spätzles. La cuisine des Dolomites est fortement influencé par son ancienne appartenance à l’Autriche. Ne vous étonnez pas de voir à la carte des restaurants des goulashs réconfortants et des strudels acidulés.
Après ce bon repas, il est temps de découvrir une autre facette de ces paysages. Celle liée aux traditions pastorales. Sans le savoir nous avons déjà un pied dedans car le restaurant où nous déjeunons est une ancienne malga. Ce type de bâtiment servait à l’activité pastorale. Aujourd’hui, de nombreuses malgas ont une deuxième vie dans le domaine touristique. On y trouve des restaurants ou des hébergements.
On a parfois tendance à l’oublier, mais de nombreux paysages de montagnes sont le fait des activités humaines. Si les vaches ou brebis ne venaient pas pâturer par ici, la forêt reprendrait progressivement sa place et refermerait le milieu. L’élevage permet d’avoir une diversité de biotopes et favorise donc la biodiversité. Ceci reste vrai à condition que le ratio d’animaux n’entraîne pas une surexploitation des sols.
Comme pour chaque chose, il faut trouver un équilibre pour que l’humain et la nature s’entraînent dans un cercle vertueux. Durant notre balade, nous pouvons profiter d’un alpage à la vue époustouflante. Les vaches ont bien de la chance de pouvoir se prélasser ici. Ce ne sont d’ailleurs pas les seules.
Un sifflement strident trahit bientôt la présence dune marmotte. A pas de loup, nous nous approchons tout en gardant suffisamment nos distances pour ne pas effrayer cet animal que nous aimons tant.
En savoir plus sur la randonnée à Ra stua dans les Dolomites
Visiter Cortina d’Ampezzo, la reine des Dolomites
Après cette première journée exaltante, il est tant d’aller se balader dans les rues de Cortina d’Ampezzo et d’en apprendre plus sur elle. Ce qui interpelle au premier regard, c’est sa position exceptionnelle au creux des Dolomites, ces montagnes singulières classées au patrimoine mondial de l’Unesco.
Pour comprendre le visage de Cortina d’Ampezzo, il faut revenir en arrière et en apprendre plus sur son histoire. Son architecture et sa gastronomie ont été influencés par 400 ans d’occupation austro-hongroise. Les édifices colorés des rues principales me rappellent en effet notre séjour en Autriche.
Dès le XIXe siècle, elle commença a accueillir des curieux, explorateurs et scientifiques dans un premier temps, puis ensuite des aristocrates et membres des familles royales. Son histoire fût ensuite troublée par la première guerre mondiale où Cortina d’Ampezzo devint italienne. Le calme revenu, la réputation de Cortina ne fît que croître et le tourisme s’y développa. Aujourd’hui sa renommée n’est plus à faire, on la surnomme même la Reine des Dolomites.
Étant donné sa position stratégique, Cortina d’Ampezzo a su se faire une place sur la scène sportive internationale. Ce décor sensationnel est souvent utilisé pour des compétitions d’envergure comme les jeux olympiques et les mondiaux de ski.
Pour la découvrir, je vous recommande de vous perdre dans ses ruelles colorées, d’admirer les multiples détails des façades. En chemin, vous tomberez nécessairement sur la magnifique basilique Minore dei Santi Filippo e Giacomo et son clocher. Pour apprécier l’ambiance de Cortina, laissez vous tenter par un verre de prosecco en terrasse. Je peux vous le confesser ici, l’Italie est pour moi un des rares pays qui peut rivaliser avec la France sur le terrain de l’apéritif !
Nous prolongeons ce temps de convivialité par un excellent repas au Dolom’eats. Le décor chaleureux en bois nous enveloppe immédiatement. Il offre un cadre très agréable pour la dégustation des plats traditionnels de la région.
Histoire et randonnée aux Cinque torri, un incontournable des Dolomites
Le lendemain, il est temps pour nous de visiter une des stars incontestées des Dolomites. Un télésiège nous y amène facilement pour commencer une courte randonnée autour des Cinque torri.
Quand il s’approche de son point d’arrivée, nous voyons déjà les silhouettes majestueuses de ces tours de dolomie (la roche spécifique des Dolomites. Ce profil est spectaculaire, tout comme les alentours. Nous ne savons pas où regarder. La Tofana di Rozes agrippe ma rétine un moment mais je me recentre sur l’objectif du jour à savoir mieux connaitre ce lieu.
Au delà de leur photogénie, les Cinque Torri sont étonnantes d’un point de vue historique. Un musée à ciel ouvert va nous permettre de combler notre ignorance. Si l’ambiance est paisible, il n’en a pas toujours été question ici.
Les interstices de la roche, la position stratégique des sommets en ont fait la ligne de front entre italiens et autrichiens durant la première guerre mondiale. De part et d’autre de la montagne, les soldats se surveillaient, tapis et camouflés dans la roche. J’ignorais complètement ce pan de l’histoire. Pourtant les traces de tranchées, des restes d’abris et même d’un hôpital de fortune sont bien là pour nous le rappeler.
Même si le décor est somptueux, les conditions de vie devaient être terribles, particulièrement en hiver. Ce quotidien nous est conté via un parcours composé de différents panneaux. Cette facette des Cinque torri mérite qu’on s’y attarde aussi.
En continuant à faire le tour des Cinque Torri, la botanique et la géologie succèdent à la grande histoire. Les formes singulières des Cinque Torri sont dûes à la présence d’un sol argileux qui favorise le glissement de gros blocs de rocher. Ils sont bien connus des grimpeurs que vous verrez s’entrainer en hauteur (il suffit de lever la tête). S’initier à l’escalade dans un décor pareil est vraiment tentant, une autre fois peut être.
Ce sol argileux est également propice pour le développement d’une flore spécifique. Regardez bien autour de vous, la diversité des plantes et fleurs est aussi vertigineuse que les falaises. Selon les saisons, les fleurs se relaient dans un ballet chamarré.
Au printemps, les prairies explosent de couleurs, un véritable tableau impressionniste. Durant notre passage en été, les fleurs étaient aussi bien présentes. Jacinthe, gentiane, achillée, myosotis, ancolie… La liste des espèces donne le tournis.
Depuis le rifugio Scoiattoli, nous continuons à contempler ces étendues fleuries qui caressent les Cinque torri. La vue y est époustouflante, le repas généreux. Une belle manière de conclure cette randonnée aux Cinque Torri.
Prendre de la hauteur au rifugio Lagazuoi
Depuis les abris militaires des Cinque Torri nous avions en ligne de mire le Lagazuoi perché à 2835 mètres d’altitude. De là, nous distinguions à peine la télécabine qui mène à son sommet. Au vue du dénivelé brutal, il nous semblait même impossible qu’il puisse y en avoir une. Elle existe pourtant. En montant à l’intérieur nous sommes vraiment impressionnés voire légèrement flippés. La télécabine monte quasi à la verticale et dans le brouillard qui plus est.
A l’arrivée, nous sommes heureux de retrouver la terre ferme. L’ambiance est énigmatique, la brume danse et dévoile au gré de ses envies le paysage.
De discrètes cavités égrainent la montagne, notre guide nous explique qu’elles marquent l’itinéraire d’un long tunnel creusé au moment de la guerre. Il fait 400 mètres de dénivelé et permettait de rejoindre la vallée sans être repéré. Les ouvertures étaient autant de miradors pour surveiller l’ennemi.
Tout comme du côté des Cinque Torri, des installations permettent d’en apprendre plus sur cette période de l’histoire. On peut notamment s’engouffrer dans le tunnel pour une immersion sonore très puissante. En progressant de quelques mètres, on prend toute la mesure du travail titanesque qu’il a fallu pour achever cet ouvrage et les conditions précaires des hommes qui se postaient ici.
Aujourd’hui, il est possible de randonner sur la totalité du tunnel. Pour cela, il faut être équipé d’un casque et d’une frontale (renseignez vous auprès de la télécabine) et suivre ensuite le tunnel. Cette expérience de randonnée dans l’obscurité, courbé, dans le ventre de la montagne doit être très insolite et surtout intense.
De notre côté, nous profitons des espaces grandioses désormais découverts où volent des chocards loquaces.
Randonnée du Dolomieu trail à val padéon autour de Cortina d’Ampezzo
Ces premières explorations ont attisé notre curiosité naturelle pour la géologie. Dans le paysage alpin, les Dolomites se distinguent par leur géologie. Elles sont en effet composées d’une roche obtenue par un procédé chimique particulier : la dolomie. Son nom vient d’un géologue français Déodat de Dolomieu qui a décrit en premier cette roche dans un article publié en 1791.
Il y a 240 millions d’années, cet univers était océanique, des barrières de corail étaient recouvertes de temps à autre par des coulées de lave.
Puis différentes couches de calcaire, dolomie et marne se sont superposées durant des millions d’année. Elles ont jailli au moment du choc entre les plaques tectoniques africaine et européenne il y a 20 millions d’années. Cette origine marine explique pourquoi on trouve de nombreux fossiles dans la région.
Cette facette paléontologique se découvre au musée Rinaldo Zardini qui expose toute la palette de fossiles (poissons, mollusques, coraux … ) typique des Dolomites.
Nous allons d’ailleurs randonner sur les traces de Déodat de Dolomieu en empruntant le sentier qui porte son nom. Depuis le rifugio Faloria (accessible en télécabine depuis Cortina), cet itinéraire s’insinue sur le mont Faloria à travers la forêt. Des percées dévoilent des vues incroyables sur Cortina d’Ampezzo et les montagnes célèbres qui l’encerclent. A certains points de vue, les flancs du mont Faloria se distinguent parfaitement. On peut ainsi observer les rayures de la roche qui marquent le processus de superposition caractéristique de la Dolomie. La brume s’invite dans notre escapade et voile d’une ambiance fantomatique le chemin.
Un cri aigu retentit, nous figeant sur place. En le localisant, nous apercevons alors un chamois à flanc de falaise. Il est aussi surpris que nous de cette rencontre. Pour ne pas le déranger, nous restons immobiles pour qu’il puisse reprendre ses occupations.
Le lendemain nous reviendrons au même endroit un peu avant le coucher du soleil pour tenter de l’observer de nouveau. Nous aurons alors la chance de le voir errer sur le sentier de randonnée. Attention, s’il vous surprend, il n’hésitera pas à vous éloigner en poussant des cris stridents.
Après cette interlude caprine, la randonnée reprend, jalonnée de découvertes florales de toutes sortes. Je ne peux m’empêcher de les cueillir, virtuellement bien sûr, par l’entremise de mon appareil photo. Ainsi, les prochains pourront en profiter à loisir et l’équilibre de cet écosystème sera respecté.
Nous atteignons bientôt un autre téléphérique (au niveau de rio Gere) qui va nous porter jusqu’au Rifugio Son Forca d’où part un autre itinéraire de randonnée moins connu : Val Padeon. 7km nous attendent dans cette vallée fleurie cernée par d’imposants sommets. Nous y croisons peu de monde, si ce n’est quelques vaches et beaucoup de fleurs.
Ce décor champêtre change de celui abrupte et magistral qu’on a l’habitude de voir dans les Dolomites. Nous nous laissons porter par cette douce ambiance, le clapotis des minces filets de rivière, le pépiement des oiseaux. Mais comme souvent en montagne, l’atmosphère peut vite changer de camp. Les nuages se font de plus en plus menaçants.
N’ayant que peu d’attrait pour la marche mouillée, nous hâtons le pas pour rejoindre le rifugio Ospitale. Les genoux crissent un peu, mais nous arrivons à temps pour nous attabler au restaurant avant que ne tombe l’averse. Un timing parfait. Nous déjeunons de copieux plats locaux accompagnés par une mélopée pluviale.
Nous rejoignons ensuite notre hébergement au rifugio faloria pour poursuivre l’émerveillement du coucher de soleil. En nous baladant autour du refuge, des tâches brunes dans un entrelacs de rochers attirent notre attention. Ce sont des chamois, la famille au complet ! Le téléobjectif mis en place, nous les épions sans les déranger. Leur élégance me fascine, leur agilité est déconcertante. Nous mesurons le privilège de pouvoir les observer un si long moment, les chamois étant réputés très craintifs.
Ces quelques nuits au rifugio Faloria ont été magiques. En été, le refuge est peu fréquenté, nous avions une vue imprenable sur Cortina d’Ampezzo, les chamois au réveil, et des couchers de soleil que rien pour nous chaque soir.
L’endroit est très chaleureux et les chambres bien optimisées et confortables. Ce que nous avons également beaucoup apprécié, ce sont les repas. Nous nous sommes régalés tous les soirs avec des plats différents.
Randonner de ra valles jusqu’au lago Ghedina
Visiter les Dolomites sans avoir vu un de ses nombreux lacs émeraudes aurait été dommage. Pour la dernière journée, on se met donc en tête d’aller randonner vers un lac made in Dolomites. N’étant pas motorisés pour ce séjour, nous composons avec les transports en commun.
Nous avions jeté notre dévolu sur un premier lac, mais la météo en a décidé autrement. A cause du vent, le téléphérique nous permettant de rallier Cortina (car nous étions logés au rifugio Faloria) ne fonctionnait pas au début de la matinée. Notre départ tardif nous a mis sur un autre itinéraire, celui du lago Ghedina.
Avant de rejoindre le début du sentier, nous profitons du téléphérique pour atteindre Ra valles presque au sommet du Tofane. D’en haut, inutile de vous dire que la vue est incroyable. En été, le décor est y lunaire. Des pierriers gris pâles recouvrent le sol, cet univers est presque hostile. Une beauté presque menaçante.
Encore saisis par cette vision, nous redescendons d’un cran pour démarrer la randonnée jusqu’au Lago Ghedina. La fraîcheur de la forêt enveloppe nos pas. Une végétation exubérante tapisse les sous bois. Quelques conifères nous chatouillent au passage.
Le lago Ghedina, bien que petit, a beaucoup de charme. Une jolie carte postale dans laquelle se trouve aussi un restaurant au bord de l’eau. Son menu nous met l’eau à la bouche et nous cédons à la tentation d’un déjeuner romantique avec vue sur le lac. Le moment est délicieux et nous offre une pause pour nous remémorer l’intégralité de ce beau séjour dans les Dolomites autour de Cortina d’Ampezzo.
En savoir plus sur notre randonnée au Lago Ghedina dans les Dolomites
Déjà, il nous tarde de revenir.
<