Des petites galères, des anecdotes douteuses, des plans foireux, des aveux inavouables… Voyageur loser c’est un peu tout ça à la fois. Une série qui ne se prend pas au sérieux et vous dévoile (non sans un trait d’humour) les situations cocasses que nous avons vécu au cours de nos voyages.
Pour ce deuxième épisode, je vous emmène en Malaisie, sur l’île de Bornéo. Saviez vous que cette île connue pour sa nature sauvage, ses orangs-outans et ses plantations de palmiers à huile abritait les plus grandes grottes du monde ?
Evidemment, nous ne pouvions louper une visite de ces gigantesques cavitées aux noms exotiques : Gunung Mulu, Batu, Niah…
C’est sur ces dernières que nous avons jeté notre dévolu. Ce ne sont pas les plus grandes, mais elles sont néanmoins gigantesques. A tel point que des milliers d’oiseaux viennent y nicher, dont les fameuses hirondelles aux nids si prisés.
D’ailleurs, ces ressources sont exploitées et d’impressionnantes échelles sont montées pour accéder aux nids.
Il n’y a pas que de mignonnes hirondelles dans les grottes… Il y a aussi des chauves souris !
Et on ne peut pas dire que ce soit la partie préférée de Laura dans la visite de grotte.
D’ailleurs vu qu’elle n’aime pas non plus la sensation de ces milieux clos, sombres et humides, ça ne la met pas dans les meilleures dispositions. Mais par goût du dépassement et par amour (enfin ça c’est moi qui le dit !), nous visitons malgré tout des tas de grottes en voyage.
Autant dire qu’à chaque frôlement de chauve souris ou ombre suspecte, nous avons le droit à un petit test acoustique des lieux et moi un déchirement superficiel de mon avant bras. J’exagère ? Une petite démonstration sonore (gnark gnark).
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Je suis vache ? C’est pas sympa de la balancer sur la place publique ? Non. Mais c’est rigolo !
Et surtout, je prépare l’équilibre pour ce qui suis…
Quand on voyage, on expérimente parfois quelques expériences gastriques incommodantes. Certes c’est une occasion de découvrir les spécificités locales en matière de sanitaires, mais personnellement, je m’en passerai bien.
Bref, lors de cette visite des gigantesques grottes de Niah, je n’étais pas à mon top.
Visiter un grotte malade, une idée tonitruante…
Une bonne partie de la journée s’était très bien déroulée, mais arrivés au bout de la grotte, au moment de faire demi tour, quelques gargouillis suspects à chaque extrémité de mon système digestif m’ont vite fait comprendre que le retour allait s’annoncer mon charmant que l’aller…
Faute de toilettes aux alentours, je me suis retrouvé malgré moi accroupi au beau milieu d’une cavité faiblement éclairée par le soleil Malais.
Un cadre idyllique pour un besoin naturel peu adapté au contexte
Une fois la partie inférieure dégagée, nous nous sommes mis en route pour le retour, deux petites heures de marche (quand je vous dis que ce sont de grandes grottes !). J’espérai bien que cette purge serait salvatrice, mais la partie supérieure clamait sa part…
C’est alors que j’ai pu faire profiter à une assemblée médusée bien que peu nombreuse, d’un superbe RRRAAOUUUULLL !!! Aux multiples échos, entendus jusqu’aux tréfonds de Bornéo.
Evidemment nous sommes partis en fou rire avec Laura, qui a aussitôt oublié son appréhension des chauves souris…
Ce n’était pas très glorieux et je n’étais pas au mieux de ma forme à ce moment, mais je dois dire qu’au final, j’en tire une certaine fierté : j’ai vomi dans l’une des plus grandes grottes du monde. Peu de gens peuvent en dire autant ! Oui, on peut dire que j’ai l’orgueil mal placé.
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Ahah le côté glamour, l’autodérision et l’humour me plaise! Etre malade en voyage, ce n’est pas toujours facile, mais on en ri bien, une fois que ça va mieux. :)
Et encore on n’a pas encore raconté l’épisode le moins glamour dans la catégorie « malade en voyage ». Affaire à suivre !