A l’aéroport, l’annonce d’une hôtesse de l’air donne le ton : embarquement immédiat pour Fuerte Aventura ! Nous espérons que le prénom écorché de Fuerteventura augure une visite pleine d’émotion. En attendant, cela nous fait sourire.
Quelques heures plus tard, depuis l’avion, Fuerteventura dévoile son caractère lunaire et volcanique. Les reliefs nus, ocrés semblent perdus dans le grand océan. A regarder de plus près, les villes et les villages, nous avons une certitude, l’île reste sauvage. A nous d’aller l’explorer et découvrir que voir, que faire à Fuerteventura.
- Balade dans le sud de Fuerteventura, de l’océan jusqu’aux étoiles
- De Pajara à Betancuria, le cœur rural de Fuerteventura
- Découvrir le nord de Fuerteventura : Des dunes Corralejo et El cotillo
- Nos conseils pour visiter Fuerteventura (transports, que voir, que faire …)
- Quand visiter Fuerteventura ? Quelle est la meilleure saison ?
- Comment se rendre à Fuerteventura ?
- Louer une voiture à Fuerteventura
- Faire du vélo à Fuerteventura
- Se déplacer en bus à Fuerteventura
- Tenter le stop à Fuerteventura
- Faire un tour à la voile autour de Fuerteventura
- Comment aller à Cofete sur la péninsule de Jandia ?
- Est-ce que Fuerteventura est adaptée à un voyage avec des enfants ?
- Où se loger à Fuerteventura ? Notre sélection d’hôtels à Fuerteventura
- Les plus beaux spots pour observer le coucher de soleil à Fuerteventura
- Que faire à Fuerteventura ? Quelles activités ?
Une courte introduction vidéo pour se mettre dans l’ambiance avant de visiter Fuerteventura
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Balade dans le sud de Fuerteventura, de l’océan jusqu’aux étoiles
Dès notre arrivée, direction le Sud. C’est la péninsule de Jandia, en partie, qui nous a attirés par ici. C’est l’une des régions les plus préservées de l’île. Nous avons posé nos valises dans le village de La Lajita, qui présente deux grands avantages : il est idéalement situé pour explorer le sud de l’île et conserve une véritable vie locale, loin des stations balnéaires de masse.
Ce voyage en amoureux est une première pour nous depuis 4 ans. Le temps semble s’étirer, nous n’avons plus d’horaires, seule la course du soleil guide nos escapades. Même si nous adorons voyager avec notre fils, ce séjour a un petit goût de liberté retrouvé.
Préludes colorés à La Pared
En fin d’après-midi, c’est justement le soleil que nous partons traquer. Après avoir étudié la carte, nous choisissons un endroit qui, de par sa localisation, semble parfait pour observer un beau coucher de soleil. Direction La Pared, à l’extrême nord de la péninsule de Jandia. Le décor nous séduit immédiatement : une côte aux reliefs escarpés qui se succèdent à l’infini. Au loin, les monts plus élevés du parc naturel de Jandia se dessinent. Ce paysage spectaculaire est le repère de nombreux surfeurs venus ici tenter de dompter quelques vagues agitées.
Avant que le soleil ne décline dans une explosion de couleurs, nous parcourons ce sol dénudé par le vent tenace qui sévit ici. Seules quelques touffes de fleurs jaunes disséminées de manière éparse résistent tant bien que mal. Ce décor lunaire, nous l’avions pressenti, est idéal pour un coucher de soleil digne de ce nom.
C’est ainsi, que nous commençons l’année 2019. Notre sentiment d’être sacrément chanceux d’être là contrecarre les assauts iodés du vent.
Pour cette deuxième journée, nous allons nous rapprocher de la péninsule de Jandia pour l’observer… depuis la mer. Nous partons pour une initiation à la navigation à la voile avec Flounder sailing pour quelques heures.
S’initier à la voile à la péninsule de Jandia
C’est depuis le port de Morro Jable, principale station balnéaire du sud, que commence cette croisière. Nous avons de la chance, les conditions de navigation sont parfaites. Pendant quelques heures, il ne nous reste plus qu’à profiter du moment, ressentir les mouvements du bateau, admirer le paysage et siroter des boissons plus ou moins alcoolisées. Sylvia, notre skipper pour la journée, nous transmet son enthousiasme. Son sourire radieux nous met immédiatement à l’aise.
Nous participons chacun à tour de rôle aux différentes manœuvres : hisser les voiles, enrouler les cordes et accomplir tout un tas d’autres manipulations dont je ne connais pas les termes techniques. Ce voilier est plus petit que celui sur lequel nous avions navigué près de chez nous à Pornic. Le vent le fait pencher généreusement, offrant quelques sensations bien agréables.
Sylvia me prête un bracelet avec un point de compression à mettre sur mon poignet, censé prévenir le mal de mer. Je ne pourrai pas dire si cela a été efficace, car j’avais déjà pris un comprimé en prévention, mais je pourrais envisager de l’ajouter à mon arsenal contre le mal de mer pour la prochaine fois.
Le bateau glisse silencieusement sur l’eau, nous scrutons attentivement la surface à la recherche de signes de vie, qui pourraient indiquer la présence de dauphins. Bien que ce ne soit pas la saison la plus favorable, on ne sait jamais. Sylvia est en contact avec d’autres skippers et pêcheurs pour recueillir leurs observations. Même si l’idée de voir des dauphins m’enthousiasme, je préfère ne pas trop m’y attendre et je me laisse plutôt captiver par le panorama saisissant de la péninsule. Le contraste entre la densité des maisons blanches de Morro Jable et les montagnes désertique est superbe. Mes yeux se portent naturellement vers cette terre rouge et mystérieuse qui borde l’eau cristalline.
D’ailleurs, il est temps de s’essayer au snorkeling. Cependant, pour une frileuse pathologique de mon espèce, l’eau est fraîche à cette saison . Mais je tiens à vivre l’expérience jusqu’au bout et j’ai ma fierté d’aventurière (un peu d’auto dérision !), alors j’enfile mon maillot de bain et je me jette à l’eau non sans avoir dévoré l’apéro servi par Sylvia.
Sur mon échelle de la frilosité, c’était glacial ! Je suis transie de froid mais je persévère, il paraît « qu’une fois qu’on est dedans, elle est bonne ». Eh bien non ! En grelottant, je met mon masque, satanés poissons, ils ont intérêt à être là ! Eh bien, non ! Ils ont du aller se réchauffer ailleurs les filous.
Seb oscille entre hilarité et inquiétude. Je lui ordonne d’immortaliser ce moment de bravoure sur le champs. Pas question d’hésiter, il me tarde de regagner le bateau. Avantage de cet exploit ? Personne n’ose me refuser un verre de prosecco supplémentaire !
Nous regagnons le port, ce fût une belle parenthèse pour découvrir l’île autrement et pour s’initier à la navigation sur un voilier.
Réserver un tour en voilier avec Flounder sailing
En alternative : balade en bateau à fond de verre depuis Morro Jable
Sur la route d’Ajuy, le ciel dans tous ses états
Après une petite sieste (ne nous jugez pas), nous avons bien envie de réitérer une belle expérience de coucher de soleil comme la veille. Notre dévolu se penche sur Ajuy, connue ici pour ses grottes. Sur la route, nous croisons un mirador, nous ne pouvons résister. Au sommet, nous sommes récompensés par une vue à 360° et nous apprenons que ce mirador est idéal pour observer les étoiles une fois la nuit tombée.
En attendant que la pénombre s’installe, nous ne perdons pas notre objectif de vue et filons vers Ajuy. Le soleil est déjà bien descendu sur l’horizon. Une belle lumière illumine les falaises alvéolées, toutes de craies vêtues, le plus ancien morceau de roche de l’île ! Pour découvrir les grottes, il faudrait poursuivre le sentier mais il est déjà trop tard. Le spectacle des vagues se fracassant sur les falaises nous consolera sans difficulté.
Pour finir en beauté, nous décidons de repasser au mirador astronomique de Sicasumbre. Et effectivement, le ciel étoilé est intense et lumineux, à l’image de cette journée.
La route scénique jusqu’à Cofete
Si la balade d’hier nous a permis d’effleurer les contours de la péninsule de Jandia, nous avons désormais envie d’en découvrir plus. Pour cela, nous empruntons quelques pistes poussiéreuses, à quelques kilomètres de Morro Jable. La route se divise : l’une mène au phare de la pointe de Jandia, l’autre à la plage de Cofete. Nous optons pour la seconde.
Après quelques sueurs froides dans les passages les plus étroits et quelques frayeurs pour la voiture, nous arrivons enfin au point de vue sur Cofete. Si j’utilise parfois l’expression « à couper le souffle », elle prend tout son sens ici. J’ai eu cette sensation physique en descendant de la voiture. L’immensité du paysage, ses contrastes saisissants : la roche noire volcanique, le sable immaculé, et ce bleu cobalt de la mer. Des kilomètres de plages s’étendent devant nous, se perdant dans un voile de chaleur et de poussière.

La mer s’infiltre sur le sable, formant un cœur azur, tandis que la route sinueuse serpente à travers la roche volcanique. Il n’y a pas de plus belle œuvre que celle de la nature. Il nous reste encore quelques kilomètres avant d’atteindre la plage, et le chemin devient de plus en plus étroit. Un versant, protégé par le soleil et le vent, accueille les premiers cactus depuis notre départ. Puis, un village surgit, comme une vision improbable. Si l’endroit est touristique, il échappe à la foule grâce à cette portion de route non asphaltée (et, je l’espère, qu’elle le restera), freinant ainsi les ardeurs de certains.
Nous pouvons à notre aise chercher un coin de tranquillité dans l’immensité de la plage. Ça et là, quelques murets de pierres circulaires, typiques de la région, offrent aux vacanciers un refuge contre le vent. Une belle astuce qui se fond parfaitement dans le paysage. Pour parfaire ce décor du bout du monde, un cimetière enseveli et une vieille bâtisse viennent ajouter une touche d’authenticité.
NB : si vous avez une voiture de location (même un 4×4), il est interdit d’emprunter les routes non bitumées. Ce qui est le cas sur la péninsule à Cofete, vous ne serez pas assuré. Il faut donc y aller en excursion si vous souhaitez rester dans la légalité.
Pour conclure cette belle journée, nous aurions pu simplement rentrer mais l’île nous rend bien trop curieux. Elle nous appelle à faire un petit crochet par le phare de la Entallada. En y allant, nous ne soupçonnions pas un seul instant que la route serait si sinueuse et le phare si haut perché. Nous aimons être surpris ainsi.
De Pajara à Betancuria, le cœur rural de Fuerteventura
Pour cette journée, nous allons rejoindre l’île de Lanzarote (nous avions eu du mal à nous décider entre les deux îles). Nous empruntons la route FV 30 qui sillonne le centre de l’île. Elle est réputée pour être scénique et ce n’est pas moi qui dirait le contraire. Elle nous amène dans le cœur rural de l’île, trop souvent délaissé pour la côte. Il y a pourtant de quoi faire à Fuerteventura côté terre !
Sur la route des cultures et des moulins
C’est ici, que les quelques cultures de l’île peuvent espérer prospérer. Le vent y est moins fort, ce qui n’empêche pas les agriculteurs de se doter de stratagèmes pour contrecarrer ses assauts. Des murets de pierres pour protéger les légumes, mais aussi retenir l’eau, égrènent le paysage. On voit également des carrés entiers de plantations sous des serres bricolées en film plastique évitant l’attaque du vent.
Revoir un peu de vert dans cette mer terreuse nous fait le plus grand bien. C’est aussi ici que les villages traditionnels font vivre l’âme des canaries, bien loin des stations balnéaires aseptisées.
Cette route est propice aux arrêts au hasard d’un paysage qui vous enchante ou d’un mirador organisé. Celui de Betancuria, en particulier, offre une vue spectaculaire. Au-delà des montagnes qui se succèdent sans fin, une oasis verdoyante se dévoile dans la vallée. C’est la première fois que nous voyons autant de verdure à Fuerteventura, un véritable contraste avec le reste de l’île. Le terme « oasis » prend tout son sens ici. Il n’y a pas vraiment d’histoires à raconter sur cette portion de route, juste des moments de pure émerveillement.
Douce flânerie à Bétancuria
Pour déjeuner, nous nous arrêtons à Betancuria. À midi, le soleil projette des ombres profondes qui contrastent avec les murs d’un blanc éclatant. Les fleurs, éclatantes, semblent presque nous défier, conscientes de leur privilège d’évoluer ici. Le village, bien qu’indéniablement touristique, ne manque pas de charme, et nous nous laissons séduire. Nous nous perdons dans les ruelles et les cours, nos regards attirés par les moindres détails (cactus et enseignes incroyablement photogéniques).
Nous reprenons notre route pour un ultime arrêt (pour l’instant) à Fuerteventura, le mirado de Morro Velosa. Si les montagnes dominent le Sud, autour de Morro Velosa, c’est une plaine immense qui se dessine. L’infini y trouve un autre visage. Tandis que Sébastien tente un timelapse malgré le vent intense, je me réfugie à l’intérieur du Mirador. D’ici, on peut admirer la vue au chaud et aussi s’instruire sur la géologie, la faune et la flore de l’île, ou comment conjuguer l’utile à l’agréable.
Découvrir le nord de Fuerteventura : Des dunes Corralejo et El cotillo
Quelques jours plus tard, après notre infidélité avec la célèbre Lanzarote, nous voici revenus pour une journée à Fuerteventura avant de reprendre notre avion. Nous ne voulions pas manquer le nord de l’île, souvent vanté, dans les récits et les guides.
Déception à Corralejo et son parc naturel
Peut être que le temps nous a manqué pour apprécier Corralejo et ses dunes. Peut être que nous étions encore imbibés de l’esthétique préservée de Lanzarote. Mais nous n’avons pas su aimer Corralejo et ses quelques hôtels aux proportions inhumaines défigurant selon nous ce magnifique paysage. Malgré la beauté des dunes, nous n’avons pas pu faire abstraction des ces verrues architecturales. Nous aurions dû nous éloigner un peu plus de la ville, ce que je vous conseille si vous voulez contempler les dunes de Corralejo.
Consolation à El cotillo
Échaudés, nous avons préféré fuir vers El Cotillo, une station balnéaire aux dimensions plus raisonnables.
La « playa chica » accueille notre exil. Sable blanc, mer turquoise et murets de pierre noires, éléments qui dialoguent avec grâce. Une falaise au loin attire notre regard, n’y aurait il pas une plage sauvage à y trouver, un de ces secrets bien gardés ?
Notre gps comme boussole, nous trouvons le chemin qui se termine en piste poussiéreuse. Les breaks et vans confirment notre première intuition, c’est un repère à surfeurs. La plage est secouée par de jolis rouleaux, elle se termine par des falaises crénelées. Le ciel est gris nuage, notre dernier coucher de soleil ne s’annonce pas sous les meilleures hospices. Nous patientons un moment avant de battre retraite.
Dans notre dos, le ciel se métamorphose, des lueurs rosées apparaissent. En nous retournant, nous sommes stupéfaits des couleurs du ciel. En une fraction de seconde, le ciel s’est empourpré, le sable mouillé est devenu huile. A une minute près, nous aurions raté un des plus beaux couchers de soleil de notre vie.
L’île de Lobos
L’île de Lobos est accessible en ferry depuis le port de Corralejo (10 minutes de trajet). Cette petite pépite volcanique abrite de magnifiques plages de sable blanc bordées d’eau translucide. En raison de sa taille, il est facile d’en faire le tour à pied et de profiter de paysages préservés, notamment son phare. Plusieurs sentiers balisés permettent d’explorer la faune et la flore locale, et je vous recommande particulièrement celui qui mène à la Caldera, le point culminant de l’île, où la vue est imprenable. Pensez à amener de quoi vous protéger du soleil car il n’y a pas un soupçon d’ombre sur l’île. Sa richesse sous-marine en fait également un lieu idéal pour la plongée et le snorkeling. Les surfeurs pourront aussi y trouver leur bonheur, notamment sur la côte sud-est. L’île offre une parenthèse de tranquillité dans un cadre naturel, loin des grandes stations balnéaires du nord de Fuerteventura. Il est important de noter que les seules infrastructures (toilettes, restaurants) se trouvent près de l’embarcadère, alors soyez prévoyant lors de votre visite. Vous pouvez la visiter en indépendant en prenant le ferry ou bien opter pour une croisière en catamaran.
Réserver son billet de ferry pour l’île de Lobos
Réserver une journée en catamaran autour de l’île de Lobos
Nos conseils pour visiter Fuerteventura (transports, que voir, que faire …)
Voici la carte qui regroupe tous les sites que nous avons visité sur l’île. De quoi donner des idées pour savoir que voir et que faire à Fuerteventura. Bien entendu, elle est non exhaustive mais donne déjà un très bel aperçu.
Quand visiter Fuerteventura ? Quelle est la meilleure saison ?
La meilleure période pour visiter Fuerteventura dépend de vos centres d’intérêt. Il fait beau toute l’année sur l’île et vous n’aurez jamais vraiment froid (bien qu’il puisse faire un peu frais en altitude quand il y a du vent, un coupe-vent suffira amplement).
Si vous y allez pour la baignade, sachez que l’eau reste assez froide, même au cœur de l’été, en raison des courants marins. Les températures extérieures peuvent toutefois dépasser les 30°C et parfois frôler les 40°C… C’est aussi la saison la plus touristique, notamment en juillet et août.
En hiver, bien que l’eau soit trop froide pour se baigner et que le vent soit plus présent, les températures sont idéales pour la randonnée. C’est aussi la période idéale pour les sports nautiques comme le surf, le kite-surf, le windsurf ou la voile… Bref, pour un séjour plus actif. Le pic de fréquentation touristique a lieu pendant les fêtes de fin d’année et début janvier, mais cela reste calme. En dehors des grandes stations balnéaires, nous n’avons franchement pas croisé grand monde.
Comment se rendre à Fuerteventura ?
Venir à Fuerteventura en avion
Si vous allez directement à Fuerteventura, vous devrez très probablement prendre l’avion. De nombreuses compagnies proposent des vols réguliers à des prix très attractifs. C’est une destination économique de ce point de vue.
Trouver un billet d’avion vers Fuerteventura au meilleur prix
Venir à Fuerteventura en ferry / rejoindre les autres îles des Canaries
Les îles de Lanzarote, Fuerteventura, Gran Canaria et Ténérife peuvent se relier en ferry (parfois avec escale). La palma, la gomera et El hierro sont accessibles en ferry depuis Ténérife.
La plupart des ferries acceptent les voitures et sont confortables.
Il existe aussi des liaisons avec l’Espagne si vous avez du temps !
Réserver un transport en ferry depuis / vers Fuerteventura
Louer une voiture à Fuerteventura
Pour se déplacer à Fuerteventura, la voiture reste la meilleure option, bien qu’elle ne soit pas la plus écologique. Vous pouvez tenter le stop ou utiliser les transports en commun, mais il ne faudra pas espérer pouvoir faire autant de choses qu’avec une voiture. Mais après tout, c’est peut être mieux…
Si vous choisissez de louer une voiture, il y a quelques particularités à prendre en compte. Dans l’ensemble, ce n’est pas très cher, mais il faut bien regarder en détail avant de choisir son loueur, attiré par des prix attractifs.
Nous avons l’habitude d’utiliser le comparateur discover cars qui est a mon sens le plus exhaustif, offre les meilleurs prix et surtout permet d’inclure l’assurance zéro franchise dans les critères de tri, ainsi que le type de carte de paiement (c’est les seuls à le faire à ma connaissance, or c’est un des gros pièges à éviter pour ne pas se retrouver obligé de payer leur assurance 0 franchise très cher sur place).
Aussi, beaucoup de loueurs vous interdirons de passer d’une île à une autre avec votre voiture de location, ou bien vous réclameront une surprime importante (attention, les plaques sont vérifiées à l’embarquement des ferrys).
Notre conseil : le comparateur discover cars, qui propose le plus de choix, les meilleurs prix et une couverture complète pas chère en option
L’autre alternative, c’est de passer directement par un loueur (certains loueurs locaux ne sont pas dans les comparateurs ou courtiers), mais de souscrire l’assurance complémentaire zéro franchise de serenitrip. Ca ne vous coutera que 7,6 €/ j ou 96,5 € par an si vous voyagez longtemps ou souvent. Pour avoir souscrit chez eux et avoir eu un accrochage (par ma faute), je peux vous dire que le service est efficace et très rapide.
Vous prévoyez de rouler sur des routes non goudronnées ? C’est interdit par tous les loueurs, sans exception, même si vous louez un 4×4 ! Mais beaucoup le font, alors c’est à vos risques et périls. Sachez que vous ne serez pas assuré si vous tombez en panne sur une route en terre…
Faire du vélo à Fuerteventura
Les cyclistes sont très nombreux à Fuerteventura et il y a beaucoup d’incitations auprès des automobilistes pour qu’ils soient vigilants à leur présence. Il y a pas mal de pistes dédiées aux vélos, mais vous devrez souvent partager avec les automobilistes, pas toujours très prudents.
Se déplacer en bus à Fuerteventura
Nous avons vu de nombreux arrêts de bus dans l’île. Pour connaître la fréquence des différentes lignes, vous pouvez consulter le site de Tiadhe regroupant toutes les informations.
Tenter le stop à Fuerteventura
Vue la configuration des routes et la fréquence de circulation, je pense qu’il est tout à fait possible de faire du stop facilement. Nous avons pris deux fois des auto stoppeurs, dont une fois des locaux.
Faire un tour à la voile autour de Fuerteventura
Il existe différentes compagnie qui propose des balades en bateau à voile pour s’initier ou tout simplement accéder à des îles. Flounder sailing nous a invité à tester une de leur prestation, celle dont nous parlons dans l’article. Nous avons été séduit par le bateau, l’accueil et toutes les délicates attentions. Il s’agit d’un beau moment pour lâcher prise et contempler Fuerteventura depuis la mer.
A partir de 69 euros par adulte et 52 € pour les enfants de moins de 9 ans. Ce tarif comprend le transfert depuis votre hôtel, des snacks et boissons à bord, la dégustation de fromages locaux et le matériel de snorkeling. Il y a des excursions à différents moments de la journée.
Il y a bien sûr d’autres options, notamment si vous partez d’un autre port ou préférez une croisière motorisée. Nous vous conseillons de chercher votre bonheur sur le site getyourguide, les tarifs sont les mêmes qu’en direct et vous aurez beaucoup de choix avec des avis réels (plus fiables que tripadvisor en tout cas…).
Réserver un tour en voilier avec Flounder sailing ou rechercher une excursion en bateau à Fuerteventura
Comment aller à Cofete sur la péninsule de Jandia ?
Pour se rendre jusqu’à la plage de Cofete, il y a 3 options :
- En voiture : attention, l’assurance des voitures de location ne couvre pas les chemins non bitumés (même si vous louez un 4×4…), comme c’est le cas pour Cofete.
Il faut compter 21 km depuis Morro Jabble.
- En bus : en janvier, il y avait deux bus (n°111) par jour qui partaient de Morro Jable et deux bus retour par jour à partir de la plage de Cofete.
- En excursion organisée : des agences proposent de visiter la péninsule à bord de 4×4. Je pense que des véhicules classiques pourraient suffire, mais bon, ça fait doit faire plus « aventure »…
Est-ce que Fuerteventura est adaptée à un voyage avec des enfants ?
Fuerteventura est une destination idéale pour les familles avec enfants, grâce à ses grandes plages de sable. L’île propose aussi de nombreuses activités adaptées aux plus jeunes, comme des excursions en bateau pour observer les dauphins, des parcs naturels à explorer, ou encore des attractions. De plus, de nombreux hôtels sont équipés de clubs enfants et d’aires de jeux, garantissant un séjour agréable pour toute la famille.
Où se loger à Fuerteventura ? Notre sélection d’hôtels à Fuerteventura
Hotel ver El Cotillo / nord de Fuerteventura
Helene Holidays – gamme moyenne
Un hotel boutique à taille humaine comme nous les adorons. Une décoration soignée, un personnel aux petits soins, du calme et une belle piscine.
renseignements et réservation
Bahiazul resort – haut de gamme
Des villas magnifiques pour un grand confort, avec même pour certaines une piscine privée. Une adresse magnifique pour un séjour luxe calme et volupté au nord de Fuerteventura, tout proche des plages.
Hotel vers Castillo caleta de fuste / centre de Fuerteventura
El Mirador – moyenne gamme
Un classique de Fuerteventura à l’excellent rapport qualité/prix. Des chambres spacieuses et bien décorées pour un hotel placé hors de la ville en bord de mer.
Sheraton Fuerteventura
Si vous cherchez un resort d’où vous n’aurez plus envie de bouger, le sheraton est surement ce qu’il vous faut. Ce complexe haut de gamme propose tous les services dont on peu rêver (spa, golf…) sans pour autant donner l’impression d’être une grosse machine impersonnelle comme beaucoup de grands resorts. Une valeur sûre qui propose des prestations haut de gamme à des tarifs raisonnables.
Hotel vers Morro Jable / sud de Fuerteventura
Cooee Taimar – moyenne gamme
Un magnifique hotel aux lignes épurées modernes, de taille idéale pour garantir un calme impeccable tout en offrant des infrastuctures et services impeccables. Un rapport qualité prix imbattable.
XQ El palacete – haut de gamme
Peut être le plus bel hotel de Fuerteventura. Tout est soigné dans cet hotel, que ce soient les infrastructures, la décoration, les services… Avec un accès direct à la plage. Difficile de trouver mieux !
Les plus beaux spots pour observer le coucher de soleil à Fuerteventura
Voici notre liste des plus beaux endroits pour observer le coucher de soleil à Fuerteventura (testé et approuvé !) :
- La Pared
- Ajuy
- El Cotillo et la plage de « El ajibe de la cueva »
- Mirador astronomique de Sicasumbre (vue à 360°)
- Mirador de Betancuria
Que faire à Fuerteventura ? Quelles activités ?
Après avoir lu ce looong article, vous aurez déjà une belle idée sur que faire à Fuerteventura. Nous avons également suggérées quelques activités, comme la randonnée ou la croisière en en voilier. Mais il y a encore beaucoup d’autres possibilités ! Comme la plongée, le parapente, des sorties culturelles, vélo électrique etc.
Nos suggestions d’activités / sorties à Fuerteventura :
- sortie observation des dauphins vers Morro Jable
- croisière en voilier vers la péninsule de Jandia, en bateau à fond de verre ou en catamaran vers l’île de Lobos
- excursion à la péninsule de Jandia / parc naturel de Cofete (en français)
- baptème de plongée sous marine (en français)
- aller retour en ferry vers l’île de Lobos
Pour trouver les activités à Fuerteventura qui vous conviennent le mieux, nous vous conseillons ces deux plates-formes de réservation :
Vous planifiez un voyage à Fuerteventura ?
Lisez nos suggestions d’itinéraires de 2 jours à 2 semaines !
Vous hésitez avec une autre île des Canaries ?
Lisez nos guides sur
Quelle ile des Canaries choisir ?
Tenerife
Lanzarote
La Gomera
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Droguée aux voyages depuis maintenant plus de 15 ans, je sillonne la planète avec Seb à la recherche de petites ou de grosses bêtes. Des forêts luxuriantes jusqu'aux déserts lunaires, c'est un terrain de jeu parfait pour m'adonner à ma deuxième passion : la photo.
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Bonjour, très bon guide mais il n’y a pas une erreur sur le nom de la plage à coté de El Cotillo, comme je suis en train de faire mon parcours j’avais noté qu’elle ce s’appelait la plage de « La Concha »…
En tout cas merci il y avait des lieux que je n’avais pas mis.
Bonjour Yohann,
Nous parlons de plusieurs plages dans notre article à côté de El Cotillo, il y a celle de Playa Chica qui est dans la ville (il y a un endroit qui s’appelle La Concha à côté donc peut être que la plage a deux noms) ensuite celle de El ajibe de la cueva qui est plus loin sur le littoral et moins facile d’accès. Nous nous sommes basés sur les noms que l’on peut retrouver sur google maps. Quoi qu’il en soit tout le littoral autour de El Cotillo mérite d’être exploré, c’est magnifique.
Bonjour, merci beaucoup pour votre article sublime, tant par les photos que par les textes!
Pourriez vous svp me donner le nom de la plage dont le ciel semble en feu? (la dernière photo avant « guide pratique »)
Ou le nom du « chemin qui se termine en piste poussiéreuse? »
Merci beaucoup de votre aide!
Bonne fin de week end!
Clélia
Bonjour Clelia,
Il s’agit de la plage El arribe de la cueva à côté d’el Cotillo.
Pour la piste, c’est celle de la péninsule de Jandia, il n’y en a qu’une, impossible de se tromper ;)
Bon voyage !
Bonjour,
C’est avec grand plaisir que je lis votre article ! Très nostalgique cela me donne d’ailleurs envie de repartir. Fuerteventura est pour moi un coin de paradis. On s’y fait rapidement, et il est clair que l’on rentre en France un peu bredouille ! Pour ma part, j’ai adoré la plage de Corralejo, son eau transparente et son sable fin me manque énormément ! Quant à la partie sur les couchers de soleil, j’ai fais tous les endroits que vous nous conseillé ! Merci encore pour cette article qui m’a fait voyager !
Bonjour Emma,
Merci beaucoup pour ce retour ! Et n’hésites pas à nous indiquer tes propres trouvailles :)
bonjour , vos photos sont prises avec un appareil photo numérique? Beau parcours que je vais suivre dès le 5 février. Merci
Bonjour, oui un lumix gh5. Bon séjour !
Vraiment très très belles photos ! Merci pour le partage !
Hello, merci pour votre article très complet et super cool ! J’ai une question avez-vous ete à cofete ? Si oui comment êtes-vous aller? Merci
Bonjour, oui nous sommes allés à Cofete, en voiture (même si ce n’est théoriquement pas autorisé en voiture de location par les loueurs)… Sans voiture, je crois qu’il y a un bus qui peut vous y emmener.