Voyager sans billet retour : attention à la frontière !

Ah… Quel bonheur de partir en voyage pendant plusieurs mois, voir plusieurs années ! Le symbole de voyager avec un billet d’avion aller simple provoque forcément un rictus béat et un regard évasif quand il s’agit de partir en vadrouille.

Nous n’avons pas échappé au cliché quand nous avons acheté nos billets aller simple France Mexique. Mais s’il faut volontiers succomber à l’euphorie du moment, attention au retour brutal à la réalité : il y a encore des frontières… Bon je ne pense pas vous l’apprendre, mais peut être que certaines règles ne vous sont pas familières, notamment l’obligation (théorique) d’avoir un billet d’avion retour vers le pays d’origine, ou une preuve de continuité, ou encore de sortie du territoire…

Partir sans billet de continuation est une mauvaise idée pour beaucoup de destinations, mais des solutions existent, plus ou moins légales… La meilleure et la plus sûre étant selon moins la location de billet d’avion avec des services comme onwardticket, bestonwardticket ou encore onewayfly.

Autant de termes désignant une réalité simple : vous êtes dans l’illégalité si vous vous rendez avec un billet d’avion aller simple dans beaucoup de pays, notamment la plupart des pays d’Amérique et d’Asie, rien que ça… La Thaïlande et le Mexique étant les pays revenant le plus fréquemment.

Résultat, vous pourriez bien vous faire refuser l’embarquement dans l’avion ou le passage de frontière par voie terrestre…

Gageons que vous feriez une tête légèrement décontenancée si vous vous voyez refuser l’embarquement…

Je trouve ça complètement idiot, si les pays de destination pensent que c’est la super solution pour éviter l’immigration illégale, j’ai quelques doutes sur l’efficacité de cette mesure.

Dans les faits, d’après tout ce que j’ai pu lire en préparant cet article, c’est un peu la loterie. Certaines fois ce billet retour ou de continuation vous sera demandé, d’autres non…

Certaines tendances semblent tout de même se dessiner :

• les compagnies américaines semblent plus strictes que les compagnies européennes
• les passages par voie terrestre sont plus laxistes que par voie aérienne
• certains aéroports ou postes frontières sont plus rigoureux que d’autres au sein d’un même pays

Petite liste non exhaustive des pays demandant un billet retour

Tous les pays d’Amérique centrale (+ États-Unis et Canada), la plupart d’Amérique du sud (on a volé sans billet retour en Colombie, au Chili et en Argentine sans soucis, mais c’est peut être un coup de bol), et beaucoup de pays d’Asie du sud-est (notamment Indonésie, Philippines, Birmanie, Malaisie et Thaïlande réputés strictes).

Mais il est difficile de tirer des conclusions pour autant. Impossible de faire des stats et ça n’aurait de toute façon pas de sens : si vous êtes confronté au problème, il faudra bien y faire face.

La question de savoir comment nous avons fait pour traverser toute l’Amérique latine du Mexique au Brésil sans billet retour nous a souvent été posée, idem pour l’Asie du Sud Est, alors j’ai décidé d’écrire ce petit guide pour référencer toutes les astuces possibles que j’ai pu expérimenter ou glaner.

Un billet d’avion aller simple ? Comment ne pas se retrouver coincé à la frontière ?

-> Est-ce que vous êtes sûr qu’un billet d’avion aller-retour ne serait pas plus simple ?

Outre ce majestueux jeu de mots, les billets d’avion aller retour peuvent convenir dans plus de cas qu’on ne pourrait le penser.

Déjà, un aller retour est moins cher que deux billets aller simple en général (sauf avec les compagnies low cost). Mais si vous partez plusieurs mois, ce n’est pas toujours possible de prendre un aller retour trop longtemps à l’avance.

Aussi, il est probable que vous ne reviendrez pas du même aéroport, voir du même pays.

Mais regardez y tout de même de plus près, car la plupart des billets peuvent être repoussés dans le temps moyennant un petit supplément. Attention tout de même, car les délais maximum sont variables selon les compagnies et les charges augmentent souvent avec le temps, selon le rythme 1 mois, 3 mois, 6 mois (rarement au delà).

Ce qu’on sait moins, c’est qu’il est aussi possible dans pas mal de cas de changer d’aéroport de départ et même de pays ! Encore une fois, il faut se renseigner auparavant, si la compagnie ne dessert pas la destination, ce sera plus compliqué.

Bref, si vous partez plus d’un an, la question de l’aller-retour ne se pose pas vraiment, mais pour les durées plus courtes, c’est à voir !

-> Renseignez vous sur les formalités d’immigration sur le pays de destination

Ça peut paraître évident, mais ce n’est malheureusement pas si simple. Si le bon réflexe est de se renseigner auprès de l’ambassade du pays de destination, dans la pratique, il peut y avoir un décalage avec la réalité du terrain (mais dans le bon sens, rassurez vous…).

Vous pouvez également regarder sur cette page de l’Association Internationale du Transport Aérien (IATA) qui résume toutes les formalités par pays. Cela dépasse parfois l’histoire du visa et du billet retour, par exemple il peut vous être demandé un vaccin spécifique ou d’avoir une certaine somme d’argent sur votre compte, comme au Panama ou en Thaïlande. Ou encore d’avoir une réservation d’hôtel ou un billet de continuation pour demander un visa.

Si les agents de l’immigration respecterons ces règles officielles (aéroport ou frontière terrestre), les compagnies aériennes qui filtrent avant d’embarquer font parfois preuve d’excès de zèle. Dans certains cas, des voyageurs se sont vu refuser l’embarquement alors qu’ils avaient ce qu’on appelle une  » preuve de continuité « . Grosso modo un papier prouvant que vous allez quitter le pays dans le délai octroyé par votre visa, ce qui est suffisant pour beaucoup de pays.

Oui mais voilà, certaines compagnies ne se prennent pas la tête (ou n’en font qu’à leur tête…) et exigent un billet d’avion retour vers le pays d’origine, point.

Mais pourquoi ce zèle de certaines compagnies aériennes ? La réponse est simple, si elles vous laissent passer et que vous vous faites refouler une fois arrivé à destination, elle doit payer votre billet retour…

Parfois c’est même au moment de l’obtention du visa que vous aurez besoin de présenter un billet d’avion aller retour. Sauf qu’il peut être délicat d’engager des dépenses de billets d’avion sans savoir si on pourra partir, ou d’où on reviendra. Dans ce cas, la location de billet d’avion que je développe plus bas dans l’article est aussi une bonne solution.

Conclusion, si aucune preuve de sortie du territoire n’est exigée au niveau de l’ambassade, vous êtes tranquille, inutile de vous mettre la rate au court bouillon (oui c’est une vraie expression). Sinon, il faudra vous préparer à obtenir par un moyen ou un autre un billet d’avion vers votre pays d’origine (dans le pire des cas). Mais pas de panique, il y a moyen de s’en sortir sans se ruiner.

-> Anticiper les solutions pour pouvoir tout de même présenter un billet retour

Dans certains cas de figure, cette question de billet retour va vraiment vous poser problème lors de votre voyage. Il faut donc anticiper cette éventualité et connaître toutes les parades possibles. C’est ce que je développe dans les deux prochaines parties de ce guide.

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A la frontière ou à l’enregistrement : quelles attitudes adopter si on n’a pas de billet retour ?

Bon, comme dit précédemment, c’est un peu la loterie cette histoire, en fonction de la frontière, de l’aéroport, de la compagnie aérienne, de l’agent, de la lune… Mais autant mettre toutes les chances de son côté.

Si vous pensez que ça risque de coincer à la frontière ou à l’aéroport à cause de ça, je vous recommande tout d’abord :

• D’arriver largement à l’avance (surtout pour l’aéroport), ce serait bête de ne pas avoir le temps de trouver une solution et de voir votre avion ou autre transport partir sans vous.
• D’avoir un smartphone avec un accès internet, il y a souvent du wifi dans les aéroports mais pas toujours de bonne qualité donc c’est risqué de compter entièrement sur ce type d’accès (pensez aux esim à l’étranger notamment).
• D’avoir un compte en banque avec des sous, c’est plus simple pour acheter un billet d’avion il parait.

Aux frontières terrestres sans billet retour ? quelques astuces

Pas question d’acheter un billet de continuation à l’arrache à un poste frontière, à moins d’être certain d’avoir accès à Internet, ce qui est souvent compliqué quand on est entre deux pays.

Il faut donc trouver autre chose. Ça tombe bien, les officiers d’immigration sont généralement plus souples.

Soit vous êtes prévenant et vous avez acheté un billet de bus transfrontalier à l’avance (remboursable si possible), soit il va falloir ruser…

Nous avons été confrontés à ce cas de figure à la frontière entre le Costa Rica et le Panama. C’est la seule fois ou on nous a demandé un billet retour à une frontière terrestre. N’en ayant pas, ni de billet de bus, nous avons essayé d’abord le charme, sans succès.

Puis le désespoir, sans succès.

Puis nous avons cherché ce que nous pourrions avoir dans notre besace pouvant les persuader. Finalement, j’ai imprimé une lettre de mon employeur (en français…) m’accordant mon congé sabbatique avec la date de reprise. Ça n’a pas été simple de trouver un commerce pouvant m’imprimer ça, mais c’est passé comme ça ! On vous raconte tout le détail dans un article sur ce passage de frontière peu fun.

Montrer un réservation d’hôtel dans un autre pays que la destination peut parfois fonctionner également, nous avons eu des retours dans ce sens. Bref, tentez tout ce que vous pourrez trouver comme preuve de continuité de votre voyage !

Il y a une technique bien connue des tourdumondistes : le faux billet d’avion électronique… Je ne vous le conseille pas (frauder c’est mal et ils vérifient presque toujours s’il s’agit d’une vraie réservation -> mauvaise idée).

Dernière solution, fiable et légale : louer un billet d’avion auprès d’un site dédié en ligne, avec onward ticket ou best onward ticket par exemple. Pour quelques dollars, vous avez un vrai billet à présenter ! J’en parle plus en détail à la fin de l’article.

A l’aéroport sans billet retour ou billet de continuation ? Comment procéder ?

Se la jouer détendu, souriant, suffira parfois. Si vous fixez vos pieds en vous mordant vos doigts le front dégoulinant de sueur, on risque de vous demander ed vous déshabiller en plus que votre billet retour…

Si malgré votre swag attitude on vous demande le précieux sésame, deux choix s’offrent à vous :

• jouer les étonnés en avouant ne pas avoir de billet retour, puis fondre en pleur à l’évocation de ne pas pouvoir monter dans l’avion, dire que c’est une histoire de vie ou de mort toussa toussa, un truc simple et sobre quoi.
• mentir avec habileté et utiliser la technique de la fouine tranquille que j’ai repérée chez les collègues de « j’ai une ouverture ». Faites croire que votre billet électronique est dans votre ordinateur dans la grosse valise et qu’il va falloir l’imprimer. Avec un peu de chance, l’agent vous fera confiance (et n’aura pas envie de faire patienter la loooongue file d’attente derrière vous).
  Au pire, vous pourrez sortir de la file et trouver une autre parade (louer un billet d’avion). Nous avons déjà testé avec succès. Mais mieux vaut avoir prévu le coup avec vos compagnons en vous accordant sur la date, le lieu et la compagnie aérienne au risque de passer pour des rigolos si vous vous contredisez.

Votre tentative de passer en mode rusé renard n’a pas fonctionné ? Il reste toujours une solution : avoir un billet retour. Il y a plusieurs manières d’obtenir un billet retour sans avoir à payer un billet retour. Dis comme cela, ça sonne bizarre mais vous allez vite comprendre. Pour vous faire gagner du temps, je vais d’abord détailler la solution que j’estime la meilleure à savoir louer un billet retour. Ensuite, je listerai les autres possibilités avec leurs avantages et leurs inconvénients.

Votre avion est en retard ? Faites vous indemniser !
Saviez vous que dans certaines conditions, les compagnies aériennes sont obligées de vous verser une compensation en cas de retard important, de vol annulé ou de surbooking ? Peu d’entre elles le feront spontanément… Pour vous aider, certains services comme airhelp vous aident gratuitement. Nous avons rédigé un guide complet.
Notre avis sur Airhelp pour vous faire indémniser en cas de retard ou annulation de vol

Louer un billet d’avion retour (onwardticket, onewayfly, bestonwardtickets) : la meilleure solution à envisager

Cette astuce, que j’ai découverte il y a maintenant pas mal d’années, me semble être la solution idéale. Depuis la publication de cet article, nous avons eu beaucoup de retours positifs ! Les digital nomad sont friands de ce service, devenu presque indispensable pour eux, mais aussi les tourdumondistes qui n’ont pas réservé tous leurs vols à l’avance.

Le concept consiste à louer un vrai billet d’avion qui a les caractéristiques spécifiques :

• à votre nom
• avec un numéro de réservation/de vol réel. En cas de contrôle, il n’y a donc pas de problème car il s’agit d’un vrai billet.
• valable durant une période donnée (entre 24 et 48h en général mais peut être reconduit jusqu’à deux semaines)
• ne nécessite pas d’être annulé. Cela sera fait automatiquement par le service choisi.

Il y a plusieurs sites qui proposent ce genre de service comme onwardticket, onewayfly, bestonwardticket, dummyticket… Il y en a beaucoup en fait, plus ou moins fiables (mais pas de panique, je vous dis ceux qui sont sûrs, juste après).

Quand vous utilisez ce type de service il faut être vigilant aux points suivants :

• vérifier que les destinations qui vous intéressent sont bien desservies par le site choisi
• anticiper la location du billet. La délivrance du billet se fait rapidement mais il faut que le service du site soit ouvert au moment où vous faites la location. Il faut donc tenir compte du décalage horaire et s’assurer que les bureaux du site soit ouvert (maintenant c’est automatique, mais en cas de problème, il faut des vrais gens pour corriger très vite le tir…). Certains services sont disponibles 24/7 :)
  Prenez tout de même de la marge, en arrivant tôt à l’enregistrement (je dirais au moins 2h avant le vol), on ne sait jamais.
• vérifier la qualité du service après vente. D’après les retours que l’on a eu, les erreurs sont assez fréquentes sur certains sites, tous ne se valent pas.

Plutôt que d’attendre d’être bloqué à l’aéroport, je vous recommande donc d’anticiper la location de votre billet retour si vous en avez besoin pour poursuivre votre voyage.

Voici un petit tableau comparatif des sites de location de billet d’avion les plus populaires (oui, je suis un psychopathe de la comparaison) :

WP Table Builder

Au final, avec les retours reçus des lecteurs et les services qui se développent, je pense que la location de billet d’avion pour contourner ce fichu problème de billet de continuation si vous n’avez qu’un aller simple est la solution la plus simple et efficace. En théorie disponible même en dernière minute, mais pour partir l’esprit tranquille et ne pas jouer avec le feu, je vous suggère de prendre un peu de marge et de louer votre billet la veille du départ.

A noter que dans certains cas, une réservation d’hotel sera nécessaire, pour obtenir un visa par exemple. Best onward ticket ne propose pas ce service pour le moment, mais one way fly, oui ! Et ça fonctionne très bien, sur le même principe que pour les billets d’avion. Je vous conseille leurs services si vous avez ce besoin spécifique.

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Les autres solutions pour avoir un billet retour sans se ruiner

Si vous ne souhaitez pas louer un billet d’avion retour car vous ne voulez pas débourser un centime ou pour d’autres raisons, il y a d’autres alternatives pour pouvoir présenter un billet d’avion retour sans en avoir un. Voici donc quelques idées, mais je préfère vous prévenir d’avance, ce ne sont pas les plus judicieuses selon nous.

Acheter un billet d’avion retour remboursable ! Une solution contraignante

On peut décider par exemple d’acheter un billet d’avion retour que l’on se fera rembourser par la suite. Les billets d’avion en business class sont remboursables en intégralité ! Le hic, c’est qu’ils sont très chers, alors il faut avoir un compte en banque bien fourni. Certaines compagnies aériennes proposent des billets remboursables en classe économique, mais il faut chercher en amont… Pas évident si vous êtes à l’aéroport et pressés par le temps.

Cependant cette solution présente de nombreux inconvénients :

• il faudra avancer le prix du billet dans son intégralité avant de se faire rembourser. Cela peut être une somme conséquente sachant que ce sont souvent plutôt les billets business qui sont remboursables
• il est nécessaire de bien vérifier les conditions générales de vente pour être sûr de se faire rembourser
• il ne faut pas oublier d’annuler le billet et de faire la demande de remboursement selon les conditions
• Dans tous les cas, vous aurez des frais de transfert qui eux ne seront pas remboursés que vous passiez par un site Internet ou une agence en direct. Ce n’est pas une grosse somme, mais il faut être prévenu !

Au final, je ne vous conseille pas cette solution. D’une part, cela prend parfois un peu de temps avant de recevoir le message de confirmation (ce serait dommage de le recevoir trop tard pour prendre votre vol…), d’autre part, vous n’êtes pas à l’abri d’avoir pris un billet non entièrement remboursable ou sous conditions dans la précipitation…

Le faux billet d’avion électronique… La fausse bonne idée

Pas mal de voyageurs nous ont partagé une autre astuce à savoir falsifier un billet d’avion pour pouvoir montrer un billet retour. Je vous explique le principe mais je ne vous recommande pas de le faire, tout simplement car il existe d’autres solutions légales et surtout beaucoup moins risquées.

• Si vous avez un ancien billet d’avion électronique au format texte reçu par courriel, rien de plus simple, il suffit de changer les dates, éventuellement la destination si ça ne colle pas (en ayant pris la peine de mettre les références d’un vrai vol tant qu’à faire). Le but étant de passer une simple vérification visuelle.
• Si vous avez un billet en pdf, il faut utiliser un logiciel de retouche genre photoshop, the gimp (pour rester dans le logiciel libre) ou tout simplement paint.
• Si vous n’avez pas le logiciel ou le savoir faire, il existe un site (au moins) qui produit des faux billets retouchés sur photoshop… pour 5 $. Je ne vous donne pas le nom, je n’ai vraiment pas envie de lui faire de la pub (parce que c’est de la fraude, c’est pas bien !).

Encore une fois, je ne vous conseille vraiment pas cette méthode, car les agents vérifient de plus en plus souvent si les numéros de réservation et de vol sont exactes… Le numéro PNR ne peut pas s’inventer ou se falsifier facilement, alors vous serez dans une belle panade en cas de controle !

Avoir d’autres preuves de continuation de voyage : réservation d’hôtel, billet de bus transfrontalier, lettre de congé sabbatique…

Parfois, on peut sans sortir sans billet d’avion retour mais avec un document qui prouve que nous allons bel et bien sortir du territoire et continuer notre voyage ailleurs.

Voyez avec l’agent si un billet de bus transfrontalier ou autre preuve suffit, on ne sait jamais… Certains sont plus souples que d’autres. Ça dépend de la législation du pays de destination, mais surtout de la personne que vous avez en face de vous et des consignes qu’elle a reçu.

Pour certaines destinations, un réservation d’hôtel peut convenir. Un lecteur nous a confié qu’il avait utilisé une réservation faite sur booking.com en Asie et que ça avait fonctionné sans soucis. Dans son exemple, il partait depuis la France pour la Thaïlande avec Lufthansa. Attention, ceci n’est qu’un cas ponctuel ! Comme dit auparavant, ça peut dépendre de la compagnie, de la destination et de l’agent, mais c’est bon à savoir si vous avez une réservation d’hôtel sur vous. Ça se tente…

Dans mon cas une lettre de congé sabbatique indiquant ma date de retour au travail en France a fonctionné. Mais c’était une frontière terrestre. Il peut y avoir plein d’autres exemples de « preuves » que vous serez dans un autre pays au delà la date du visa touristique, soyez créatifs ;) Mais il faut que ce soit crédible et à l’aéroport, ce peut être très compliqué.

Cette solution est très risquée, car certaines compagnies appliquent à la lettre la loi, à savoir un billet retour vers la pays d’origine ou parfois un pays tiers (mais ça dépend des destinations…)

Réserver votre billet d’avion retour auprès d’une agence de voyage

Certaines agences de voyage, conscientes du soucis, acceptent de délivrer un réservation de billet d’avion. Vous obtiendrez une réservation en bonne et due forme avec le tampon de l’agence et un petit mot pour le visa si nécessaire (il faut parfois cette preuve de retour sur le territoire pour obtenir un visa).

Bien sûr, à moins d’avoir un copain qui bosse dans une agence sympa, vous serez facturé de quelques euros en échange de ce service. D’après ce que j’ai pu lire à droite à gauche, il faut compter environ 20 €.

C’est une bonne solution, « légale », mais qui coûte en réalité un peu plus chère, plus compliquée à mettre en œuvre que la location de billet d’avion et prend plus de temps (oubliez cette option en dernière minute)

En conclusion, un bien long article pour vous dire qu’il est tout à fait possible de voyager sans billet retour ou billet de continuation, ou même obtenir un visa à l’avance. De quoi tout de même se relaxer, bien qu’il faille un peu de préparation pour voyager l’esprit tranquille et passer les frontières sans anicroche !

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Crédit photo couverture : nicola since 1972 – licence CC by SA 2.0

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