Les réseaux sociaux, notre mode de consommation nous poussent souvent de manière insidieuse à faire toujours plus sensationnel quand on voyage, dans des codes esthétiques bien calibrés. Mais est-ce bien là l’essence du voyage ? Selon nous, non bien évidemment… Pour un retour à l’essentiel, à la simplicité, à une beauté intemporelle et donc indémodable, nous sommes allés près de chez nous, dans le parc naturel régional du Perche. Nous avons passé un long week-end dans sa partie « Orne » pour être précis, aux alentours de Bellême.
- le Perche Ornais côté patrimoine, de La Perriere à Bellême
- Le Perche côté nature et paysages dans la Forêt Bellême : l’étang et la fontaine de la Herse
- Le Perche, terre de cheval
- Guide tourisme : visiter le Perche côté Orne
- Que voir, que faire dans le Perche côté Orne ? Incontournables et coups de coeur
Entre patrimoine, nature et rencontre, nous avons trouvé tout ce qui nous anime en voyage. En ajoutant du sens à la découverte, en creusant sous le vernis photogénique pour rencontrer ceux qui font le Perche.
le Perche Ornais côté patrimoine, de La Perriere à Bellême
Trois jours pour creuser sous le vernis, vous pourriez me rétorquer que c’est un peu court ! C’est vrai, mais nous sommes convaincus avec Laura qu’à bien y regarder, la qualité d’un moment vaut bien plus que sa durée. Je suis persuadé que l’on peut s’enrichir davantage en deux heures passées avec une personne passionnée par son territoire qu’en trois jours à courir d’un point d’intérêt à un autre sans en saisir le sens.
Déambuler dans les rues d’un petit village du Perche à admirer son architecture, à se faire conter son histoire, c’est moins photogénique qu’un coucher de soleil sur la mer ou qu’un selfie sur un éperon rocheux vertigineux, mais l’intérêt n’est pas moindre. Et d’ailleurs, l’un n’empêche pas l’autre…
Mais trêve de digressions !
La Perrière, un des plus beaux villages du Perche. Un charme évident et une tradition étonnante : le filet perlé
Nous avons commencé ce séjour par la visite du village de la Perrière, situé à quelques encablures de Bellême, au cœur du parc naturel du Perche.
Pourquoi ce village plutôt qu’un autre ? Il y a tellement de bourgades bourrées de charme dans le Perche…
Parce qu’il est à la fois assez représentatif de la région d’après ce que nous avons pu en voir, et surtout parce qu’il possède une spécificité intéressante : le tissage en filet et plus particulièrement le filet perlé.
Cela ne vous parle pas ? Moi non plus… Avant d’avoir pu découvrir cet artisanat très spécifique et pour tout dire, demandant une impressionnante habileté. Il s’agit d’une technique de tissage particulière ayant connu son apogée au 19e et 20e siècle. Pas moins de 200 fileteuses exerçaient leur art dans le village et ses alentours, souvent pour des maisons de couture prestigieuses.
Si le filet brodé n’était pas l’exclusivité de la Perrière, le filet perlé était spécifique au village. Je dis était car malheureusement la dernière manufacture a fermé ses portes dans les années 70.
Mais La Perrière vaut une visite bien au-delà de ses fileteuses. Le village est superbe et chaque coin de ruelle possède son histoire que les habitants pourront vous conter. D’ailleurs, certains d’entre eux sont des personnages hauts en couleurs, comme le propriétaire de l’hôtel restaurant au relais d’Horbé. Franchissez simplement le pas de la porte et vous comprendrez rapidement… Outre ses collections de percolateurs, sa salle d’exposition d’artistes locaux, sa manière de faire la cuisine dans la cheminée de la salle à manger, c’est un personnage aux multiples vies qui saura vous faire vivre son village.
La bibliothèque est également remarquable dans un si petit village, preuve en est que le tourisme et les résidences secondaires peuvent apporter une seconde vie à nos campagnes.
Bellême, bourg historique du Perche
Pour approfondir l’aspect patrimoine et histoire du Perche, nous avons visité Belleme, nichée sur une colline du parc naturel. Cette petite ville possède tous les attraits qui font le charme de la région.
Bellême s’est construite autour d’un château qui se fond aujourd’hui dans la ville. Le premier logis en bois a disparu (seule reste une chapelle de cette ancienne construction, accessible uniquement lors des journées du patrimoine), au profit d’un château en pierre typique du moyen âge. Si la tour principale a disparu, on peut encore admirer l’entrée principale rue de la herse, avec quelques fortifications et salles bien préservées. Enchevêtré dans le village, ce château se laisse découvrir par petites touches entremêlées de constructions d’époques diverses.
Mais le tout reste harmonieux avec une certaines unité, grâce notamment aux règles d’urbanisme décidées pour préserver le caractère de la ville.
Mais Bellême, ce ne sont pas que des monuments chargés d’histoire, que des ruelles pleines d’anecdotes passées. C’est aussi une petite ville bien vivante et ancrée dans son époque, en particulier par le prisme de ses savoirs faire artisanaux.
Nous avons eu la chance de visiter deux étendards du savoir faire local, situés en plein centre ville.
La chocolaterie Bataille, une institution dans Bellême.
Impossible de la louper, l’odeur émanant de l’atelier en passant dans la rue invite inévitablement à pousser la porte, ne serait-ce que pour observer les artisans à l’œuvre. Ce n’est pas si courant de pouvoir observer directement des chocolatiers ! De plus une veille de Pâques… Autant vous dire que nous ne sommes pas repartis les mains vides.
La savonnerie de la Chapelle
Tout comme la chocolaterie, c’est l’odeur qui nous en premier attiré vers la boutique. Mais une fois entrés, surprise ! C’est également un atelier de fabrication, intégré directement à la boutique. Leur spécificité : la saponification à froid. Un procédé qui permet de conserver toutes les propriétés des ingrédients utilisés puisqu’ils ne sont pas chauffés. Aussi, cela permet de conserver la glycérine dans le savon.
Résultat, des produits d’une grande qualité. Le seul inconvénient (pour eux), il faut faire « reposer » le savon plusieurs mois avant de la vendre, afin qu’il retrouve un ph neutre.
Idem, nous avons fait le plein ! D’ailleurs nous n’utilisons plus que des cosmétiques solides depuis plusieurs années : moins d’emballage, plus de maitrise des ingrédients utilisés, gain de place, durabilité… Pour nous, il n’y a pas photo !
Le Perche côté nature et paysages dans la Forêt Bellême : l’étang et la fontaine de la Herse
Après avoir observé le patrimoine de cette partie du Perche, rencontré quelques artisans et acteurs du territoire, appréhendé l’histoire de cette contrée, nous avions envie de revenir à notre activité favorite : découvrir les coins nature. Voir dans quel environnement ces villages se sont élevés, comment la nature à forgé le caractère des habitants du Perche, son histoire.
Le Perche est intiment lié à sa forêt. D’ailleurs l’Orne est aujourd’hui un des départements les plus boisés de France. Le terme même de Perche désigne la forêt (grands arbres) selon la théorie dominante, c’est vous dire si elle revêt une place centrale.
Les chênes du Perche sont très réputés pour leur bois, avec des troncs bien droits et des premières branches hautes. Ils étaient parfaits pour en faire des mats en construction navale. Aujourd’hui la forêt est toujours exploitée, principalement pour la tonnellerie.
D’ailleurs la région est habitée depuis très longtemps et notamment ces bois. En témoigne la fontaine de la Herse dont l’origine n’est pas bien datée. D’autres traces très anciennes parsèment la forêt, comme des camps romains dont l’usage reste un mystère.
J’ai passé quelques heures à me balader seul dans la forêt domaniale de Bellême, entre ces grands chênes. Se promener seul dans les bois, c’est une expérience à la fois simple et extraordinaire. Simple car il n’y a rien de plus facile que de prendre quelques instants pour soi et marcher tranquillement en forêt.
Ce qui pourrait passer pour affreusement banal est pourtant selon moi quelque chose d’extraordinaire. Chaque randonnée en forêt est une expérience. Un moment à part où je me retrouve dans un cocon, à la fois réconfortant et parfois un peu inquiétant selon la saison, l’humeur, la météo. Être entouré de cette végétation impressionnante et abondante, ce devrait être la norme, ça l’a été durant toute notre histoire jusque récemment. Mais nos vies sédentaires et pour la plupart citadines ont renversé cette état de fait.
C’est comme si je retournais dans l’endroit où je devrais être. C’est aussi l’occasion de se perdre dans ses pensées, ou au contraire d’être à l’affut du moindre mouvement, du moindre son, de la moindre senteur. Bref, un moment de déconnexion pur et simple, mais salvateur.
Et parfois, avec un peu de chance comme cette fois-ci dans la forêt de Bellême, il y a des moments de grâce. Alors que j’étais complétement absorbé par mes pensées, marchant de manière automatique, j’ai perçu un mouvement, une forme inhabituelle sur le bas côté. La reconnexion au réel fut alors immédiate, comme un réveil. A quelques mètres de moi se tenait une biche, apparemment aussi surprise que moi de cette rencontre. Nous avons tous deux sursauté, avant de la voir s’éloigner en courant. Cela n’a duré que quelques secondes, mais ces fractions de temps sont d’une intensité qui imprègne pour longtemps.
Le Perche, terre de cheval
Avec cette histoire et cette nature, le Perche a développé une forte identité. Elle se décline dans son exploitation forestière, dans son patrimoine bâti, sa gastronomie, mais aussi dans son attachement aux chevaux et autres équidés.
Le Perche est une terre de cheval, pour ne pas dire « la » terre du cheval. Pour les amateurs, c’est un paradis, mais pour des novices comme nous, ce fut une découverte passionnante.
Quand je parle de découverte, nous ne partions pas non plus de 0. Nous avons a plusieurs reprises monté à cheval aux 4 coins du monde. Mais souvent comme un simple loisirs, voir un transport, sans avoir eu l’occasion de créer un lien véritable avec les animaux, ni comprendre le lien qui lie l’Homme à leurs chevaux.
Un démarrage en douceur à l’écurie de Thalie
Mais notre lémurien lui si. Ou presque. Alors pour débuter cette première réelle approche des équidés, rien de tel qu’un tour en poney en forêt !
A l’écurie Thalie, à Saint-Martin-du-vieux-Belleme, il a pu approcher tout en douceur le monde équin. D’abord en se présentant à l’animal, puis en le brossant, lui parlant. Pour finalement grimper dessus avant d’aller tranquillement se promener dans la forêt de Bellême. Quel plaisir de le voir ainsi prendre petit à petit de l’assurance sur son destrier, puis voir naître une réelle complicité avec le poney !
A la découverte d’espèces d’ânes rares à la Fourdière
Nous poursuivrons cette découverte quelques jours plus tard en visitant l’élevage d’ânes de la Fouardière à Val au Perche. Nous y avons rencontré deux passionnés œuvrant pour la conservation d’espèces rares. Notamment le grand andalou, quasi disparu en France et même en Espagne. La découverte des ânes, leur intelligence, leur beauté était intéressante. Mais c’est surtout la discussion avec Elizabeth et Serge qui nous ont fait comprendre toute la subtilité de ces animaux, leur sensibilité au travers de la relation particulière qu’ils entretiennent avec eux.
Rencontre avec le cheval percheron, puissant emblème du Perche
Enfin, nous ne pouvions pas passer à côté de la star locale, l’emblème du Perche, le magnifique cheval percheron. Ce cheval imposant, jusqu’à 1m80 au garrot et pesant une tonne, dégage une puissance impressionnante.
S’il peut être monté par des cavaliers expérimentés, ils sont davantage utilisés comme chevaux de trait ou diligenciers aujourd’hui. Mais ce regain d’attention pour le percheron est assez récent, en voie de disparition il y a quelques dizaines d’années, il n’était plus utilisé que dans une filière de production de viande…
Pour conclure de la plus belle manière ce voyage dans le parc naturel du Perche côté Orne, nous avons rejoint Gérard et son beau frère pour une balade en attelage dans Bellême et la forêt avoisinante.
D’entrée de jeu, Gérard nous prévient : il va falloir nous aider à la préparation, il y en a pour une heure. Pas question de se pointer, monter dans la voiture et repartir. Non, il propose une autre approche, plus inclusive qui nous convient parfaitement.
Nous arrivons donc à la ferme (très belle au demeurant) pour découvrir deux superbes chevaux, un noir et un gris pommelé. Dans cette petite cours, leur taille semble encore plus impressionnante. D’apparence impassibles, Gérard nous fait vite comprendre qu’ils ont tout de même leur caractère et ne sont pas toujours aussi dociles qu’il n’y parait, surtout si on souhaite les monter.
Vient alors le temps de la préparation, un rituel bien rodé qui commence par le brossage et finit par l’attelage en passant par des étapes de préparation bien huilées. Ce qui peut sembler facile requiert du temps et un savoir faire qui n’a pas dû s’acquérir en un jour !
Une fois le meneur installé dans la voiture hippomobile (oui, ça s’appelle comme ça !), nous montons à bord pour une promenade au rythme du percheron à travers ville, champs et forêt.
Durant toute la balade, en plus de prendre le temps d’admirer les chevaux et le paysage à un rythme paisible, Gérard nous narre toute sa connaissance des environs et des percherons. A travers une conversation passionnante, nous en apprenons beaucoup, notamment sur la forêt, son mode d’exploitation, mais aussi le caractère des percherons, leur histoire.
D’ailleurs, nous n’aurons pas assez de la balade et il nous invitera chez lui pour boire un cidre et continuer à papoter ensemble en toute convivialité. Un signe indéniable que cette activité va bien au-delà du passe temps pour ce retraité et qu’il s’agit bien là d’une rencontre avec un passionné.
Ce moment fut un beau résumé de ce long week end dans le Perche côté Orne, un équilibre Homme nature, un territoire de caractère et des rencontres passionnantes !
Guide tourisme : visiter le Perche côté Orne
Comment se rendre dans le Perche ornais ?
Nous sommes arrivés par le train à Nogent le Rotrou, situé sur la ligne entre Le Mans et Paris montparnasse. Une fois sur place, il est difficile de se passer de voiture, à moins que vous soyez en vélo !
Où dormir dans les environs de Belleme ? Le Belforest (Gîte les courlis) à Eperrais
Pendant notre séjour dans le Perche, nous avons été accueillis au Belforest, dans le gîte les courlis, labellisé gîtes de France. Situé en pleine campagne, bordés de champs, les chambres d’hôtes et gites sont superbement intégrés. Un jardin central avec une mare nous a régalé, avec grenouilles vertes et tritons inclus !
Selon les propriétaires, il n’est pas rare d’observer de la faune sauvage sur la propriété. Il faut dire qu’ils mettent tout en œuvre pour qu’elle se sente à l’aise. En effet, ils sont refuge LPO et membre actifs de l’association faune flore de l’Orne. Autant vous dire que les amateurs de nature sauront trouver à qui parler.
Le gîte en lui même est très spacieux et bien équipé, quant à la chambre d’hôtes, elle est vraiment superbe avec un balcon au charme fou. Une belle adresse qui nous correspond bien !
Informations et réservation : gîte le courlis – chambre d’hôtes Belforest
Que voir, que faire dans le Perche côté Orne ? Incontournables et coups de coeur
Nous sommes loin d’avoir tout vu ou fait dans le Perche ornais, alors nous partageons ici nos suggestions de manière totalement subjective de nos incontournables et coups de coeurs !
- Visite de Bellême – château, artisans (savonnerie de la Chapelle, chocolaterie), église, ruelles, marché le jeudi matin
- Balade attelée en Percheron à Bellême ou dans les environs avec l’association Bellême Attelages
- Randonnée dans la forêt domaniale de Bellême – circuit de la herse (9km) passant par l’étang de la Herse et la fontaine de la Herse
- Visite du village de la Perrière – ruelles, office du tourisme avec l’exposition sur le filet brodé – repas au relais d’Horbé
- Visite d’une exploitation agricole laitière engagée dans une démarche durable – La Chaise (Eperrais) – une très belle rencontre avec des passionnés, soucieux de l’environnement et du bien être de leurs animaux. Ferme ouverte à la visite les mercredis après midi pendant l’été (renseignements auprès de l’office du tourisme)
- Visite de la cidrerie traditionnelle du Perche – Le Theil – une exploitation en agriculture biologique située dans un superbe bâtiment HQE. Un beau moyen de découvrir toutes les étapes de la production du cidre traditionnel
- Visite du manoir de Courboyer, siège du parc naturel régional du Perche – l’un des rares manoirs accessible à la visite, sur les 700 que compte le Perche !
Les plus beaux villages du Perche ornais
C’est une question très subjectives ! Alors nous avons listé les plus beaux villages du Perche ornais selon nous, dont trois ont le label « petites cités de caractères » :
- Monceaux au Perche
- Bellême – petite cité de caractère
- Longny au Perche – petite cité de caractère
- Préaux du Perche
- Moutiers au Perche
- La Perrière – petite cité de caractère
- Loisail
- Ceton
- Villeray
- Comblot
Nous avons réalisé ce voyage en partenariat avec la Communauté de communes des Collines du Perche Normand, avec qui nous avons construit ce séjour. Merci pour leur superbe accueil. N’hésitez pas à les solliciter pour préparer votre séjour !
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J’aime beaucoup aller dans le Perche et dans l’Orne, une destination qui mériterait d’être plus connue, quoi que justement c’est une destination que j’apprécie pour sa tranquillité même en plein mois d’août ! Il y a quantité de randonnées à faire donc c’est vraiment sympa si on évite la saison de la chasse (qui semble très populaire dans le coin), mais de toute façon cela reste une destination nettement plus agréable l’été que l’hiver ! Je suis également allée faire le plein chez Bataille et la Savonnerie de la Chapelle en décembre dernier lors de mon dernier passage à Bellème. On a les mêmes coups de cœur lol (en plus d’être Zéro Déchet les savons de Bellème sont saponifiés à froid et sont donc plus doux pour la peau, c’est plus cher mais clairement de bien meilleure qualité que les savons de grandes surfaces).
Bonjour Mathilde,
J’ai vu que tu étais une bonne connaisseuse de l’Orne et du Perche, et je comprends pourquoi ! C’est bon de se retrouver dans ce genre d’ambiance simple et paisible. Avec en plus de belles histoires et personnes en toile de fond.
C’est un coin comme on les aime, c’est en creusant un peu qu’on y trouve des trésors.
Merci pour ce beau plaidoyer de l’Orne, originaire du Havre après un passage de 13 ans près d’Etretrat maintenant habitante près du perche Ornais et passionnée de Jardin on habite cette région depuis 32 ans , 32 ans d’accueil en chambres d’hôtes et jardin on ne s’en lasse pas. Bravo pour votre blog ,longue et savoureuse description de votre sejours.
Je vais vous suivre A bientôt.
Francoise et jean le jardin des violettes.
Merci Françoise !
Au plaisir de se rencontrer lors d’un prochain passage dans le coin !
Vos photos sont superbes. La campagne Française quelque que soit la région, est vraiment belle. Je connais plus le Calvados que l’orne en Normandie, il faudrait que j’aille y faire un tour un de ces jours :)
Suite émission France 5 je ne connaissais pas le Perche! !
Merci
C’est une très belle région !
Effectivement, il y a plein de belles escapades ressourçantes à vivre
Plus vous ferez de la « publicité » pour le Perche, plus il deviendra tourstique, plus le nombre de résidence secondaires s’accroîtra, plus les gens les « Parisiens » aisés s’y installeront chassant les locaux via la gentrification de la ruralité … plus vite le perche « authentique » et vivant disparaîtra rapidement.
Je vous invite à lire « La Fin du village. Une histoire française » de Jean-Pierre Le Goff si ce que j’écris ici vous semble invraissemblable.
Si vous connaissez le Perche, si vous l’aimez et si vous souhaitez le préserver jouissez en en silence afin de ne pas y attirer les foules et tous les prédateurs qui ne voient dans notre petit territoire encore préservé une occasion de s’enrichir au détriment des Percherons.
Malheureusement le processus est déjà bien engagé et à ce rythme je crains que le Perche que vous appréciez, mais où moi je suis né et j’ai grandi et dans le sol duquel je reposerai un jour, aura bientôt disparu.
Comme on dit, l’enfer est pavé de bonnes intentions.
Bonjour Fabrice, je comprends votre point de vue, bien que je ne le partage pas.
Nous n’incitons pas nos lecteurs à s’installer dans le Perche, mais seulement à le visiter (ce qui peur être une conséquence, je vous l’accorde). Si je vais au bout de votre raisonnement, cela devrait s’appliquer à la plupart des territoires ruraux et nous devrions donc arrêter toute forme de tourisme. La question des neo ruraux (c’est ce que je crois percevoir dans vos propos) dépasse largement le cadre touristique.
La question de l’augmentation des loyers / terrains, la gentrification est un vrai soucis (qui touche également les centre villes des métropole d’ailleurs), mais il relève d’avantage des politiques publiques (encadrement des loyers, limitation du nombre de résidences secondaires etc.), que du partage d’une expérience de voyage.
Bref, je partage en partie le diagnostic, pas du tout la solution que vous proposez. Mais c’est un vrai débat légitime !