Rencontres nature dans le Val de Sully

Mon voyage dans le Val de Sully est une illustration parfaite de l’incroyable diversité que l’on peut retrouver dans un territoire à taille humaine. Entre la forêt d’Orléans au nord, le Val de Loire au centre et la Sologne et ses étangs au sud, une visite du Val de Sully offre un concentré de nature savoureux dont je me suis repu lors d’un long week-end.

Si je me suis focalisé en grande partie sur son côté nature, le patrimoine dans le Val de Sully, ainsi que la culture locale ont également beaucoup à offrir au voyageur, sans même parler des belles rencontres d’habitants manifestement amoureux de leur environnement. Et après ce séjour, je comprends bien pourquoi !

Je vous emmène pour un tour d’horizon, de quoi vous laisser découvrir que faire dans le Val de Sully !

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Le Val de Loire, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO

Impossible de ne pas débuter par la Loire, le plus beau fleuve de France selon moi, qui traverse le Val de Sully en son centre.

D’ailleurs, le Val de Sully est la porte d’entrée orientale de la partie du Val de Loire classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Si cette prestigieuse labellisation est en bonne partie due aux châteaux de la Loire, c’est aussi grâce à l’environnement exceptionnel dans lequel ils se situent.

Qui dit fleuve sauvage, dit zones humides, biodiversité, oiseaux… Bref, nature majestueuse. D’autant plus que l’urbanisation des rives de la Loire est très limitée sur ce territoire.

Un tour en montgolfière pour admirer la Loire et la Sologne depuis Sully sur Loire

Pour commencer de la meilleure manière possible ma visite du Val de Sully, rien de mieux que de prendre de la hauteur pour embrasser des yeux la beauté du territoire.

A l’aube, j’ai rendez-vous avec Christophe et son équipe près du château de Sully sur Loire pour préparer un vol en montgolfière.

J’ai un peu d’appréhension je l’avoue, étant sujet au vertige. Mais je suis très vite rassuré par notre pilote, Ulrich, qui m’assure qu’il n’y a pas de sensation de vertige en ballon, n’étant pas relié au sol. C’est vrai que pour avoir fait du parapente plusieurs fois, je n’avais pas eu du tout le vertige.

Après avoir observé le spectacle du « gonflage » du ballon, je prends place dans la petite nacelle en osier et nous décollons en douceur sous le soleil rasant.

Impossible d’avoir peur, le panorama est bien trop grandiose pour cela, nous passons entre les tours du château de Sully sur Loire, découvrant la Loire légèrement brumeuse et ses bancs de sable.

Nous longerons ainsi sur quelques centaines de mètres la Loire, nous laissant guider en douceur par le vent, avant de dériver vers le sud, marquant la partie solognote du Val de Sully.

Après avoir survolé quelques champs, nous apercevons les premiers bois et étangs. Les fermes et petits villages paraissent d’un charme fou vu du ciel. La tranquillité, la sérénité qui se dégagent de ce vol incitent à l’émerveillement, à la contemplation.

Assez rapidement, j’aperçois une biche dans les sous bois. Puis des chevreuils, des sangliers accompagnés de leurs marcassins. Prélude à de nombreuses observations animalières qui parsèmeront ce voyage. Je ne m’attendais pas à cette énorme surprise !

Montgolfières Sully sur Loire

La Loire à vélo

J’en ai trop peu gouté de cette Loire, alors je pars l’arpenter depuis le plancher des vaches à vélo. Un moyen idéal pour la découvrir, puisque le parcours de la Loire à vélo traverse le Val de Sully en longeant ses berges.

Impossible de se perdre étant donné le balisage, la voie bien dessinée et sécurisée… Et pourtant !

J’ai tout de même réussi à louper un panneau, absorbé que j’étais par le paysage. Du coup je me suis retrouvé à pédaler sur de petits chemins tout au bord de l’eau, en pleine nature. Trouvant ça et là de petits coins secrets seulement perturbés par le bruit des grenouilles et des oiseaux.

Franchement, cela m’a donné envie de faire un plus long tronçon de la Loire à vélo, le paysage est sublime, paisible et puissant à la fois, et la route très facile puisque plate et sécurisée. Mais il est aussi possible de faire des parcours à vélo plus intenses dans le Val de Sully en rejoignant la forêt d’Orléans au nord par exemple.

Randonnée nature autour de Sully sur Loire

Pour terminer en beauté cette exploration des rives de la Loire, je pars en randonnée autour de Saint Benoit sur Loire dans un premier temps. La ville en elle même est très charmante, avec ses fossés accentuant encore son lien à l’eau. Côté patrimoine, on ne peut pas louper son abbaye, magnifique, et le quartier du port avec ses maisons traditionnelles toutes proches de la Loire.

Une balade charmante plus qu’une randonnée, entre nature et patrimoine qui conviendra très bien aux familles.

Randonnée Saint Benoit sur Loire bourg et port

Ensuite, je me dirige vers Sully sur Loire, le soir, arrivant pour une petite randonnée nature entre Loire et étangs.

Déjà la ville en elle même est spectaculaire, avec le château flamboyant et les rives de Loire sauvages. Cette petite cité à su garder un caractère historique tout en mettant en valeur le côté nature de la Loire. En quelques centaines de mètres on se trouve loin de la civilisation, bercé par le flot incessant de la Loire.

Un parcours sur la thématique des oiseaux migrateurs propose de faire une boucle de 6,5 kilomètres de toute beauté.

J’ai passé un long moment à observer un faucon crécerelle en chasse, la Loire offrant ses dernières lueurs avant de rejoindre un étang fourmillant de vie.

En son centre, une héronnière, abritant une multitude nids d’aigrettes et d’une autre espèce de héron que je n’ai pas identifié (des bihoreaux ? Des oisillons ?).

Un moment comme je les aime, seul avec le calme de la nature.

Randonnée à la rencontre des oiseaux migrateurs à Sully sur Loire

Pour finir, je partage avec vous LE spot photo coucher du soleil à Sully sur Loire et peut être même dans tout le Val de Sully.

Depuis la passerelle de l’ancien chemin de fer devenue piétonne et cycliste, vous aurez un magnifique point de vue sur la Loire, avec pour compagnie les oiseaux et les ragondins. Je me suis fait un petit apéro délicieux en prenant des photos depuis cette passerelle, je recommande !

De belles rencontres lors ma visite autour de Sully sur Loire

Avant de vous parler de la partie Sologne au sud et de la forêt d’Orléans au nord du Val de Sully, je voulais vous présenter deux personnes que j’ai pu rencontrer. Deux artisans du territoire qui le mettent en valeur par leurs passions respectives. La poterie d’un côté, et l’élevage de truites de l’autre.

Atelier de céramique Valérie rêve

Quel jolie nom pour une activité si noble. Habitante de Sully sur Loire d’adoption, Valérie s’est installée il y a quelques années dans le centre ville pour exposer son savoir faire et le transmettre.

L’occasion de m’initier à cet art, de sentir l’argile sous mes doigts, d’être hypnotisé par le ballet du tour.

J’avais eu l’occasion d’observer les gestes agiles de potiers, mais pas encore de m’y essayer. Et je dois dire qu’avec les conseils et la bienveillance de Valérie, j’y ai pris énormément de plaisir. Il y a un côté très satisfaisant dans le travail manuel, on est pleinement à sa tache et il y a un aspect gratifiant à voir un objet concret sortir du travail de ses mains.

J’ai également beaucoup aimé le travail de Valérie, ses céramiques épurées mettant parfaitement en valeur la terre me correspondent totalement.

Atelier Valérie rêve

Pisculture Ollivier

Le Val de Sully est un territoire d’eau et cet élément fait partie intégrante de la culture locale. Ainsi l’élevage et la transformation de truite sont apparus comme une évidence pour Dany et Leslie.

Aujourd’hui, ils élèvent et transforment leurs truites dans un magnifique cadre, maitrisant de bout en bout leur production.

Pour avoir vu leur labo et gouté leurs produits, je peux vous dire qu’il y a un sacré travail d’effectué et je suis sûr que chacun pourra trouver une variante qui lui convient. Pour ma part, ce fut le coup de foudre pour leur gravelax et la truite fumée. La fraicheur des produits et la méthode artisanale font toute la différence, donnant une chair à la fois texturée et savoureuse, sans être trop grasse.

Mais je retiens aussi une belle rencontre avec un homme passionné par son activité, ce qui fait toute la différence !

Pisciculture Ollivier

La forêt domaniale d’Orléans, royaume du balbuzard et lieu de mémoire

Au nord de Sully sur Loire s’étend la vaste forêt domaniale d’Orléans, l’occasion de très belles randonnées à l’ombre de chênes majestueux.

Le Val de Sully est en grande partie recouvert de forêts. La forêt domaniale d’Orléans est sans doute la plus vaste et la plus riche en biodiversité, avec des particularités naturalistes et historiques.

A la rencontre du balbuzard pêcheur à l’observatoire du Ravoir

Je vous le dis sans détour, quand j’ai appris que l’on pouvait observer des balbuzards pêcheurs dans le Val de Sully, mes yeux se sont mis à pétiller et le territoire a encore renforcé son attrait.

Mais ce que je ne savais pas, c’est qu’un observatoire a été aménagé spécifiquement pour cela, à l’étang du Ravoir, et que c’est même ici que le balbuzard pêcheur est revenu nicher en métropole en premier, après avoir disparu de nombreuses décennies.

Et c’est encore aujourd’hui dans la forêt d’Orléans qu’on trouve la plus grande concentration de balbuzards. On estime la population globale à 70 couples reproducteurs en France et le Loiret en compterait environ la moitié, dont la majorité dans cette forêt.

Bref, j’ai eu la chance d’être dans l’épicentre de sa reconquête du territoire après avoir été décimé à cause de sa mauvaise réputation, comme beaucoup de rapaces.

En plus de cela, j’étais accompagné d’un bénévole de Loiret Nature Environnement qui fait le suivi de la population de l’espèce dans la région et partage généreusement ses connaissances de temps en temps à l’observatoire.

Tous les dimanches à la belle saison, un bénévole avec une lunette d’observation permet aux visiteurs d’en savoir plus sur ce très rare oiseau. Un excellent moyen de sensibiliser à la nature et ses fragiles équilibres.

Le clou du spectacle, le couple de balbuzard bien présent autour du nid venait d’accueillir son premier oisillon quelques jours auparavant. Et j’ai pu observer le mâle ramener du poisson au nid à deux reprises.

observatoire du ravoir

Randonnée en forêt d’Orléans sur le chemin des fontaines

Après ces belles observations, je poursuis non loin de là mon chemin dans la forêt d’Orléans vers le carrefour de la Résistance, point de départ d’une randonnée sur le sentier des sources.

Ce carrefour porte ce nom en hommage aux maquisards de la seconde guerre mondiale réfugiés dans cette forêt. On aperçoit d’ailleurs les ruines d’anciennes maisons forestières où il ont pu trouver refuge dans cette période trouble.

La randonnée qui m’intéresse chemine en pleine forêt, reliant diverses fontaines disséminées dans la forêt. Ces fontaines ne sont pas tant l’intérêt majeur de la randonnée que la forêt elle même. La forêt d’Orléans est superbe, avec des arbres remarquables et même quelques clairières où je suis tombé sur des orchidées.

Je ne doute pas qu’en venant tôt le matin ou tard le soir, les rencontres animalières sont très probables…

Sentier des sources dans la forêt d’Orléans

Mais c’est au sud du Val de Sully que je vais m’adonner à cette activité que j’affectionne tant.

Au sud du Val de Sully, visite en Sologne entre étangs, forêts et pâtures

Randonnée dans le Val de Sully à la rencontre du gibier

Cette partie du territoire est une occasion rêvée pour faire de belles rencontres animalières. En effet ce territoire morcelé alternant entre bois, cultures et étangs possède une faune abondante que l’on croise assez facilement pour peu qu’on y prête attention.

Bien sûr, il y a quelques règles à respecter pour pouvoir observer chevreuils, lièvres et autres sangliers en toute quiétude.

la première d’entre elles, la plus primordiale, c’est la discrétion. D’un point de vue sonore bien sûr, mais aussi olfactif et visuel (portez des couleurs sombres et cachez si possible vos mains et votre visage).

La seconde, c’est d’aller randonner aux bonnes heures, là où la faune est la plus tranquille et va donc se nourrir hors de couvert de la végétation des fourrées et sous bois. C’est à dire dans l’idéal à l’aube, ou au coucher du soleil.

Mais la question la plus compliquée, c’est souvent : « mais où aller pour observer la faune ? ». Surtout quand on n’est pas du coin.

Ici, ce fut bien simple : une randonnée s’intitule  » à la découverte du gibier » autour de Villermurlin.

A 6h, mon topo en poche récupéré auprès de l’Office de Tourisme du Val de Sully, j’étais près, téléobjectif en bandoulière.

Et il ne m’a pas fallu longtemps pour faire mes premières rencontres.

Ici un chevreuil, là deux lièvres, de ce côté un brocart (chevreuil adulte mâle), de l’autre des faisans peu farouches (sûrement des animaux d’élevage relachés pour la chasse).

Mon observation la plus forte fut certainement ce brocart en bord de route à seulement une trentaine de mètres de moi, me fixant alors que je respirai à peine pour ne pas le faire fuire. Il allait reprendre tranquillement son repas quand une voiture, la seule que j’ai croisé de toute la matinée est passée… Ce fut bref, mais intense !

L’avantage de cette activité, c’est qu’on peut en profiter même quand il ne fait pas beau, c’est même parfois plus avantageux.

Randonnée à la rencontre du gibier à Villemurlin

L’étang du puits, la Sologne depuis l’eau

Qui dit Sologne dit étangs, on a tous ces images en tête d’un nombre incalculable de petits plans d’eau parsemant le territoire. Il m’était impossible de venir dans le Val de Sully sans aller sur l’eau, c’est un élément tellement central de ce territoire.

Je me suis donc rendu sur le plus grand étang de Sologne, l’étang du Puits à Cerdon, qui marque la limite entre le Loiret et le Cher.

Cette vaste étendue d’eau artificielle a été réalisée à l’origine pour alimenter en eau un canal servant au commerce de la marne, une roche sedimentaire extraite autrefois dans la région.

Aujourd’hui, l’étang est devenu un espace hybride entre activités de loisirs et nature. A mon avis, c’est un passage obligé pour toutes les familles de la région aux beaux jours. Une plage de sable a été aménagée, kayaks et pédalos sont à la fête durant l’été.

Mais en ce début mai, l’ambiance est bien plus calme, plus propice à profiter du cadre et gouter sa nature. J’embarque sur l’eau avec un membre du club de voile et me fait narrer l’histoire du lieu, son intérêt historique, culturel et naturel. J’aurai même droit à une petite démonstration de régate depuis le bateau suiveur. Je vois qu’il faut une sacrée maitrise des vents, du matériel, des courants pour s’adonner au mieux à cette activité.

Cercle de voile du Centre

Après ce beau moment passé sur l’eau, je flâne le long des berges, admirant les roselières ondulant au vent, bercé par le son des foulques et des crapauds. Cette promenade m’emmène jusqu’à un petit observatoire ornithologique. Il n’y a pas beaucoup d’oiseaux à ce moment, mais nul doute que cela doit s’agiter le soir ou le matin.

étang du Puits

Rencontre avec la brebis solognote

Pour terminer mon séjour dans le Val de Sully, je vais explorer un dernier aspect du territoire dans cette partie solognote. Une sorte de renaissance d’une tradition un peu délaissée par l’agriculture moderne.

Une belle surprise puisqu’elle vient de deux personnes qui ne sont ni issues du territoire, ni du monde de l’agriculture. Leur ambition ? Redonner ses lettres de noblesse à l’élevage d’agneau. Mais pas n’importe quelle race, la brebis solognote, bien sûr.

Cela parait évident, et pourtant cette race n’est que très peu présente, délaissée au profit d’autres plus « productives ». Mais selon Arthur, élever des brebis solognotes ici avait du sens et en a peut être encore plus aujourd’hui. Parfaitement adaptée à son territoire, la brebis solognote est une race rustique qui peut séjourner toute l’année dehors.

Aussi, elle met bas sans nécessité de l’intervention de l’Homme. Ainsi, pas besoin de beaucoup de bâtiment, pas de soins à outrance, assez peu d’intervention en fait. Ce qui dégage un peu de temps (il est tout de même bien occupé je vous rassure) pour se lancer d’autres projet avec Constance qui gère l’aspect agrotouristique.

Car l’ambition de ces deux ex parisiens, c’est de proposer une expérience à la ferme, en immersion. Ils possèdent déjà un gite superbement aménagé et d’autres installations seront bientôt prêtes pour accueillir les voyageurs en manque de nature.

Ce que j’ai le plus aimé dans cette expérience, au delà de la cohérence de leur projet, c’est la rencontre avec deux personnes qui ont trouvé du sens à ce qu’ils font, qui ont suivi leurs désirs pour se lancer dans une belle aventure.

La ferme du poirier

C’est cet esprit aussi que j’ai aimé trouver dans le Val de Sully, un territoire de nature, empli de personnes attachées à leur territoire, désireuses de le faire vivre selon leurs convictions.

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Guide tourisme : visiter Sully sur Loire et le Val de Sully

Comment se rendre dans le Val de Sully ?

En train, il y a plusieurs possibilités pour rejoindre le Val de Sully. La gare « grandes lignes » la plus proche et pratique est sans doute celle d’Orléans (Fleury les Aubrais). Il faut ensuite compter environ 40 minutes pour rejoindre Sully sur Loire.

Une fois sur place, le plus simple est de disposer d’une voiture, ou se déplacer à vélo, les liaisons en transports en commun étant limitées.

Où dormir dans le Val de Sully

Je vous conseille deux adresses que j’ai pu visiter dans le Val de Sully :

L’auberge du Bouquet à Saint Aignan de Jaillard (10 minutes de Sully sur Loire)

C’est dans cette magnifique maison traditionnelle que j’ai passé mon séjour. La propriétaire saura merveilleusement vous accueillir chez elle, ouvrant sa maison et son beau jardin et partageant avec vous sa connaissance de la région. J’étais son premier client ! Je peux vous garantir que vous serez bien accueillis. Elle projette de faire également table d’hôte avec des produits du terroir.

Auberge du Bouquet

La ferme du poirier à Isdes

Je vous parlais déjà de la ferme du poirier dans l’article, sachez qu’ils viennent tout juste de terminer un sublime gîte aménagé dans un ancien bâtiment agricole. D’autres viendront ainsi que d’autres aménagements dans la ferme pour permettre aux familles de passer un séjour au vert. Le seul risque, c’est de ne plus avoir envie de bouger de la ferme ! Entre les animaux, la rencontre avec les propriétaires, les jeux pour les enfants et un espace bien être à venir, vous ne pourrez pas vous ennuyer.

La ferme du poirier

Où manger dans le Val de Sully

Je n’ai pas eu l’occasion d’aller beaucoup au restaurant à Sully sur Loire ou dans les alentours, mais je peux tout de même vous conseiller une très bonne adresse pour déguster des plats de la région, aux 2 bécasses à Cerdon (sud Loire). A deux pas de l’étang du puits, ce restaurant traditionnel est une valeur sûre, avec en supplément un accueil très chaleureux.

Aux 2 bécasses

Pour tout renseignement, je vous suggère de vous rendre dans un des trois Offices de Tourisme du Val de Sully répartis sur le territoire (Sully sur Loire, Germigny des Prés et Saint Benoit sur Loire), ou bien de consulter leur site internet.

Que voir, que faire à Sully sur Loire et ses environs ?

En synthèse de cet article fleuve, voici un petit condensé de mes recommandations sur que voir, que faire à Sully sur Loire et dans le Val de Sully :

• Explorer les rives de la Loire à vélo le long du parcours de la Loire à vélo
• Randonner à la rencontre des oiseaux migrateurs à Sully sur Loire
• Flâner dans les ruelles de Saint Benoit sur Loire et dans le quartier du port
• Visiter le château de Sully sur Loire et son parc
• Naviguer en kayak sur la Loire
• Admirer le coucher du soleil depuis la passerelle de Sully sur Loire
• S’envoler en montgolfière au dessus du Val de Sully à l’aube
• S’initier à la poterie à l’atelier Valérie Rêve
• Visiter l’abbaye de Fleury et l’oratoire de Germigny
• Gouter les bons produits de la pisciculture Ollivier
• Randonner dans la forêt d’Orléans et pousser jusqu’à l’observatoire du Ravoir pour admirer les balbuzards
• Rencontrer les éleveurs de brebis solognote à la ferme du Poirier
• Naviguer sur l’étang du puits et se prélasser sur ses berges
• Randonner en Sologne à la rencontre du gibier au petit matin

Retrouvez tous les itinéraires de randonnée détaillés sur site de l’Office de Tourisme du Val de Sully

Voilà de quoi passer un beau séjour nature, non ? Et encore, je n’ai pas évoqué tout le patrimoine du Val de Sully avec l’oratoire, l’abbaye de Fleury etc. Ce sera peut être pour une autre visite dans la région ! Mon seul regret ? Ne pas avoir eu l’occasion de faire du kayak sur la Loire, une expérience forcément majestueuse.

J’espère que ce petit guide de tourisme à Sully sur Loire et dans le Val de Sully pourra vous aider à préparer un bon moment dans la région !

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Ce voyage a été réalisé en partenariat avec l’office de tourisme du Val de Sully. Je les remercie pour cette beau moment. Mes propos n’en restent pas moins sincères et ma ligne éditoriale totalement libre.