En 2017, le Pays des Écrins dans les Hautes-Alpes m’éblouissait pour la première fois en été. Habitant désormais à Grenoble, ce territoire voisin est quasi à portée de main. J’y retourne donc sans attendre. Deux différences toutefois, je vais visiter le Pays des Écrins en hiver et en famille. Une fois de plus, je vais être saisie par la majesté de ses montagnes et enchantée par les multiples activités proposées. Si la saison est différente, dès notre arrivée, je reconnais déjà des lieux familiers sur la route qui sillonne la vallée et serpente à travers Pelvoux, Vallouise et Puy Saint Vincent.
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Skier en famille à Pelvoux Vallouise dans le Pays des Écrins
Pour ce séjour, nous posons nos valises à Pelvoux-Vallouise dans le chalet Mountivity qui ne se trouve qu’à quelques minutes des pistes de la station. Nous ne tardons pas à récupérer du matériel pour une matinée de ski en famille. Récemment, nous avons repris le ski à Praz de Lys Sommand alors c’est avec confiance que nous entamons les premières descentes. L’espace débutant avec ses pistes vertes (le trappeur et le château d’eau) nous échauffe en douceur. On emprunte pour la première fois un fil palatin, une sorte de main courante qui vous entraîne à l’horizontale pour rejoindre un téléski. Ça part vite alors il vaut mieux être bien agrippé. Après avoir fait de multiples descentes, et avoir convaincu Hélio de prendre le télésiège, nous montons pour dévaler les grandes pistes bleues (les mélèzes et les essarts).
Je fanfaronnerais outrageusement si je disais que je me suis débrouillée comme une chef. Certains passages m’ont donné du fil à retordre ainsi qu’à Hélio. Mais avec de la patience et beaucoup d’autodérision nous sommes finalement arrivés sans encombre à destination. Ce n’est qu’après, qu’une amie, m’a fait part d’un diction local « qui skie à Pelvoux, skie partout ! ». Une manière de signifier que même les pistes bleues peuvent s’avérer un peu techniques. En sachant cela, Hélio était d’autant plus fier. Il aura dévalé sa première piste bleue à Pelvoux !
Côté budget pour les forfaits, comptez 23,50€ la journée (134,70€ la semaine) pour un adulte. Il est possible de prendre un forfait uniquement pour l’espace débutant (12,50€ par jour pour un adulte ou 9,50€ pour un enfant de moins de 12 ans). Il existe aussi des réductions pour les familles pour des forfaits de 6 ou 7 jours. Si vous êtes 4 adultes ou 2 adultes et 2 enfants, pensez à demander, vous pourriez faire des économies. Petite astuce aussi, sachez que si vous êtes parents d’un enfant de – de 3 ans, un même forfait peut être utilisé pour les deux parents. Un bon moyen pour se partager la garde de votre bambin et profiter des pistes en même temps.
Plus d’informations sur le domaine skiable de Pelvoux-Vallouise
Randonner en raquettes le long du torrent d’Ailefroide
Après cette mise en jambe sportive, nous avons opté pour une activité plus douce pour continuer à découvrir les paysages du Pays des Écrins en hiver. Nous avons pris la direction des Claux à Vallouise-Pelvoux pour une randonnée éblouissante. La première fois, la neige n’était pas très présente, nous avons donc pu y aller sans raquette. Dès le lendemain, la neige est tombée en abondance, nous y sommes donc retournés pour en profiter (ne vous étonnez donc pas de voir des photos avec plus ou moins de neige dessus).
Le départ de cette randonnée se trouve juste après le musée de l’hydroélectricité (lieu très intéressant que j’avais eu l’occasion de visiter lors de mon premier séjour). C’est aussi ici que vous pourrez vous initier à la cascade de glace.
Afin de préserver les cascades de glace naturelles, celle-ci est artificielle. De l’eau est simplement détournée du torrent d’Ailefroide situé en contrebas pour couler sur la paroi. Un bon moyen de préserver d’autres lieux plus fragiles. N’oublions pas que nous sommes déjà dans l’aire d’adhésion du Parc national des Écrins. Après avoir admiré la progression des grimpeurs, nous empruntons le chemin qui monte. Au creux de la vallée, les montagnes semblent encore plus grandes. Elles ont des formes parfaites, celles que dessinent les enfants dès leur plus jeune âge.
La première fois, nous étions accompagnés de Lucien de Watogla Trek pour une initiation au pistage. Tout au long du sentier, il attire notre regard sur des traces, nous révèle les secrets de la démarche du loup mais aussi d’autres ruses qu’emploient certaines espèces pour se protéger. Nous révisons aussi nos bases en botanique en faisant davantage la connaissance du mélèze qui s’épanouit dans les Alpes du Sud. À l’automne, ses couleurs orangées sont magiques ici tout comme dans le Queyras. C’est déjà une invitation à revenir à cette saison.
Quand nous longeons le torrent d’Ailefroide, Lucien nous parle aussi des lichens, ces étranges énergumènes nés de l’amour entre un champignon et une algue, une symbiose comme seule la nature sait en créer. Ces lichens chevelus s’accrochent aux arbres mais c’est un autre spectacle qui va vite divertir notre attention. Le torrent d’Ailefroide est désormais à nos pieds, il se fraye un chemin dans un chaos rocheux. Les pierres recouvertes de neige me font penser à des gâteaux saupoudrés de sucre glace. Au loin, le Pelvoux, cette montagne fascinante nous surveille. La perspective du sentier qui monte semble avoir été dessiné exprès pour contempler parfaitement ce colosse de gneiss et de granite. Au pied de la croix du Serre, l’endroit est idéal pour faire une pause et s’émerveiller de la beauté du Pays des Écrins qui se dévoile à 360°.
Il y a différentes possibilités pour randonner dans cette vallée d’Ailefroide. Depuis le tunnel des Claux, vous pourrez voir des indications pour randonner vers le sentier de Pra Chappelle. Il est aussi possible d’aller jusqu’à Ailefroide en faisant une boucle de 8 km ou de traverser le torrent là où il y a un pont pour une randonnée plus courte.
Se laisser surprendre à l’Igloo Pelvoo
De retour à la station de Pelvoux Vallouise, nous en profitons pour découvrir l’Igloo Pelvoo. Cet espace artistique et ludique est une initiative associative. Une belle manière d’animer la station et prolonger la journée après une session de ski. L’espace se compose d’un immense igloo dont l’intérieur est entièrement sculpté par des artistes. Chaque année, un thème est choisi par les bénévoles. Lors de notre passage, le thème était « Promenons nous dans les bois… ». Loups, écureuils et d’étranges personnages peuplaient donc les murs de glace. La sculpture sur glace a quelque chose de magique et de féérique. Et ce n’est que le début des surprises.
Un espace sensoriel ou escape game entièrement dans le noir nous attend ensuite. Munis de casques et pieds nus, nous devons retrouver notre chemin à travers plusieurs pièces. À tâtons, nos sensations sont en éveil et nous sommes complètement désorientés par les objets qui nous entourent. Entre adrénaline et fous rires, nous finissons par retrouver la sortie. Pour nous rendre compte du chemin accompli, nous somme invités à refaire le parcours avec la lumière. On découvre alors avec notre regard ce que nous avons touché quelques minutes auparavant. L’écart entre ce que nous imaginions et la réalité est frappant. Comme quoi l’imagination peut s’emballer dans le noir.
Nous continuons nos expérimentations dans l’espace exposition dédiée à la forêt et ses habitants. On y découvre les différents types de forêts, on révise nos connaissances sur les différentes espèces d’arbres et on se laisse guider vers la sortie par une étonnante forêt lumineuse. Avant de partir, il nous reste à assister à la projection à 360° dans un dôme géodésique. Un dessin animé éducatif y est projeté. Assis sur des chaises longues, le regard plongé au plafond, nous profitons de cette séance atypique. Nous avons aimé toutes ces propositions sympas pour occuper les enfants et faire des pauses entre plusieurs sessions de ski. Hélio a aussi beaucoup aimé les jeux en bois et la petite patinoire. C’est bien simple, il ne voulait plus partir. il est aussi possible de s’y restaurer car un kiosque propose crêpes, boissons chaudes et fraîches.
Durant toute la saison, des activités et ateliers ponctuels y sont proposés comme une initiation à la sculpture sur glace par exemple. N’hésitez pas à vous renseigner.
Randonner en raquettes à Puy Saint Vincent
Pour notre deuxième jour dans le Pays des Écrins, la neige qui commençait à se faire rare ces derniers temps, est tombée en abondance. À notre réveil au chalet Mountivity, le paysage s’est transformé. De gros flocons ont continué à molletonner les maisons et la végétation durant toute la journée.
Cette couche de neige nous a tout d’abord offert le stress de poser des chaînes pour la première fois de notre vie (on avait oublié de louer une voiture avec des pneus neige). Grâce à la patience et au sens pratique de Seb on a réussit à s’en sortir. Cela nous aura appris à être plus vigilants pour la suite et à privilégier les pneus neige. Je vous recommande aussi si vous avez des chaînes, de vous entraîner en amont. On a croisé plusieurs automobilistes complètement en panique à essayer de poser en vain cet équipement.
Passé ce petit bizutage montagnard, nous avons rejoint la station de Puy Saint Vincent pour une activité beaucoup plus relaxante à savoir une randonnée raquette. C’est Christophe de Vagabond’Altitude qui nous accompagne dans ce paradis blanc digne d’un paysage de Laponie. La poudreuse continue d’enrober magnifiquement le paysage. Quel plaisir de faire de la raquette avec une telle quantité de neige. Les sensations sont incroyables, l’impression d’être au bout du monde est bien palpable.
En chemin, Christophe nous dévoile quelques secrets de la forêt comme le pouvoir combustible de l’écorce de bouleau, les propriétés toxiques d’un lichen fluo et les stratégies élaborées des écureuils. J’ai beau faire de nombreuses sorties nature, j’apprends toujours de nouvelles connaissances passionnantes. La nature est un livre aussi fascinant qu’inépuisable. Il suffit pour cela de la regarder, de mettre ses sens en éveil et de toujours rester curieux.
Depuis que je vis près de la montagne, j’ai d’ailleurs pu remarquer à quel point la neige n’est jamais la même. Ce jour-là, elle est légère et cotonneuse, elle craque dans un bruit sourd sous nos raquettes, ce son est si relaxant. Pour Hélio, elle se prête surtout à la construction d’un igloo ou à l’attaque en règle de ses parents. Nous ne nous faisons pas prier pour retomber en enfance. La neige a ce pouvoir de restaurer des bulles d’insouciance dans lesquelles il est agréable de se perdre.
Après nous être littéralement roulés dans la neige, il est temps de nous mettre au chaud au restaurant d’altitude « L’étoile des neiges » et de sécher un peu nos vêtements car une autre activité attend Hélio l’après-midi.
En savoir plus sur les activités hiver et été que propose Vagabond’Altitude
Initier son enfant au mushing à Puy Saint Vincent
Les combinaisons séchées et les ventres bien remplis, nous rechaussons nos raquettes pour quelques mètres pour rejoindre Mushing Addict. Ces mushers proposent des balades classiques en chiens de traîneaux mais offrent aussi la possibilité aux enfants de s’initier au maniement d’un traîneau. Thibaud nous accueille tranquillement et l’initiation démarre par un long moment autour de la découverte de chaque chien. Thibaud nous les présente un à un en spécifiant leur caractère et quelles sont leurs appréhensions ou petites manies. Il en profite aussi pour nous donner des clés importantes sur la manière d’approcher et de se comporter avec les chiens. La petite fille qui voulait être éthologue et qui sommeille toujours en moi a été très sensible à cette approche. Elle démontre à quel point les mushers considèrent leurs chiens dans leurs singularités et travaillent autour d’une relation respectueuse entre l’homme et l’animal.
Pendant que nous continuons à faire connaissance avec Vaïka, Gadjo, Patchok et les autres, Hélio commence à découvrir le traîneau, ses différents éléments et comment il devra le manœuvrer une fois qu’un chien sera attelé. Nous le sentons extrêmement concentré devant toutes les consignes. Il a aussi compris que faire avancer un traîneau demande de l’entraide entre lui et le chien. Le grand moment du départ arrive. Ouesters est choisi pour tirer le traîneau. Pied sur le frein, Hélio attend le top départ. Ouesters ne tarde pas à filer dans la poudreuse.
Pour ne rien rater de l’initiation, nous courrons après ce cortège, oubliant aux passages de remettre nos raquettes. Nous nous enfonçons dans la poudreuse tout en admirant notre fiston (un peu béatement je dois l’avouer). Il continue de neiger et le voir progresser dans cet univers paraît surréaliste. En montée ou en descente et malgré quelques gamelles (bien maitrisées selon le musher), Hélio ne se décourage pas. On voit qu’il adore ce moment et cette connexion avec Ouesters. Le voir ainsi avec son traineau ravive en nous des souvenirs puissants de notre raid en chiens de traîneau réalisé en Laponie suédoise. Qui sait ? Dans quelques années nous pourrons revivre cette expérience tous les trois.
Tester le snake gliss à Puy Saint Vincent
De glisse, il est encore question à Puy Saint Vincent. Si nous n’avons pas skié dans cette station, nous avons néanmoins profité des pistes d’une autre manière. Quand l’heure de la fermeture des télésièges approche, un drôle de cortège accompagné par l’énergique et souriant Max de l’ESF de Puy Saint Vincent attend son tour. Les snakers, casques vissés sur la tête et drôles de luges à la main sont prêts à dévaler les pistes. Et aujourd’hui nous en faisons partie. Max propose de découvrir le snake gliss. Je pourrais dire qu’il s’agit d’une luge collective articulée (imaginez une luge ondulée comme un serpent). Chaque participant a une luge qui se fixe à celle de son voisin. Chacun pose ses pieds sur la luge de celui placé devant lui. Max en tête se charge de piloter et impulser les directions à cette drôle de chenille. Il nous donne aussi les indications sur les postures à avoir et comment l’aider pour que l’ensemble s’articule bien et que nous ne perdions personne en chemin.
Dès les premiers mètres les sensations sont au rendez vous, ça glisse vite. Comme les participants ne font qu’accompagner le mouvement mais ne sont pas à l’initiative de la direction, chaque virage est impressionnant. Nous avons le sentiment d’aller droit dans le vide mais Max sait parfaitement où il va et joue avec notre adrénaline en virant à la dernière minute.
À la queue leu leu, nous pouvons saisir les sensations et réactions des autres participants. La bonne humeur et les fous rires sont communicatifs. Tout le groupe semble surpris par la vitesse de l’engin. Il faut bien s’accrocher. Mais pas d’inquiétude, en cas de chute, Max arrête le convoi et récupère la personne. Promis, personne ne sera laissé sur le carreau. Le temps file à tout allure et lorsque nous arrivons ébouriffés en bas des pistes, nous avons tous une seule idée en tête : recommencer.
Je vous recommande vraiment cette activité, c’est hyper ludique, ça envoie en terme de sensations et c’est accessible car il n’y a pas besoin d’avoir d’aptitude spécifique. Hélio (7 ans) a adoré, je sens qu’il va bientôt nous demander de remettre ça près de chez nous.
Une soirée fondue atypique
Nous aurons décidément explorer Puy Saint Vincent de manière bien insolite. En effet, une fois la nuit tombée nous retrouvons Lucien de Watogla Trek pour une soirée fondue atypique. Munis de nos frontales et de nos raquettes, une petite balade nous attend pour rejoindre un tipi où nous dégusterons une bonne fondue réconfortante. Lucien a plusieurs chiens de traîneaux et propose à Hélio que l’un d’entre eux, « Nutaq », nous accompagne en mode cani rando. Ce n’était pas prévu mais Hélio se retrouve donc relié à Nutaq pour la balade. Sa fougue nous fait avancer plus vite. Une cani rando en raquette on aura vraiment tout vu pendant ce séjour.
Nous profitons de la pleine lune pour éteindre la plupart du temps les frontales et ressentir pleinement la magie nocturne du paysage du pays des écrins en hiver. C’est l’occasion pour Lucien de nous faire découvrir quelques constellations au-delà de la fameuse grande Ourse. L’obscurité met en exergue notre ouïe, tous les sons me semblent décuplés comme ceux de nos pas dans la neige. C’est une drôle de sensation. Après cette balade immersive au clair de lune, l’appétit se creuse sérieusement. Lucien nous a préparé un festin sous un tipi. Apéro à base de produits locaux et fondue vont nous régaler durant ce moment de convivialité. Le cadre et l’ambiance décuplent les saveurs. Entre deux morceaux de pain trempés dans le fromage, on échange sur la Laponie, notre amour commun de la nature et des grands espaces et sur les projets de Watogla Trek.
Lucien propose aussi dans la région et ailleurs des séjours de sciences participatives. L’idée est de profiter de la nature, l’observer tout en collectant des données qui seront utiles pour des scientifiques ou les personnes qui gèrent ces espaces. J’adore l’idée alors ne soyez pas surpris si on vous en reparle bientôt.
Décidément que ce soit l’été ou l’hiver, le Pays des Écrins continue de m’émerveiller et me surprendre. Chaque saison apporte son lot de rencontres, d’activités originales à tester et de beaux espaces à contempler.
Guide tourisme : en famille au Pays des Écrins, que faire, que voir ?
Comment se rendre dans le Pays des Écrins ?
Le Pays des Écrins se situe à environ 3h de Grenoble, 4h de Lyon, 3h30 de Marseille en voiture. Pensez à avoir des pneus neige ou des chaînes qui sont des équipements spéciaux obligatoires.
Si vous souhaitez venir en train, la gare la plus proche est l’Argentière les Écrins ou Briançon. Sachez que depuis Paris, il y a un train de nuit qui relie l’Argentière les Écrins. J’ai eu l’occasion de le prendre. On part le soir et on arrive au petit matin. Il y a des lits pour dormir, c’est confortable et on ne voit pas le temps passé. Un bon plan pour ne pas perdre de temps dans les transports et arriver frais et dispo.
Durant la saison hivernale, des bus relient la gare SNCF de l’Argentière les Écrins aux différentes stations du Pays des Écrins. Une fois sur place il y a des navettes qui relient les stations. C’est donc possible d’y organiser un séjour sans voiture avec un peu d’organisation.
Toutes les informations pratiques pour se rendre dans le Pays des Écrins
Où se loger dans le Pays des Écrins ?
Durant tout notre séjour, nous avons logé au chalet Mountivity situé dans un très beau cadre à Vallouise-Pelvoux. Il est situé à quelques minutes en voiture des pistes dans un hameau charmant. Le matin c’est un enchantement de se réveiller, entourés de ces hautes montagnes.
Marleen et Bert, les propriétaires du lieu ont imaginé un hébergement à mi-chemin entre la chambre d’hôtes et l’auberge de jeunesse. On y trouve des chambres très confortables dans un esprit chalet mais aussi des espaces communs pour se retrouver, jouer à des jeux de sociétés ou manger. Tout est pensé pour rendre votre séjour pratique et agréable. Il y a par exemple des espaces pour entreposer votre matériel ou sécher vos affaires de ski.
Vous pourrez aussi vous relaxer dans le sauna ou le bain nordique. Un bonheur de pouvoir se prélasser au chaud après une journée active.
Quand on connaît Marleen et Bert, il n’est pas étonnant de trouver ce lieu si accueillant car il est à l’image de ces créateurs. Nous avons adoré passé une soirée avec eux et échanger sur nos différents voyages et notre amour de la nature. Leur bienveillance et leur sympathie nous ont déjà donné envie de revenir à d’autres saisons. Sportifs tous les deux, ils ont aussi les diplômes pour pouvoir encadrer un grand nombre d’activités comme le canoé, le ski de randonnée ou l’escalade. Ils proposent à leurs hôtes des prestations sur mesure en fonction de leurs envies et de leurs niveaux. Bref, vous l’aurez compris, nous avons adoré ce lieu. Marleen et Bert, grâce à leurs différents voyages, ont su réunir le meilleur des différents types d’hébergements. Vous pouvez y aller les yeux fermés.
Que faire dans le Pays des Écrins en hiver ?
Voici une liste non exhaustive des activités que vous pouvez faire dans le Pays des Écrins à cette saison :
- Ski alpin dans les stations de Puy Saint Vincent et Pelvoux-Vallouise
- Ski de fond sur le domaine nordique de Vallouise
- Ski de randonnée
- Randonnée raquettes en autonomie ou accompagnée
- Snake gliss
- Soirée fondue en tipi / Bivouac hivernal avec Watogla trek
- Cascades de glace
- Balades en chiens de traîneaux et initiation au maniement du traîneau
- Luge
- Parapente
- Fatbike
- Snow trail
- Trottinette électrique
- Et encore et toujours déguster de bons produits locaux …
En savoir plus sur le Pays des Écrins et organiser votre séjour en hiver
Où manger dans le Pays des Écrins ? Les restaurants et bonnes adresses à ne pas manquer
Durant notre séjour, on a joué les gourmands et testé pour vous différentes adresses.
Restaurant d’altitude L’Étoile des neiges – Puy Saint Vincent
Situé sur les pistes, l’Étoile des neiges apporte beaucoup de réconfort à l’heure du déjeuner avec ces nombreux plats familiaux. Vous pourrez faire votre choix (burgers, soupes, pâtes, plat du jour, lasagnes, tartiflette…) au self ou en commandant selon le type de plat. Lors de notre passage, il y avait du monde mais le service a été super rapide. Les portions sont généreuses et c’était très bon. L’ambiance est conviviale et détendue. Profitez des places près de la cheminée, vous pourrez ainsi faire sécher vos gants et votre bonnet avant de repartir.
La table de Nany – Vallouise
Nous avons aussi dîné un soir à la table de Nany. Encore un établissement à l’ambiance chaleureuse. On y sert des spécialités de montagne (fondue, boîte chaude, raclette) mais aussi d’autres propositions. Les produits sont de qualité et la présentation est soignée. Une mention spéciale pour la salade d’accompagnement délicieuse et joliment dressée. On a passé un bon moment en famille. L’été vous pourrez aussi profiter de la terrasse.
Auberge Saint Antoine – Pelvoux
Un midi, nous avons déjeuné à l’auberge Saint Antoine dans le village de Pelvoux (non loin du départ de randonnée des Claux). Ce restaurant à la décoration soignée et élégante offre un cadre très agréable pour se restaurer. La carte composée de 3 entrées, 3 plats, 3 desserts est gage d’une cuisine 100% maison qui évolue au rythme des saisons. Dans votre assiette, vous trouverez donc des produits locaux sublimement mis en valeur par le chef. Il sert aussi les incontournables spécialités montagnardes comme la fondue. On s’est régalé à toutes les étapes de l’entrée au dessert. Le personnel était très attentif, hyper professionnel et nous a fait passé un moment charmant.
La maison du miel – Puy Saint Vincent
Située à l’écart de l’agitation de la station de Puy Saint Vincent, la Maison du miel est comme son nom l’indique en premier lieu un espace pour découvrir différents produits issus de l’apiculture. Du miel en premier lieu mais aussi toute une gamme de produits transformés par Jérémy et Juliana ou par des artisans triés sur le volet. Hydromel, cosmétiques, vinaigre de miel, bonbon … il y a de quoi craquer. Mais la Maison du miel n’est pas qu’une boutique c’est aussi un espace pour apprendre avec un petit musée de l’abeille et des animations en fonction des saisons.
C’est aussi un fabuleux lieu pour se retrouver et prendre le temps de faire une pause gourmande. La maison du miel propose en effet de nombreuses gourmandises à base de miel à déguster sur place avec une boisson chaude ou fraîche. Nougat, pain d’épice, glace, tartines et pâtisseries vous mettront l’eau à la bouche. Le panorama offert par les environs est un cadre enchanteur pour un goûter. Plaisir des yeux et des papilles garanti ! Si vous passez durant les vacances scolaires d’hiver ou durant l’été, n’hésitez pas à vous offrir cette parenthèse sucrée.
Nous remercions toute l’équipe de l’office de tourisme du Pays des Écrins et l’Agence de développement des Hautes Alpes pour nous avoir proposé cette collaboration et nous avoir fait confiance.
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Laura
Droguée aux voyages depuis maintenant plus de 15 ans, je sillonne la planète avec Seb à la recherche de petites ou de grosses bêtes. Des forêts luxuriantes jusqu'aux déserts lunaires, c'est un terrain de jeu parfait pour m'adonner à ma deuxième passion : la photo.
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