L’Islande est un pays à la nature aussi hostile que sublime. Des fjords de l’ouest à la côte sud en passant par les hautes terres, chaque kilomètre de son territoire est un émerveillement. Les paysages volcaniques prennent des formes variées et côtoient des glaciers monumentaux. La diversité et la singularité des lieux à découvrir donnent le tournis.

Lors d’un voyage en Islande, vous aurez nécessairement des choix douloureux à faire tant le nombre de lieux superbes à voir est nombreux. Durant 3 semaines, j’ai pu explorer ces territoires avec Nunam Aventures, une agence de voyage avec des valeurs qui me parlent. Grâce aux guides et aux 4×4, j’ai pu découvrir des zones moins connues comme les hautes terres. Voici un aperçu basé sur mon expérience des lieux à découvrir en Islande lors d’un road trip.

En fin d’article, je vous donne aussi des idées de circuits pour des séjours plus courts ainsi que mon retour sur l’agence Nunam Aventures.

Après la lecture de ce guide, je suis sûre que vous vous saurez que voir, que faire en Islande pour une visite d’une à 3 semaines et même davantage.

Attention, article fleuve ! N’hésitez pas à le télécharger pour garder ce guide sous la main.

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visiter l'islande

Je vais commencer ce guide en vous présentant ce qu’il y a à voir et à faire en Islande, des incontournables aux lieux méconnus à travers le récit de mon vécu. Je préciserai à chaque fin de présentation de lieu d’intérêt, mes astuces, recommandations et bonnes adresses. Tout ce qui concerne les aspects pratiques se trouve en fin d’article.

Un peu de contexte avant de commencer

Comme je le disais en introduction, je suis partie avec Nunam aventures, au sein d’un groupe d’une dizaine de personnes. Nous étions répartis dans deux 4×4, accompagnés par deux guides expérimentés, Clément et Marie. Si vous avez une bonne expérience de conduite de 4×4, alors vous pourrez probablement à peu près suivre ce parcours, mais sachez qu’il y a des portions difficiles, avec des passages de gué assez profonds.
Et puis c’est sans compter sur l’apport incroyablement riche de l’expérience des guides sur la géologie, l’histoire, les écosystèmes, leurs petits coins secrets, leur excellente cuisine et la convivialité de la vie en groupe.
Bref, je ne peux que vous recommander de partir avec eux, mais il est tout à fait possible de partir en indépendant, soit en suivant un parcours plus classique sur la route principale, soit avec un bonne expérience de conduite en 4×4. Je vous détaille tout cela dans la partie pratique de ce guide.

Visiter Reykjavik

Je ne suis pas restée longtemps à Reykjavik, mais dès le jour de mon arrivée, nous sommes allés nous balader dans le centre ville autour de la Skolavordustigur ou « Rainbow street ». Un arc en ciel a été peint sur le sol à l’occasion d’une gay pride et il est désormais un des symboles de la ville.

Cette rue mène à l’église de Hallgrimskirkja. Datant de 1986, son architecture moderne étonne et s’inspire des phénomènes naturels typiquement islandais. Sa façade avec ses nombreuses colonnes fait référence aux orgues basaltiques. La nuit venue, elle s’illumine de lueurs vertes en hommage aux aurores boréales. Dans ce quartier, vous trouverez de nombreuses boutiques, restaurants et cafés mignons ainsi que des œuvres de street art. Si vous êtes de nature citadine, profitez en car ensuite sur le reste de l’île, les « grandes villes » sont inexistantes.

Dans le prolongement du centre ville, nous atteignons rapidement la promenade en bord de mer. Deux univers se côtoient, d’un côté les immeubles qui poussent comme des champignons et de l’autre les montagnes d’Akranes et même le Snaefellsnes.

En chemin, vous croiserez la sculpture emblématique de Reykjavik « le voyageur du soleil ». Cette création d’acier est née de l’imagination de Jón Funnar Árnason à l’occasion du bicentenaire de la fondation de la ville. Certains y verront un bateau, d’autres l’ossature d’une baleine. Un peu plus loin, l’architecture massive du Harpa, l’opéra de Reykjavik, ne passe pas inaperçue. Au soleil couchant, le jeu de lumières sur la façade est sublime. N’hésitez pas à entrer dans le bâtiment, les vitres en forme d’alvéoles et les lignes géométriques nous plongent dans un univers rappelant une ruche gigantesque.

Avant de prendre la route pour visiter l’Islande, nous avons aussi fait une halte à l’hôtel de ville. Comme suspendu au-dessus d’un lac paisible apprécié des oiseaux, il accueille dans son hall une carte géante en relief de l’Islande. En un seul coup d’oeil, nous pouvons saisir la topographie du pays, l’importance des glaciers et le littoral dentelé des fjords. L’entrée est libre donc n’hésitez pas. Cela donne déjà une idée sur que faire en Islande.

que faire en islande
que visiter en Islande

La ville possède aussi d’autres lieux à découvrir si vous souhaitez y consacrer plus de temps :

  • Musée des sagas
  • Musée Perlan
  • Whales of Iceland
  • Les piscines publiques : une institution en Islande !

Je peux également vous recommander deux très bonnes adresses de restaurants :

  • Rok (à côté de l’église Hallgrimskirkja) : un restaurant qui distille une cuisine créative et délicieuse. Le concept est de prendre plusieurs petites assiettes pour tester différentes saveurs. Ambiance très cosy et conviviale.
  • Forrettabarinn : un très joli restaurant avec des plats divins. La cuisine mélange différentes influences tout en mettant à l’honneur les produits islandais.

Découvrir la péninsule de Reykjanes

Tous les visiteurs d’Islande ou presque passent par la péninsule de Reykjanes, car l’aéroport de Keflavik s’y trouve. Le Blue lagoon attire également tous les regards.

Mais mis à part ces deux lieux, peu de visiteurs prennent le temps d’explorer les curiosités de la péninsule. Pourtant, il y a quelques pépites à découvrir et c’est une excellente entrée en matière pour comprendre la géologie et l’activité volcanique du pays.

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Le Fagradalsfjall et les coulées de lave interminables

En 2021, l’Islande a connu d’importantes éruptions et coulées de lave depuis une faille située près du Fagradalsfjall. Elle est encore active mais les visiteurs ne peuvent plus s’en approcher. En revanche, les coulées de lave figées sont bien visibles le long de la route. A certains endroits, elles empiètent même et d’importants travaux ont du être engagés pour protéger le blue lagoon et refaire certains tronçons de route. Les formes de la lave donnent une idée fidèle de son mouvement.

Le (trop ?) fameux Blue lagoon

Le Blue lagoon est surement le lieu le plus fréquenté d’Islande. Certains voyageurs font même escale en Islande quelques heures pour aller s’y baigner. Ces bassins aménagés utilisant des sources d’eau chaudes issues de la station géothermique proche sont particulièrement instagrammables. La rançon du succès ? Un prix qui grimpe en flèche depuis des années et une réservation indispensable pour espérer décrocher un créneau. Lors de notre visite de la péninsule de Reykjanes, nous avons juste fait un arrêt rapide pour voir les eaux laiteuses et leurs origines. Pour la baignade nous avons opté pour les bains à Myvatn, plus économiques et moins fréquentés (je vous en parle plus loin dans la partie sur le nord du pays).

Accès au Blue Lagoon : depuis Reykjavik, prendre la route 41 puis bifurquer sur la route 43. Comptez environ 55 min. Depuis l’aéroport, ce n’est qu’à 25 min.
Tarif : comptez autour de 100 € l’entrée selon les options choisies
Réserver votre entrée au Blue Lagoon

Grindavik, une ville devenue fantôme

Grindavik était une ville importante sur la péninsule de Reykjanes. Elle a été fortement menacée lors des éruptions de 2021. En s’y baladant, on voit parfaitement les délimitations de la lave, ainsi que les nombreuses fissures sur les maisons. Par mesure de protection, de nombreux habitants l’ont fui et ne sont pas revenus. Même si quelques commerces et habitants subsistent, Grindavik est aujourd’hui une ville fantôme. Cela nous rappelle qu’en Islande comme ailleurs, c’est toujours la nature qui décide.

Gunnuhver, mon premier site géothermique

Gunnuhver est un petit site géothermique sur la péninsule de Reykjanes, à proximité du phare. Comme c’était le premier de ce voyage, il m’a fait forte impression. Sa fumerolle intense crache un épais nuage continu qui se repère aux alentours.

En empruntant la plateforme en bois aménagée, nous pouvons l’observer sous différents angles et même passer dans les vapeurs de la fumerolle. Le brouillard nous oblige à avancer à tâtons car nous ne voyons pas à plus d’un mètre. Et mieux vaut ne pas marcher en dehors du sentier car tout bouillonne à 300° sous nos pieds. L’odeur de souffre est puissante, mais nous l’oublions vite, subjugués par ce spectacle d’une grande puissance.

Une légende raconte qu’on y aurait jeté une femme soupçonnée de sorcellerie.

meilleurs endroits islande

Accès : chercher « Gunnuhver hot springs ».
Stationnement : il y a deux petits parkings à proximité (un à l’est et l’autre à l’ouest). Gratuits en 2025.
Entrée au site gratuite

Le cap de Reykjanes et son phare

Depuis la route, nous avions repéré de loin un phare. L’appel du large ou tout simplement la curiosité nous a intimé l’ordre d’y aller. L’extrémité de la péninsule de Reykjanes possède un joli littoral découpé avec les falaises de Valahnukamol et l’ilot rocheux impressionnant d’Eldey. Le vent souffle fort à l’instar des vagues qui viennent lécher goulument le rivage. A l’abri d’une paroie rocheuse, nous avons pique niqué tout en admirant ce spectacle. Le phare, le plus vieux d’Islande, et le chemin serpentant jusqu’à lui sont diablement photogéniques.

Un pont entre les continents, une curiosité islandaise

L’Islande a une spécificité étonnante, elle est en effet située entre deux plaques tectoniques (Nord américaine et Eurasienne). Cette jonction est symbolisée par « le pont entre les deux continents ». En réalité, ce rift n’est pas visible à l’oeil car il s’étend en largeur sur plusieurs kilomètres et comporte de multiples fissures. Le pont se situe sur l’une d’entre elles.

A l’aide de schéma, Clément, notre guide, nous explique ce phénomène et ce qu’il implique. En premier lieu, la forte activité volcanique qui au fil des siècles a élargi le territoire islandais de part et d’autres du rift.

Les différentes régions de l’Islande ont donc des âges différents, les plus anciennes étant situées aux extrémités (fjords de l’Ouest et de l’Est). Au delà des considérations géologiques, l’endroit est superbe. Les élymes des sables aux teintes dorées contrastent avec le sable noir des dunes de basalte.

Visiter le site avec un guide est indispensable pour comprendre toute la subtilité du lieu.

Accès : chercher « Bridge between continents » sur google maps.
Stationnement : en 2025, parking gratuit à proximité.
Entrée gratuite au site.

Le Eldborg, un volcan parmi tant d’autres

Pour continuer à admirer les coulées de lave, récentes et anciennes, nous sommes grimpés en haut du Eldborg.

Après 15 minutes de marche, son cône aux formes parfaites est apparu. D’ici, la vue à 360° est imprenable. En un coup d’oeil, nous comprenons instantanément que l’Islande est résolument volcanique.

trek islande
Crédit photo « Clément Le Gain »

Dans les environs, les terres volcaniques sont parsemées de larges prairies blondes où paissent des moutons. Ces derniers sont particulièrement élégants avec leur toison bien fournie et légèrement ondulée. Près de la jolie église noire (Krysuvikurkirkja), telle une carte postale, l’un d’eux broute, indifférent à notre présence, à tel point qu’on finit par pouvoir le caresser.

moutons islande

Seltun, entre mares de boues et fumerolles

Sur le chemin du retour, un autre site géothermique attire notre attention. Une passerelle aménagée en fait le tour et passe de mares bouillonnantes en fumerolles. Les couleurs de la roche sont intenses. Gris violacé, jaune fluo et orange brique, la palette volcanique est inépuisable.

plus beaux volcans islande

Accès : cherchez « Krisuvik » sur google maps
Stationnement : parking payant à l’entrée
Entrée du site gratuite

Emerveillement sur les rives du Kleifarvatn

Lors de cette journée sur la péninsule de Reykjanes, nous en avons déjà pris plein les yeux. Mais l’émerveillement ne s’arrête jamais en Islande. C’est ainsi que nous avons fait une petite halte sur les rives du Lac Kleifarvatn.

J’ai littéralement craqué pour ses plages de sable noir et ses rebords recouverts de mousses colorées. Ce lac est le troisième plus important en Islande. Lors de notre passage, ses eaux étaient tranquilles et il y régnait un silence apaisant.

Visiter l’Islande et son cercle d’Or

Thingvellir où la naissance du parlement

Situé dans la zone du rift, Thingvellir est à la fois un site géologique et un lieu historique majeur d’Islande. C’est ici même qu’à été crée le premier parlement du monde. Autrefois, l’Islande était divisée en territoires distincts gérés par des assemblées locales « thing ».

En 920, les différents chefs islandais demandent à Úlfljótr d’aller en Norvège pour étudier les modalités politiques du pays. Il revient avec l’idée de réunir les différentes assemblées en une assemblée générale, l’Althing, se réunissant chaque année à partir de 930. Le site de Thingvellir a été choisi pour sa localisation « centrale » mais aussi pour ses caractéristiques pratiques (présence d’eau, plaine importante…).

L’Althing gérait les lois et traitait les affaires judiciaires.

Et on peut dire que l’époque n’était pas à la clémence. Par exemple, les femmes infidèles étaient tout simplement noyées sur place.

Au delà des chefs et des dignitaires, la population se réunissait également pendant 15 jours pour assister à de nombreux évènements culturels et traditionnels (danses, la lecture du sagas, des combats de chevaux… ).

En 1800, après la conquête du pays par le Danemark, l’Althing est remplacé par une haute cour basée à Reykjavik.

canyon islande

Le site de Thingvellir montre parfaitement un exemple de faille avec son enfilade de falaises impressionnantes. Elles dominent une large plaine où s’épanouit le Pingvallavatn, un lac immense.

Au niveau du parc national de Thingvellir, il y a également la faille de Siffra connue pour ses eaux d’une limpidité exceptionnelle. Des expériences de plongée y sont proposées.

Lors de notre balade, une succession de mignonnes maisons blanches a attiré notre regard, il s’agit de la résidence secondaire du premier ministre. L’endroit est charmant avec son église et cimetière attenant. Le site est très bien aménagé, le parcours passe en hauteur par différents points de vues et descend sur les rives du lac.

voyage tout compris islande

Accès au site gratuit
Parking payant
(application Parka) : tarif variable selon le type de véhicule et le nombre de places (1000 ISK pour une voiture de moins de 5 personnes). Ce tarif inclus un stationnement d’une durée maximum de 8 h. Que vous restiez 10 min ou plusieurs heures, c’est donc le même tarif. Votre plaque est automatiquement enregistrée quand vous entrez sur le parking, vous devez payer le stationnement via l’application Parka dans un délai de 24h.
Toilettes disponibles au niveau des parkings

Geysir

Geysir est un des lieux les plus emblématiques d’Islande, et pour cause, il permet d’observer un phénomène rare au monde, l’explosion d’un geyser. A peine sortie du parking, j’aperçois une foule amassée à un endroit et j’entrevois une brume ambiante. Il n’y a pas de suspens sur le lieu où je dois aller.

Avant cela, Clément, notre guide, nous explique les conditions nécessaires pour qu’un geyser se forme. Il faut une source d’eau qui va se réchauffer à 100° dans une faille plus ou moins étroite. Avec l’élévation de la température, l’eau se dilate et la pression augmente. Une poche de gaz se forme progressivement à la surface et finit par exploser, expulsant ainsi une colonne d’eau.

Tant que l’eau est réchauffée, le phénomène se reproduit à intervalles réguliers. A Geysir, il se produit toutes les 10 minutes. Le jet peut être plus ou moins important. Pendant presque une heure, j’ai été subjuguée par ce spectacle. Ce serait dommage de visiter l’Islande sans venir ici. Beaucoup de visiteurs se contente de voir le geyser une seule fois mais je vous recommande d’attendre plusieurs expulsions, car certaines sont vraiment spectaculaires. D’ailleurs j’ai pu remarquer que lorsqu’il y a un « petit » geyser, ceux d’après sont souvent plus hauts (car il faut bien évacuer cette fameuse pression).

Autour du geyser, on peut aussi se balader pour observer des boues bouillonnantes et contempler le site depuis un point de vue en hauteur.

cercle or 0452 - Les globe blogueurs - blog voyage nature

Accès au site gratuit
Parking payant
(application Parka) : tarif variable selon le type de véhicules et le nombre de places (1000 ISK pour une voiture de moins de 5 personnes). Ce tarif inclus un stationnement d’une durée maximum de 8 h. Que vous restiez 10 min ou plusieurs heures, c’est le même tarif. Votre plaque est automatiquement enregistrée quand vous entrez sur le parking, vous devez payer le stationnement via l’application Parka dans un délai de 24h.

Gullfoss

Lors de notre journée de visite au cercle d’or, le temps s’est vite dégradé à l’approche de Gullfoss. C’est donc sous la pluie que j’ai approché cette cascade très impressionnante (35 mètres) au débit assourdissant.

Même s’il ne pleut pas, je vous recommande d’y aller muni d’un imperméable, car la brume est dense et humidifie tout aux alentours. Pour La découvrir, il suffit de suivre le sentier aménagé et de vous rendre aux différents points de vue. Le site est très fréquenté, donc si vous souhaitez éviter la foule, choisissez des horaires décalées.

séjour tout compris islande

Accès au site gratuit
Parking payant
(application Parka) : tarif variable selon le type de véhicules et le nombre de places (1000 ISK pour une voiture de moins de 5 personnes). Ce tarif inclus un stationnement d’une durée maximum de 8 h.

S’aventurer dans les hautes terres

La particularité du séjour de Nunam Aventures en Islande est de concentrer son itinéraire sur la découverte des hautes terres à l’intérieur du pays. Ces pépites sont accessibles uniquement par des pistes plus ou moins chaotiques. Celles-ci ne sont ouvertes que peu de temps dans l’année à cause de la neige (autour de mi-juillet à septembre). Mais même durant cette période, il n’est pas rare qu’elles puissent être fermées ou infranchissables. Ici c’est la nature qui décide et l’humain doit être flexible.

Dans cette partie, je décris que faire en Islande à travers différentes pistes empruntées durant ces trois semaines. Celles-ci ne communiquent pas entre elles, ce chapitre ne constitue pas un itinéraire à proprement parler, mais peut vous donner des idées de détours à faire depuis la route n°1 en fonction de votre itinéraire personnel.

Kerlingarfjoll (piste 35)

Après Gulfoss, la première piste que nous parcourons est la F35. Elle serpente entre les calottes glaciaires de Langjokull et Hofjokull jusqu’au nord du pays. Kerlingarfjoll est le premier spot que je découvre à l’intérieur des terres.

Après des kilomètres de pistes noires à l’horizon infini sur la F35, voir apparaître le massif coloré de Kerlingarfjoll s’apparente à un mirage au milieu du désert. Par chance, le soleil se synchronise avec nos plans.

montagne ilsande

Ses rayons illuminent les teintes ocres de la roche tandis ce que les nuages se confondent avec les vapeurs des fumerolles. Nous zappons l’entrée principale où un hotel de luxe côtoie désormais le camping. Tout change et évolue vite (trop vite ?) en Islande. En allant directement au parking secondaire (Hveradalir parking), le paysage nous frappe en plein visage et en plein coeur.

C’est tellement beau et inattendu que j’oublie tous mes maux de la veille. Le site est aménagé avec des passerelles en bois, des pontons et des escaliers. Ils tracent de manière visible les chemins à prendre. Et mieux vaut ne pas sortir des sentiers !

Kerlingarfjoll est un site géothermique bien actif. Le sol bouillonne sous nos pieds, les fumerolles émaillent les versants. Malgré les névés encore accrochés aux reliefs, tout ici est brulant ! L’ambiance est à la fois féérique et inquiétante.

Tout le groupe est dans l’émerveillement le plus total et les qualitatifs nous manquent pour décrire ce site hors norme. D’un point de vue géologique, nous sommes devant un ensemble de rhyolite, une roche volcanique qui peut prendre de multiples nuances. Elle a été formée par le refroidissement du magma.

Durant toute la journée, nous crapahutons dans ce dédale, la boue accrochée aux chaussures de rando et le sourire aux lèvres.

Accès au site gratuit
Accès du côté Asgardur
: parking, camping, hôtel restaurant, sources d’eaux chaudes et départ des sentiers.
Accès du côté Hveradalir parking : un peu après l’accès principal. Il y a juste un parking et un petit toilette sèche. Vous êtes directement sur le site et les sentiers pour le parcourir.
Je ne me rappelle plus si les parkings étaient payants ou non.

Hveravellir (piste 35)

Toujours sur la piste 35, nous découvrons le lendemain ce très beau site géothermique aux couleurs fascinantes. L’intensité des fumerolles enveloppe le paysage d’une nappe de brume tenace. Le vent joue les arbitres pour la dissiper et nous laisser admirer les couleurs fascinantes des mares bouillonnantes et des contours de petits geysers.

Vu du ciel c’est encore plus beau, un véritable tableau d’artiste. Les moutons s’y baladent tranquillement, ne faisant aucun cas des vapeurs et sachant pertinemment où mettre leurs pattes pour ne pas se brûler. L’ambiance oscille entre vision cotonneuse des moutons et scène dramatique en noir et blanc.

Ensuite, nous évoluons dans un champ de lave vieux de 800 ans. Malgré son hostilité apparente, il a été un refuge grâce à ses cavités naturelles. A l’époque, les criminels n’allaient pas en prison mais étaient « proscrits ».

Durant leur peine, n’importe qui pouvait se venger, les battre voir les tuer sans être inquiété. Pas étonnant donc à ce qu’ils cherchent à se cacher.

hveravellir séjour islande

Ce fût le cas de Evyndur, le plus célèbre d’entre eux. Avec sa femme, ils ont réussi l’exploit de se cacher et de survivre durant 20 ans dans une grotte. Autant vous dire que c’était très sommaire, mais au moins il pouvait ainsi se protéger du vent et de la pluie.

La proximité des sources chaudes leur offrait un peu de chaleur et la possibilité de cuire les rares aliments qu’il arrivaient à se procurer. Il était risqué pour les moutons de passer dans le coin !

Heureusement, la suite de notre journée s’avère plus confortable que le sort d’Evyndur : pique nique de qualité à l’abri dans une cabane et baignade revigorante dans la source d’eau chaude du site.

Accès : sur la piste F35 (4×4 obligatoire)
Sur le site, il y a une maison d’hôte où on peut passer la nuit, ainsi qu’un café. Des toilettes extérieurs sont accessibles tout comme le parking et le bassin avec les sources d’eau chaudes. Pour l’utilisation des équipements et la visite du site géothermique, une contribution financière est demandée (voir au café).

Parcourir la F88, du cratère de Hrossaborg à Askja

La deuxième piste que nous empruntons est la F88, elle bifurque de la route 1 après Mydvatn dans le nord du pays. Le cratère de Hrossaborg marque son entrée. Au milieu d’un immense champs de lave, le plus grand au monde paraît-il, ce vaste cratère m’impressionne beaucoup. Il est ouvert de manière à ce que nous pussions nous garer directement dedans, insolite non ? (Et gratuit en prime !)

Nous grimpons à son sommet pour admirer la vue et nous ne sommes pas déçus du panorama. A 360° s’étendent à l’infini un désert volcanique obscur. Ce monochrome est uniquement troublé par la végétation dorée installée au creux du cratère.

Un spectacle absolument hypnotique orchestré d’une main de maître par les rayons du soleil.

La F88 est une succession de tableaux volcaniques à la manière de Soulages. Moi qui aime la couleur, j’ai été étonnée d’apprécier autant de nuances de noir et autant de textures parmi les étendues de scories, les coulées de lave et vastes plaines cendrées.

C’est d’ailleurs au beau milieu de l’une d’elle que l’un de nos 4*4 a décidé de ne plus avancer ! Même si nous étions au coeur d’un désert minéral, grâce à la tranquillité des guides, nous n’avons à aucun moment stressé face à la situation. Tandis qu’ils cherchaient une solution, nous profitions de cet instant hors du temps.

Seul le vent cinglant nous rappelait que nous ne rêvions pas. Après moult rebondissements, nous changeons notre itinéraire et allons directement à Askja, un peu plus loin sur la piste F88.

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Pour rejoindre le refuge, la route passe littéralement dans un champs de scories bosselé, ça secoue bien. Avec un véhicule en panne, nous nous retrouvons entassés à 11 dans une jeep, brinquebalés par les reliefs volcaniques. La situation nous amuse beaucoup et c’est morts de rire que nous arrivons à Askja.

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Le lendemain nous partons du refuge pour une randonnée à la journée jusqu’à la caldeira d’Askja. La bruine matinale nous accompagne un moment. Elle accroche un air menaçant aux montagnes recouvertes de pierre ponce. Les rochers sont écorchés par les éléments.

séjour islande askja

Au fur et à mesure que nous grimpons, le soleil perce pour atteindre son paroxysme pile au moment où nous arrivons à la caldeira. Le paysage s’ouvre subitement sur une large dépression aux bords bien nets. A l’intérieur de la plus grande caldeira se niche une autre caldeira remplie d’un lac.

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Juste à côté, un autre cratère accueille les eaux laiteuses du Viti. Ces « poupées russes » sont le résultat d’une série d’évènements volcaniques. Grâce aux explications géologiques de Clément, la beauté excessive du lieu prend encore une nouvelle dimension.

Pour rejoindre le refuge, nous marchons le long d’un immense champ de lave. La légère pluie rehausse l’ambiance dramatique et dénudée.

De retour au refuge, malgré les 20 km dans les pattes, je ne résiste pas à aller jeter un coup d’oeil au canyon attenant. Une dernière pause contemplative avant un bon barbecue préparé par Clément. Même au milieu de nulle part, nous dinons comme des rois.

Veidivotn (F26)

La région de Veidivotn est l’une des pépites découvertes grâce à Clément de Nunam Aventures. C’est un coin bien caché et prisé des pêcheurs. En effet, de très nombreux lacs aux teintes diverses squattent les cratères du territoire. Le sol de cendres noires est recouvert par des mousses fluorescentes. Elles s’accommodent de ce terreau simple et de l’humidité ambiante. Leur croissance est très lente et bien qu’elles soient capables de vivre dans ce milieu, elles restent fragiles et il est essentiel de ne pas marcher dessus. L’opposition entre l’obscurité de la cendre et la fluorescence des mousses est saisissante.

La couleur est si lumineuse qu’elle mime à merveille l’effet d’un rayon de soleil. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai imaginé une éclaircie.

Sur cette portion de la F26, chaque kilomètre est un pur enchantement. Je n’avais jamais vu de paysage pareil, c’est unique. Malgré le vent, nous pique niquons sur un promontoire exposé.

Le panorama en contrebas sur les rives de plusieurs lacs et les cabanes de pêcheurs est irrésistible. Attention, ces cabanes sont privées donc restez à distance pour ne pas déranger les pêcheurs et leur tranquillité.

séjour islande veidivotn

Je ne suis pas prête d’oublier cette région de l’Islande. Nul besoin de vous donner des idées de spots spécifiques où vous arrêter, vous verrez de vous même où vous avez envie de faire des pauses contemplatives.

Le paysage est très ouvert, donc c’est assez facile de voir où la vue est la plus belle. Ensuite, nous empruntons la route F208 qui tape bien les fesses avec sa multitude de nids de poules et son revêtement en tôle ondulée.

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Sigoldugljufur

En bifurquant sur la route 208 (depuis la F26) en direction de Landmannalaugar, nous avons fait une halte rapide à Sidoldugljufur. Ce canyon est parsemé d’une dizaine de cascades impressionnantes. Autrefois, ce paysage n’était pas accessible car il était sous l’eau au fond d’un lac.

C’est la construction d’un barrage à proximité qu’il l’a mis à nu. Selon la météo, l’eau se teinte de nuances turquoises. Lors de mon passage, il avait dû pleuvoir récemment car la couleur était plutôt boueuse.

que faire islande Sigoldugljufur

Landmannalaugar

Après cette journée incroyable sur la route vers Veidivotn, nous avons rejoins Landmannalaugar sous un grand soleil. Il éclairait magnifiquement ses montagnes ocres si célèbres en Islande.

Le camping et le refuge de Landmannalaugar sont situés dans une vallée proche d’une vaste rivière dont seuls quelques filets coulent encore. En toile de fond, l’immense coulée d’obsidienne de Laugahraun semble s’être arrêtée pile aux portes du campement. En réalité l’éruption qui l’a causé est bien plus ancienne que ces installations modernes puisqu’elle date de 1480.

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Landmannalaugar est connu aussi car c’est le point de départ ou d’arrivée d’un des plus beaux treks d’Islande, le Laugavegur.

De notre côté, nous allons nous concentrer sur les alentours proches de Landmannalaugar durant une journée de marche. Mais avant l’effort… le réconfort. Direction les sources d’eaux chaudes accessibles à quelques minutes du refuge. Une passerelle bien aménagée nous y mène très facilement. Ensuite, il ne reste plus qu’à trouver l’emplacement idéal pour se baigner selon la température que tu préfères.

Au petit matin, nous enfilons nos chaussures de marches pour crapahuter dans le dédale de montagnes aux multiples couleurs de Landmannalaugar. En chemin, Clément nous explique toutes les subtilités géologiques qui expliquent ce patchwork de couleurs.

Les collectionneurs de cailloux étaient en PLS tellement il y avait de jolies roches rhyolitiques sous nos pieds. Je vous préviens au cas où vous appartiendriez à ce clan très spécial…

Dès que l’on prend de la hauteur, je me rends compte à quel point ce site est une anomalie au regard des reliefs noirs des alentours. La coulée d’obsidienne de Laugahraun se voit également dans son intégralité. C’est dingue d’observer avec précision le chemin qu’elle a emprunté et son mouvement qui est resté à jamais figé.

Même si l’activité géothermique n’est pas aussi intense qu’à Keringarfjoll, quelques vapeurs de fumerolles s’échappent ça et là, ajoutant une pointe de mystère. Le ciel couvert apporte une lumière douce qui rend pastels les nuances orangées et roses des reliefs du Landmannalaugar.

Les passages sur les différentes crêtes sont spectaculaires et les panoramas sublimes. On ne sait plus où donner de la tête. Pour le pique nique, nous redescendons près du lit de la rivière pour embrasser autrement le paysage avant de nous frayer un chemin dans la coulée de lave.

Le sentier de randonnée passe à l’intérieur, il faut bien suivre les indications pour ne pas se perdre. Ce qui serait embêtant car au delà du sentier, il est très compliqué d’évoluer sur ce revêtement hostile et abrasif.

Notre prochain objectif est de rejoindre encore un autre sommet des environs, mais avant cela, notre guide nous montre que la géothermie fonctionne très bien ici.

Nous le voyons alors sortir de son sac à doc une poêle, des bananes et du chocolat. Nous n’avons pas le temps d’être surpris que le goûter est déjà prêt ! En installant la poêle au bon endroit, Clément s’est servi de la chaleur des entrailles de la terre pour nous régaler. Ce pays est vraiment surprenant !

Sur le chemin du retour, nous continuons à en apprendre plus sur l’obsidienne. Cette roche que l’on connait en général d’un noir brillant peut revêtir d’autres habits de couleurs comme nous le signale Clément.

Juste avant de rejoindre le refuge, nous profitons encore un peu des formes torturées de la coulée de lave ainsi que du reflet parfait des lacs à proximité. Le ciel se charge rapidement de nuages menaçants et je rentre juste à temps pour éviter la pluie. Une timing parfait !

Landmannalaugar 0620 - Les globe blogueurs - blog voyage nature

Au niveau du campement, vous trouverez une carte qui détaille les différents itinéraires.
Si vous souhaitez loger au campement que ce soit en tente, en véhicule aménagé ou dans le refuge, il est impératif de réserver sur ce site. En haute saison, mieux vaut s’y prendre très à l’avance et ne pas avoir peur du monde car le site est très fréquenté. En revanche en septembre, nous étions plutôt tranquilles. Sur ce même site, vous trouverez des informations sur les randonnées à faire dans les environs.

Langisjor

En quittant Landmannalaugar, nous reprenons la route F208. Bientôt les nuances ocres laissent place à des paysages obscurs tout en noir et vert. La mousse est si fluorescente qu’a plusieurs reprise je pense contempler une éclaircie alors qu’il ne s’agit que du contraste intense avec le basalte. La pluie a chargé d’humidité les mousses et a renforcé au passage la luminosité de leur couleur.

Là encore, c’est une route où nous ne croisons quasiment personne. Cette impression d’être seul au milieu de nulle part est amplifiée en arrivant à un superbe lac.

Une cabane isolée est posée sur les rives du Langisjor avec comme arrière plan le glacier du Vatnajokull. La puissance du paysage est telle que je suis quasiment au bord des larmes. Quand la nature s’offre de la manière la plus majestueuse, il n’y a plus qu’à s’incliner.

F208 0718 - Les globe blogueurs - blog voyage nature

Toujours sur la F208, avant d’arriver à notre prochain hébergement sur la côte sud, nous faisons un arrêt au niveau du Holskjol highland center pour découvrir Huldufoss.

Cette cascade au débit intense se dévoile après une courte balade. En chemin, nous longeons une rivière avec des orgues basaltiques et de jolies formations rocheuses recouvertes de mousses. L’endroit est féérique.

Visiter l’Islande, mon coup de coeur pour Lakakigar

Durant nos trois jours passés sur la côte sud non loin de Vik, nous avons fait une nouvelle exploration dans les hautes terres du côté de Lakagigar. Avant de rejoindre la piste qui y mène, nous empruntons une route ancienne (parallèle à la route n°1) qui se fraye dans un immense champs de lave de 500 km2.

Cette coulée faite de millions de bosses est recouverte d’un épais tapis de mousses moelleuses. Il est important de ne pas marcher dessus car celle-ci met un temps fou à pousser. Il est donc important de bien rester sur les quelques chemins et accès pour s’en approcher.

Après cette pause poétique au milieu des mousses, nous retrouvons la piste (F206) qui va nous mener au Laki. Sans grande surprise, celle ci nous apporte encore son lot d’émotions avec de nombreux passages de gués et flaques boueuses en tous genres. Le niveau est parfois si important que l’eau finit par s’infiltrer à travers le plancher et nous inonde les pieds. Sensations garanties !

Le site de Lakagigar est une faille de 26km qui est entrée en éruption en 1783. Durant plusieurs mois, l’éruption a connu plusieurs modes et a déversé une quantité astronomique d’acide sulfurique. Ceci a eu des conséquences extrêmement graves en Islande. Les sols contaminés ne permettaient plus de cultiver ni d’élever du bétail. S’en est suivi une famine qui a décimé la population islandaise de 25% !

Mais les répercussions ont même été mondiales. Ce nuage de pollution volcanique a chamboulé les conditions climatiques en Europe. Pendant plusieurs années, les effets se sont fait ressentir sur les récoltes à travers le monde. Ses conséquences agricoles ont accentué la pauvreté et les conditions de vie difficile. Par extension, on pense que l’éruption du Laki a contribué à déclencher la révolution française.

séjour islande lakakigar

Tout au long de cette faille de 26 km se répartissent une centaine de cratères volcaniques. En grimpant en hauteur, on voit parfaitement cet alignement parfait qui matérialise la faille. Aujourd’hui elle est en effet comblée par le magma et la lave refroidie. Là encore, plusieurs sentiers permettent de ce balader facilement. On peut même crapahuter à l’intérieur d’un des cratères.

Accès site du Laki : depuis la route n°1, bifurquez sur la F206 avant Kirkjubaejarklaustur si vous venez de Vik. Vous pouvez cherchez « Laki parking » sur google maps. C’est le point où vous pouvez vous garer pour randonner vers le point panoramique.

Pour faire le tour du site, suivez la route « lakagigavegur ». Il y a plusieurs parkings aménagés (parfois avec toilettes et kiosque d’informations) sur les principaux points d’intérêts. Pour le cratère rempli d’un lac cherchez « Tjarnargigur crater parking » sur google maps. Les sentiers de balade sont bien matérialisés avec des piquets.

Sur le retour, nous avons fait deux pauses contemplatives. La première pour voir la cascade de Fagridoss. Sans nos guides Clément et Marie, nous serions passés devant sans savoir qu’il y avait une cascade. Il y a un panneau qui l’indique, mais il est très discret, alors que la cascade est spectaculaire.

Et ce qui est étonnant, c’est que nous avons traversé la rivière qui s’y jette quelques instants plus tard. En amont, un gué permet de la franchir. Quand on a vu la puissance de la cascade, cela ne donne pas envie de rester bloquer au niveau du gué et encore moins d’être emporté plus loin… Rassurez-vous, il y a de la marge, mais le fait d’y penser ajoute un peu de piment à la traversée.

La deuxième pause se fait au canyon de Fjadrarglufur. Ce site a été popularisé dans un clip de Justin Bieber et il est très présent aussi sur les réseaux sociaux.

Associé au fait qu’il est également proche de la route principale, n’espérez pas à être seul à le découvrir. Pour vous éloigner un peu du monde, qui se concentre sur la plateforme aménagée, vous pouvez vous balader et randonner dans les environs proches. Cela vous donnera différents points de vues sur ce canyon creusé dans de la palagonite.

Accès : bifurquez de la route 1 au niveau de Holtsvegur, le canyon de Fjadrargljufur est indiqué sur google maps.
Stationnement : petit parking payant sur place
Entrée libre

Porsmork

Porsmork est le point d’arrivée de la célèbre randonnée « Laugavegur » qui démarre à Landmannalaugar. Nous y sommes arrivés via une piste bien tape cul. A la fin du séjour, je pensais avoir fait le tour des différents paysages islandais, mais Porsmork a une nouvelle fois offert une nouvelle facette à nos yeux écarquillés.

Au mois de septembre, cette vallée aux allures alpines se parent de couleurs automnales. Les myrtilliers et autres arbustes à baies flamboient dans tous les sens.

Les reliefs montagneux accueillent aussi des colosses de glace. Pour aller randonner au plus près d’eux, nous posons nos valises dans le refuge de Basar.

C’est un point de départ idéal pour explorer les sommets environnants, ce que nous ne manquons pas de faire l’après midi même de notre arrivée. Quant au lendemain, nous partons pour une grande randonnée de 20 km et 1300 mètres de dénivelé vers le célèbre Eyjafjallajokull dont tout le monde a entendu parler en 2010 à cause de son éruption qui a paralysé le trafic aérien.

voyage islande randonnée Porsmork

Depuis Basar, nous grimpons d’abord dans la forêt où les grives musiciennes rythment notre progression. En prenant de la hauteur, nous apercevons déjà les glaciers. La terre que nous foulons est elle aussi glacée. Un phénomène curieux a transformé l’eau présente dans la terre en un tapis d’aiguille de glace. C’est aussi magnifique qu’énigmatique.

voyage islande randonnée Porsmork

Au cours de la randonnée, les paysages changent mais la glace et le feu sont toujours deux éléments présents. Nous traversons ainsi des dunes de poussières volcaniques, une coulée de lave tranchante, une rivière gelée et même un glacier recouvert de cendres. La diversité et la beauté de cette nature nous font oublier les quelques passages techniques et le fort dénivelé de l’ascension.

voyage islande randonnée Porsmork

Pour le pique nique, nous nous abritons un peu du vent au niveau d’un refuge (malheureusement fermé à cette saison). Une soupe chaude et une salade délicieuse de Clément suffiront à nous réchauffer et à bien remplir notre estomac avant d’entamer la descente. Au moment d’arriver au refuge de Basar, les couleurs du crépuscule pare d’un voile dorée la forêt.

Vous pouvez vous loger au Basar Huts
Plus d’informations sur leur site internet

Si vous n’êtes pas guidés, pour randonner il sera nécessaire de bien vous munir d’une carte et d’avoir une idée de l’itinéraire que vous souhaitez prendre. Il y a des chemins balisés mais en revanche il n’y pas de panneaux qui indiquent les différentes directions.

Explorer le nord d’Akureyri à Myvatn

En remontant la piste 35 vers le nord, nous rejoignons bientôt la route principale (n°1). Avant d’arriver à Varmahlid où nous passons une nuit, nous sommes surpris de croiser des centaines de moutons sur une vaste plaine.

Depuis Hveravellir, le paysage a considérablement changé. Le sol s’est peu à peu recouvert d’herbe tendre et le relief vallonné accueille des fermes ici ou là. Une vallée glaciaire remplace les champs de lave.

Clément et Marie, nos guides, nous expliquent que nous assistons au Rettir. Durant une bonne partie de l’année, les moutons évoluent librement sans se soucier des frontières agricoles. Le rettir est le moment où tous les éleveurs et leurs familles se réunissent pour rassembler tous les moutons quelque soient leurs propriétaires.

A cheval, en quad, en voiture et à pied, ils vont chercher un à un les ovins. La tâche semble complexe vu l’immensité des paysages, mais aussi les nombreux recoins où ils pourraient se planquer. Une fois rassemblés, ils sont emmenés à une trieuse. De forme circulaire, elle est divisée en quartiers, chacun correspondant à un propriétaire. Au centre, des personnes inspectent les oreilles des moutons. Elles sont coupées selon un motif particulier qui permet de retrouver le propriétaire.

Un peu plus tard, le troupeau de moutons s’intensifie sur la route et nous sommes complètement bloqués. Mais c’est une chance car nous pouvons poursuivre à pied en attendant et observer le rituel du rettir.

L’occasion aussi de discuter avec quelques islandais, dont une maman qui suit le convoi en voiture avec son bébé. En arrivant à notre hébergement, le plaisir s’intensifie en profitant d’un moment spa-bière avec vue de folie sur toute la vallée.

Varmahlid et Vidimyrarkirkja

La guest house où nous logions était située à Varmahlid, un charmant village où j’ai eu plaisir à me balader de bon matin. Quelques cabanons avec toits en pelouse, des maisons et des fermes ainsi qu’une église en bois composent un joli ensemble avec une vue bien dégagée sur toute la vallée. Le panorama était vraiment superbe.

Non loin de là, avant d’entamer notre road trip de la journée, nous avons fait un crochet par Vidimyrarkirkja. Comme son nom l’indique (si vous avez des notions d’islandais), ce lieu est une église luthérienne. Elle a une petite particularité, car elle est recouverte d’un toit en tourbe.

C’est désormais assez rare en Islande, bien plus qu’aux îles Féroé voisines, donc nous mesurons la chance de pouvoir l’admirer. Elle a énormément de charme avec son toit touffu et ses parois en goudron obscur. Malheureusement, nous n’avons pas pu entrer dedans car elle était fermée. Mais sachez qu’il est possible de la visiter à l’intérieur selon les horaires et moyennant finance.

Akureyri

De retour sur la route 1, nous allons maintenant découvrir le nord de l’île et notamment la deuxième ville la plus importante du pays : Akureyri. Pendant que nos guides profitaient des supermarchés pour refaire le plein, nous en avons profité pour nous balader. Depuis le port de plaisance, on peut flâner sur les rives du fjords (d’où partent de nombreuses croisières pour voir les baleines) puis remonter à travers les ruelles du centre ville.

Celui ci est animé avec de nombreuses boutiques, des cafés et restaurants et une très jolie église moderne qui rappelle celle de Reykjavik. Si vous avez le temps, allez aussi jeter un coup d’œil au jardin botanique (je n’y suis pas allée mais il parait que c’est très mignon).

A proximité du centre, il y a aussi des quartiers résidentiels avec de jolies maisons des années 30, une petite touche rétro que j’ai apprécié.

Que faire en Islande ? L’incontournable Godafoss

A mi-chemin entre Akureyri et Myvatn se situe la cascade magistrale de Godafoss. Nichée dans un immense champs de lave, Godafoss est spectaculaire par sa forme en arc de cercle et ses proportions (30 mètres de largeur et 12 mètres de hauteur).

C’est un site très populaire en Islande et il est donc très bien aménagé, que ce soit au niveau des parkings (il y en a deux), ou des sentiers pour admirer la cascade.

Je vous recommande dans un premier temps de prendre le chemin qui descend au pied de la cascade, vous pourrez ainsi ressentir toute la force des éléments. La brume ambiante est enveloppante donc prenez de quoi vous protéger de l’humidité.

voyage islande godafoss

Ensuite, il y a un autre chemin et un belvedère qui donne au-dessus de la cascade. D’ici la vue sur l’ensemble de la cascade, ses orgues basaltiques et les environs est imprenable.

Pour avoir un autre point de vue, il est aussi possible de rejoindre l’autre côté de la cascade en empruntant une passerelle. Si vous avez du temps, n’hésitez pas à explorer ces différents angles. Selon la lumière, le moment de la journée ou la saison, Godafoss change de visage mais demeure toujours splendide.

voyage islande godafoss

Accès : entre Akureyri et Myvatn sur la route 1. Facile à trouver avec google maps. Ensuite il faut bifurquer pour accéder aux parkings. Le parking principal est situé sur la 844, le second sur la 883.
Godafoss se visite toute l’année. En hiver, le parking secondaire peut être inaccessible.
Le parking est payant. Votre plaque est scannée automatiquement et vous avez ensuite 24h pour payer via l’application ou le site mentionné sur place.
Attention, le site est très fréquenté. Si vous venez durant la haute saison, essayer de venir tôt le matin ou en fin de journée voir en soirée (en été). Ainsi il y aura moins de monde et les lumières seront plus jolies.

Myvatn, volcan et lacs

Toujours au nord sur la route 1 nous rejoignons ensuite Myvatn qui recèle aussi de nombreuses pépites dans ses alentours. Myvatn est une petite ville située au bord d’un lac et constellée de volcans et pseudo cratères.

A notre arrivée, nous profitons d’une fenêtre météo pour grimper en haut d’un volcan et admirer le panorama. La pluie est annoncée pour le lendemain, alors autant ne pas perdre une seconde.

Les étendues volcaniques sont recouvertes d’une végétation arbustive dense. Automne oblige, ses feuilles se teintent d’ocres, de nuances prunes et orangées et de nombreuses baies attendent les cueilleurs affamés. Je ne m’attendais pas à cette ambiance si automnale.

A mesure que nous montons au sommet du volcan, nous percevons les frontières biscornues du lac et les motifs que forment la végétation aquatique.

Le chant des oiseaux résonne dans l’air sans que nous puissions les débusquer. Clément nous explique la différence entre vrais cratères et pseudos cratères. Si d’apparence ils sont similaires, les premiers possèdent une cheminée volcanique, ce qui n’est pas le cas des seconds.

Les pseudos cratères sont la résultante d’explosions de vapeur provoquées par le contact entre les coulées de lave et l’eau d’un lac. Les pseudos cratères se répartissent un peu partout et forment un tableau abstrait superbe.

Le revers de la médaille de ce sublime panorama ? Les moucherons. Ils nous attaquent de toutes parts, à tel point que nous sommes obligés de nous cacher le visage. Un désagrément qui vaut la peine d’être vécu au regard de la beauté des lieux.

Nous attendions le coucher du soleil mais celui ci ne semble pas prêt à percer devant notre poste d’observation. Nous décidons donc de redescendre et de nous rendre à un autre point de vue. Et là, la magie opère.

Comme par miracle, les nuages se dissipent suffisamment pour que les rayons du soleil viennent innonder les champs au bord du lac ainsi que les contours majestueux du Hverfell. Chacun retient son souffle tellement nous mesurons l’instant aussi superbe que fugace qui s’offre à nous. Même les guides sont étonnés de contempler aussi bien la silhouette de ce colosse volcanique.

voyage islande myvatn

La zone volcanique du Krafla

Le lendemain, la météo s’est gâtée. C’est donc sous des nuages menaçants que nous visitons les environs de Myvatn. Nous commençons par la zone volcanique du Krafla.

Dans cette immense caldeira de 10 km de long, l’activité géothermique est intense, comme en témoigne l’importante centrale. Le sol fume ici et là dans un décor lunaire.

Sa localisation explique ce bouillonnement permanent. Le Krafla est situé sur le rift médio atlantique et sa chambre magmatique effleure presque le sol, car elle n’est profonde que de 2 km. Aux champs de lave s’ajoutent des cratères, dont celui du Viti, rempli par un lac aux eaux turquoises. Le manque de soleil nous empêche de profiter des couleurs, mais l’ambiance post apocalyptique fait son petit effet.

séjour islande krafla

Pour continuer sur la thématique volcanique, nous partons ensuite pour une courte balade vers le sommet du volcan Hverfell. Celui même qui nous a bluffé la veille lors du coucher du soleil.

Nous nous garons à son pied, de ce point de vue, il apparait sous une autre facette, plus obscure et plus imposante aussi. Au sommet, ses dimensions hors normes sont palpables. Le gigantisme est tel que nos appareils photos peinent à en rendre compte. Le cratère fait 1,2 kilomètre de diamètre !

A proximité, nous faisons un court arrêt à Grjotagja, une petite grotte accueillant une piscine naturelle d’eau chaude. Sa couleur turquoise invite à la baignade, mais attention, la température peut être excessive et il y a aussi de forts risques d’éboulement. Mieux vaut la contempler avec les yeux et réserver un moment de détente aux bains de Myvatn.

séjour islande grotte

Comme la météo ne s’arrangeait pas, nous avons opté pour une après midi relaxation dans ce lieu qui est similaire au Blue Lagoon.

Des bassins ont été aménagés pour exploiter les sources d’eau chaudes. Il y en a plusieurs avec des températures différentes.

Sur place, vous trouverez également un sauna et un hamman, ainsi qu’un café restaurant. Nous avons barboté plusieurs heures, un pur délice. En revanche, sachez que dans les vestiaires, avant d’aller vous baigner, la douche tout nu est obligatoire ! Si vous êtes pudiques, il y a quelques douches fermées. Cela surprend, mais c’est une tradition islandaise.

Réserver votre entrée aux bains de Myvatn

Le lendemain, avant de repartir dans les hautes terres, la météo étant meilleure, nous prenons le temps de visiter le site géothermique de Hverir-Namafjall qui est aussi dans la zone du Krafla.

Depuis la route, nous admirons déjà cette étendue bouillonnante et fumante. L’arrière plan est superbe avec sa montagne ocre. Ce site géothermique est très impressionnant car une passerelle permet de se balader au dessus des mares de boues frémissantes. Mieux vaut ne pas faire tomber quelques effets personnels. Sur le reste du site, des cordons délimitent les zones où il ne vaut mieux pas mettre les pieds. Les différentes fumerolles enveloppent le site d’une brume mystérieuse.

séjour islande site géothermique

Accès : cherchez Hverir sur google maps, le site est sur le bord de la route 1.
Stationnement : parking payant à l’entrée du site
Entrée gratuite

Parcourir la côte sud islandaise et ses plus beaux spots

Après nos incursions dans les hautes terres et le nord, nous voilà prêts à découvrir la côte sud. C’est LA région touristique de l’Islande et nous allons vite comprendre pourquoi. Pour rayonner facilement dans la région, nous dormons 3 nuits dans une maison située un peu à l’écart de Vik.

Le site de Dyrholaey

Nous démarrons cette visite de la côte sud par le promontoire de Dyrholaey. Le vent souffle fort lors de notre visite, mais ne diminue pas pour autant notre émerveillement devant l’immense plage de sable noire qui s’étend au pied de la falaise.

Le phare ne tremble pas, tout comme l’arche rocheuse de Dyrholaey. Impassible, elle se laisse grignoter par les vagues puissantes. C’est d’ailleurs le ballet violent de l’écume sur les rochers qui accaparent notre regard.

En continuant sur le chemin, une autre arche en formation nous captive un moment. Selon leur force, les vagues s’engouffrent dans le trou béant et projettent un jet puissant.

Chacun essaye de capture cette explosion aquatique. En prolongeant la balade, l’immense plage de Reynisfjara offre un autre tableau hypnotique, celui d’Arnardrangur.

Il s’agit d’un piton rocheux entouré d’orgues basaltiques posé au milieu de la vaste étendue de sable noir. Les flots lui lèchent les pieds en laissant des motifs blanchâtres de toute beauté.

voyage islande vik

Accès et stationnement : cherchez Dyrholaey view point. Au bout de la route, près du phare, il y a un parking. Sinon vous pouvez aussi vous garer au parking à côté du point de vue de Reynisfjara.

La plage de Reynisfjara et ses orgues basaltiques

Après avoir contemplé cette longue plage de sable noir, nous nous sommes rendus à celle de Reynisfjara, la célèbre plage de Vik. C’est une plage de sable et de galet d’un noir intense encadrée par une falaise parsemée d’orgues basaltiques spectaculaires.

Elle est balayée par des vagues puissantes et imprévisibles. Soyez donc très prudent si vous tentez de prendre des photos de l’écume, il y a régulièrement des accidents.

Cette plage m’a hypnotisée par ses multiples détails rocheux. N’hésitez pas à vous éloigner un peu du début de la plage (proche du parking) pour être plus tranquille. Même en septembre, il y avait beaucoup de monde.
C’est le spot instagrammable par excellence donc ne vous étonnez pas de voir des mariés, mannequins ou autres princesses en pleine séance photo.

voyage islande plage vik

Accès : cherchez le restaurant « Black beach », le parking payant pour accéder à la plage et les orgues basaltiques se trouve à côté. La plage est tout de suite accessible.

Fjallsarlon, Jokullsarlon et diamond beach

Toujours le long de la route n°1, plus à l’est, le paysage prend du relief avec la présence colossale du Vatnajokull, le plus grand glacier d’Islande. Plusieurs langues glaciaires, telles des tentacules, se déploient vers la mer. On peut s’en approcher à différents endroits comme au niveau de Fjallsarlon (avant Jokullsarlon si vous venez de Vik).

A peine sortie de la voiture, je suis happée par la beauté de cette avancée glacée qui se reflète dans le lac. Des centaines de morceaux de glace flottent à la surface, ils dansent au gré du vent et des mouvements de l’eau.

Soudain j’entends un grondement puissant, quelques secondes plus tard je vois un morceau de glace se détacher d’un iceberg. Le spectacle est si éblouissant que j’en oublierai presque mon pique nique.

séjour islande glacier

Nous poursuivons quelques kilomètres plus loin à Jokullsarlon, une autre lagune glaciaire. Celle ci est plus proche du littoral, un petit chenal relie la lagune à la mer.

Ici, les icebergs sont immenses et forment des reposoirs naturels pour les colonies d’oiseaux ou les phoques. Gardez l’oeil ouvert, ils pointent le bout de leur museau de temps à autre. Le parking est accolé au site donc il n’y a qu’à sortir de son véhicule pour admirer le panorama.

Le site est un peu trop aménagé à mon goût mais on fait vite abstraction de cela quand on tourne son regard vers le glacier.

Au loin, il est une frontière de glace implacable et infranchissable. En revanche sur la lagune, plusieurs embarcations que ce soit des kayak ou de petits bateaux évoluent entre les « gros glaçons ».

En suivant le chenal et en traversant le pont metallique, vous arriverez à la célèbre Diamond beach. Elle est connue pour la présence d’icebergs et morceaux de glace qui viennent s’échouer sur le rivage. Ils proviennent de la lagune glaciaire.

Le jour de notre visite, la plage était jonchée d’une importante quantité de glace, que ce soit sur le sable ou dans l’eau. Le spectacle était féérique. Ne restait plus qu’à chercher les sculptures de glace les plus réussies, tels des collectionneurs d’art.

Dans le prolongement de la plage, le soleil commençait à se coucher ajoutant ainsi un peu plus de magie.

Cascades en séries

Que faire en Islande ? Débusquer les plus belles cascades bien sûr ! Le lendemain est donc naturellement consacré à admirer celles de la côte sud. A l’ouest de Vik, plusieurs cascades sont facilement accessibles depuis la route n°1 : Kvernufoss, Skogafoss et Seljalandfoss.

cote sud 1068 - Les globe blogueurs - blog voyage nature

Une fois garés devant le musée de Skogar, un chemin de quelques minutes mènent à Kvernufoss. Elle est joliment lovée sur une falaise verdoyante. Sa particularité, au delà de ses dimensions c’est qu’on peut passer derrière.

Sensations garanties ! On ressent alors toute la puissance de son débit. Regardez bien les contours de la falaise, selon un angle d’observation bien précis, ils dessinent la silhouette d’un visage. Cette cascade m’a fait grande impression mais je ne suis pas au bout de mes surprises…

Ensuite direction Skogafoss, une cascade monumentale bien connue en Islande. Là encore, nul besoin de marcher beaucoup pour y accéder. J’avoue que je préfère les cascades en pleine nature, mais Skogafoss est tellement belle que j’oublie encore un moment les infrastructures.

Surtout qu’à notre arrivée, un double arc-en-ciel orne la cascade ! Un bijou coloré et féérique. Il me fait retomber en enfance et accentue l’enthousiasme des visiteurs qui n’en croient pas leurs yeux.

En marchant dans le lit de la cascade, de cailloux en cailloux, on s’approche des pieds de celle-ci. Mieux vaut être équipé pour ne pas finir trempé. Ensuite, vous pouvez emprunter l’escalier qui mène au sommet de la cascade, un autre point de vue superbe. Le sentier se poursuit et je vous conseille d’aller vous y balader si vous avez du temps. Il y a d’autres cascades à y découvrir.

C’est le point de départ du trek de Fimmvörðuháls qui mène jusqu’à Porsmork. Le sentier fait 25 km pour 1000 mètres de dénivelé. On peut l’effectuer dans la journée ou sur deux jours selon son niveau.

En chemin, vous pourrez dormir au refuge de Baldvinsskáli Hut ou de Fimmvörðuhálsskáli Hut. A la fin du sentier, il y a également un refuge à Basar (Porsmork) pour passer la nuit. Cette randonnée est linéaire, pour retourner à Skogafoss il faudra donc reprendre le même chemin à pied ou bien organiser un transport de Porsmork à Skogafoss. Sinon, il est possible depuis Porsmork de poursuivre à pied avec le trek qui mène à Landmannalaugar.

En direction de Reykjavik, nous faisons notre dernière pause cascade. Seljalandfoss est un joli rideau d’eau de 60 mètres. Tout comme Kvernufoss, un sentier permet de passer derrière la chute d’eau.

De là, le panorama sur les environs et les filets d’eau sont superbee. En poursuivant le sentier aménagé, soyez curieux pour débusquer l’entrée très discrète dans une faille. Elle mène à la cascade de Gljufrabui. Si vous n’avez pas peur d’être mouillé, ne la manquez pas. Dans son cadre intimiste, son débit fait forte impression.

cote sud 1201 - Les globe blogueurs - blog voyage nature

Kvernufoss et Skogafoss sont très proches l’une de l’autre (5 min en voiture). Depuis Vik, vous mettrez 30 minutes pour les rejoindre. Pour Seljalandfoss, il faut comptez 45 min.
Accès aux cascades gratuits
Parkings payants

Les îles Vestmann

Pour notre dernière journée, nous avons eu une belle surprise de la part de nos guides : la visite des îles Vestmann. Pour s’y rendre, nous sommes montés à bord d’un ferry pour une traversée de 40 min environ depuis le terminal de Landeyjahofn. Voir s’éloigner les côtes islandaises alors que la fin du voyage s’annonçait avait quelque chose de très émouvant.

que faire islande îles vestmann

Au loin, le gigantisme du glacier nimbé dans la lueur matinale était d’une poésie folle. Tout comme les premières îles de l’archipel croisées en chemin.

Ces îlots rocheux aux parois abruptes semblent inaccessibles. Pourtant à y regarder de près, deux d’entre eux accueillent une maison isolée sur les rares surfaces planes du caillou.

Une maison parfaite pour ceux qui aiment la tranquillité et la solitude.

L’entrée sur l’île d’Heimaey (la plus grande et seule île habitée de l’archipel) est splendide, le ferry frôle des falaises bordant un chenal étroit. Le port d’Heimaey montre tout son dynamisme avec ses nombreux bateaux de pêche et ses infrastructures industrielles. Il parait que c’est l’endroit le plus riche d’Islande et ce grâce à l’activité de la pêche.

Mais ce qui nous intéresse ici est d’une autre nature. Nous allons arpenter l’île, de volcan en volcan. Nous nous dirigeons donc dans la zone de l’Eldfell, volcan qui a modifié le visage de l’île.

En effet, son éruption, il y a environ 40 ans a agrandi considérablement l’île. Pour protéger le port, les habitants ont figé les coulées de lave en propulsant des quantités incroyables d’eau. Le port a été sauvé et il est désormais abrité du vent grâce à ces mêmes coulées de lave.

que faire islande îles vestmann

Le vent souffle fort (c’est un euphémisme), il nous balance comme des fétus de paille, mais nous résistons suffisamment pour grimper en haut du Helgafell puis du Eldfell. Depuis ces sommets, le panorama sur l’intégralité de l’île se dévoile, de la ville à l’aérodrome en passant par les falaises où aiment nicher des colonies entières de macareux.

Malheureusement, la saison est déjà passée pour les observer. Ils sont présents en très grand nombre entre mai et août. En juin et juillet, ils ont déjà installés leurs nids et partent moins en mer, on peut donc les épier toute la journée.

En dehors de cette période, vous verrez aussi des macareux un peu partout sur l’île que ce soit sur les bancs, les panneaux de signalisation ou dans les boutiques de souvenirs. Cet oiseau me fascine encore plus depuis que j’ai eu la chance de le voir de près aux îles Féroé.

Notre guide de voyage sur les îles Féroé

C’est ici que s’achève ce voyage inoubliable en Islande magnifiquement orchestré par Nunam Aventures.


Guide pratique tourisme : visiter l’Islande

Comment se rendre en Islande ?

La plupart des visiteurs arrivent en Islande par avion, que ce soit pour un vol direct ou lors d’un stop over. Différentes compagnies desservent l’aéroport de Keflavik.

Mais il est également possible de venir en ferry depuis Hirtshals au nord du Danemark avec Smyril line, ce sera plus cher et bien sûr plus long qu’en avion, mais bien mieux d’un point de vue écologique. Aussi, vous pouvez embarquer votre voiture sur le ferry.

Quand partir en Islande ?

L’Islande a des facettes très différentes selon les saisons. Beaucoup de visiteurs privilégient l’été (Juillet et Aout) car le climat est plus favorable (moins de pluie, températures moins froides) et pour profiter du soleil de minuit. Cette saison correspond aussi à la période d’observation des baleines. En été, vous aurez plus de chance de pouvoir accéder aussi à certaines routes des Hautes terres. La plupart d’entre elles ne sont en effet ouverte que de mi-juillet à mi-septembre.

Mai et juin sont d’excellents mois pour découvrir l’Islande, que ce soit pour la végétation en fleur mais aussi l’observation des oiseaux (notamment les macareux sur les îles Vestmann). Le soleil de minuit est déjà présent en Juin.

Si vous souhaitez aller dans les Hautes terres, septembre peut être une belle option (c’est ce que j’ai fait !). Les pistes ont de grandes chances d’être encore ouvertes. Vers fin septembre, certains refuges commencent à fermer, donc il faut se renseigner et réserver en amont. Les couleurs automnales sont déjà présentes et irradient de couleurs les jolis paysages. De plus, la fréquentation est bien moindre qu’en juillet et août.

En hiver, il est aussi possible de visiter l’Islande si vous restez sur la route principale. Il faut cependant être bien équipé, car les conditions climatiques sont rudes. Les jours sont aussi considérablement raccourcis (3 à 5h de lumière par jour). Il faudra donc bien concentrer ses visites pour ne pas perdre de temps. Il y a aussi moins d’offres d’hébergements à cette saison, il est donc indispensable d’anticiper. Cependant, malgré ces freins, contempler les paysages islandais sous la neige doit être une expérience incroyable. Et avec un peu de chance, voir des aurores boréales.

Si l’expérience chasse aux aurores boréales et activités hivernales vous tente, je vous conseille de lire notre guide sur la Laponie en hiver.

Road trip en Islande, quelle voiture privilégier ?

La première question à vous poser avant de louer une voiture est celle de votre itinéraire. Ce sont les lieux que vous souhaitez découvrir qui vont conditionner le choix de votre véhicule.

Il y a une route principale (la n°1) qui fait le tour de l’Islande. Cette route est en bon état et ne nécessite pas de véhicule spécifique. Tout au long du parcours se trouvent les principaux spots touristiques de l’Islande.

En revanche, si vous souhaitez découvrir des routes secondaires et des pistes (routes F), il vous faudra nécessairement un 4*4. Sachez que de nombreuses pistes ne sont ouvertes que de mi-juillet à septembre à cause de la neige. Même pendant cette période, elles peuvent être fermées totalement ou en partie à cause de la météo. Si vous partez en dehors de l’été, les routes F nécessitant un 4*4 sont fermées donc il n’est pas utile d’en louer un.

road trip islande

Pour le choix d’un 4*4 il y a ensuite d’autres questions à se poser, car toutes les pistes ne se valent pas. Par exemple, certaines pistes comportent de nombreux passage de gué, certains pouvant même être profond et technique. Dans ce cas, le type de 4*4 importe.

Pour de petits passages de gué peu profonds, un duster ou un 4*4 de type Jimmy (très fréquent en Islande) peut suffire. En revanche pour des gués plus importants, il faut prendre un 4*4 plus haut. Lors de notre séjour qui se déroulait principalement dans les Hautes terres, Nunam Aventures, notre agence avait loué des defender.

Pour vérifier l’état et la typologie des routes en Islande, je vous invite à consulter le site suivant. Il détaille notamment sur une carte l’état des routes, l’ouverture de celles-ci ainsi que les conditions météo et les travaux de voirie.

Si vous comptez partir en indépendant, je vous ai préparé un article avec mes itinéraires conseillés en Islande, que ce soit en voiture ou en 4×4, d’une à 3 semaines

Louer une voiture en Islande, les écueils à éviter

Pour être le plus complet possible, nous vous avons rédigé un guide complet pour louer sa voiture en Islande, que ce soit un véhicule classique ou un 4×4. A chaque étape, du choix de la voiture jusqu’à sa restitution en passant par la question primordiale de l’assurance, nous avons détaillé nos avis et conseils.

séjour islande road trip

Notre guide « Comment louer une voiture en Islande ? »

Comment s’habiller pour un voyage en Islande ?

La météo islandaise nécessite que l’on s’équipe un minimum pour passer un séjour confortable. Il vous faudra de quoi vous protéger du soleil, de la pluie et du vent (voir de la neige si vous venez en hiver). Même en été, il fait assez frais en Islande, donc il faut toujours être prêt à se couvrir.

Pour adapter votre tenue au climat, je vous recommande la technique de l’oignon. Mieux avoir plusieurs couches de vêtements fonctionnels que l’on pourra retirer ou ajouter.

Voici la liste de base des vêtements indispensables à apporter en Islande :

  • Une veste polaire
  • Une doudoune légère
  • Des tee-shirts techniques (manches courtes et manches longues)
  • Plusieurs pantalons de randonnée (adaptés à la saison) / Un short
  • Surpantalon de pluie
  • Une bonne veste de pluie coupe vent
  • Casquette ou chapeau
  • Bonnet/paire de gants/cache-cou (même en été)
  • Chaussures de randonnée étanches et avec une bonne semelle (les sols volcaniques sont très abrasifs)
  • Paires de chaussettes randonnée
  • Maillot de bain

A cela il faut ajouter les autres vêtements que vous avez l’habitude d’amener en voyage (tenue confortable pour le soir, tenue de ville…)

Quelle agence pour organiser son séjour en Islande ?

Pour ces trois semaines de voyage en Islande, je suis partie avec Nunam Aventures. Cette agence de voyage fondée par 4 guides expérimentés et basée en région Auvergne Rhône Alpes propose des séjours en France et à l’étranger.

Les bases d’un voyage avec Nunam Aventures

  • Des voyages en petit groupe, itinérants (voiture et/ou randonnée)
  • des voyages uniques exceptionnels, créés par les guides qui vous accompagnent et adorent les destinations proposées
  • un agence à taille humaine, avec de belles valeurs
  • des voyages du niveau facile à engagé, mais toujours avec un réel parfum d’aventure

Découvrir l’agence et les prochains voyages proposés

En discutant avec Julien, un des cofondateurs, j’ai tout de suite aimé leur philosophie de voyage et leur approche authentique. Leur concept s’articule autour de séjours qui sont construits de A à Z par les guides eux mêmes. On peut donc avoir la garantie que les guides connaissent très bien les destinations et les sites proposés.

C’était évidemment le cas pour l’Islande. Marie et Clément avaient une réelle expertise sur la destination et connaissaient des spots hors des sentiers battus ainsi que la culture et les traditions locales. Le fait d’avoir un guide qui a lui même pensé le séjour permet aussi beaucoup de souplesse une fois sur place. Clément et Marie ont pu réajuster le programme facilement selon la météo ou d’autres évènements de manière à nous offrir la meilleure expérience possible.

Les séjours à l’étranger proposés par Nunam sont toujours d’une durée de 3 à 4 semaines. J’ai aimé cette temporalité qui permet d’avoir du temps et de s’imprégner du pays que l’on visite.

L’organisation de ces 3 semaines a été parfaite du début à la fin. Les guides étaient à la fois très sympathiques, bienveillants et très organisés. La vie de groupe s’est déroulée dans la bonne humeur. Plusieurs semaines après mon retour, je suis encore en lien avec des participants du groupe. C’est dire la jolie cohésion qui s’est formée lors du voyage.

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Nos guides l’ont amplifié avec leur bonne humeur constante et leurs sourires de chaque instant. La sérénité et la grand professionnalisme de Clément et Marie a aussi été d’une grande utilité quand nous avons eu quelques galères de véhicules. Ils ont été réactifs et zen en toute circonstances. Ajoutez à cela les grands talents de cuisinier de Clément et vous obtenez un séjour parfait pour la papilles et les pupilles !

Bref, si vous cherchez des voyages d’exception que vous ne pourriez réaliser par vous même avec une bonne dose d’aventure et de hors piste, vous êtes au bon endroit. Bouthan, Groenland, Alpes, Nouvelle Zélande… Alléchant, non ?

Pour connaître mon avis détaillé sur Nunam Aventures et ce séjour en Islande, je vous invite à lire mon article spécifique.

Lire mon avis complet sur Nunam Aventures

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Quel budget prévoir pour un voyage en Islande ?

L’Islande est une destination onéreuse. Si vous avez un budget restreint, je vous conseille vraiment de vérifier en amont des dépenses que vous aurez à faire sur place pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

Voici une idée des dépenses à prévoir :

  • Billets d’avion : les vols pour se rendre en Islande sont assez abordables au regard du coût élevé de la vie sur place. Pour un aller-retour France/Islande, vous pouvez trouver des prix allant de 60 à 400€ selon la saison et votre degré d’anticipation.
  • Hébergement : les nuitées sont chères en Islande et ce même en camping ou en refuge. Ce poste pourra beaucoup varier selon le type d’hébergement. Pour un lit en guest house/auberge (et même un dortoir en refuge), il faudra déjà compter un minimum de 60-100€. Pour un hôtel la fourchette augmente vite autour de 150 -300 €. A Reykjavik, c’est plus facile de trouver des nuitées économiques que dans le reste du pays. Attendez vous à devoir payer parfois 100€ pour un lit simple en dortoir en refuge comme c’est le cas à Landmannalaugar.
  • Alimentation : Les restaurants sont aussi chers en Islande. Pour faire des économies, mieux vaut privilégier des hébergements avec une cuisine à disposition pour se préparer ses propres repas. Sinon comptez 15-25€ pour un repas en fast food et autour de 50 à 80 € pour un restaurant classique. Pour faire vos courses à moindre coût, tournez vous vers les supermarchés Bonus (l’équivalent des supermarchés discount en France).
  • Activités : Prévoyez aussi le budget pour les activités que vous souhaitez réaliser car cela peut vite grimper. Voici quelques idées de tarifs en 2025 : entrée au Blue Lagoon (100€), plongée à Sifra (130€), grotte de glace (140€), observation de baleines (85€) …
  • Parkings : Même si beaucoup de sites touristiques sont gratuits, leurs parkings sont quant à eux de plus en plus payant. De plus, le prix est un forfait direct de quelques heures même si vous ne restez que 10 minutes. Si vous cumulez des spots dans une journée cela peut vite grimper.

En moyenne, par jour et par personne en Islande, il faut prévoir autour de 100 – 150 € (transport, nuit en camping ou guest house, sans restaurants ni activités) à plus de 200-300€ (transport, hébergement à l’hôtel, restaurants et activités éventuels).

Le prix de Nunam Aventures pour un séjour de 3 semaines en Islande est de 6000€ soit 2000€ par semaine. Ce prix inclus l’avion, le transport en 4*4, les guides, les nuitées (appartement, guest house et refuges) ainsi que toute l’organisation, les repas et collations. Au regard des prestations proposées et du coût de la vie en Islande, c’est un tarif très raisonnable pour une sacrée plu value vue le programme et l’expertise.

Découvrir le séjour en Islande proposé par Nunam Aventures

que faire islande îles vestmann

Récap : que voir, que faire en Islande ?

Pour conclure ce loooong guide, voici une synthèse de que voir, que faire en Islande lors d’un séjour estival :

  • Sur la partie facilement accessible (route 1)
    • Reykjavik
    • Péninsule de Reykjanes
    • Cercle d’Or
    • Cascades de Skogafoss, Seljalandsfoss et celles autour
    • Vik et ses environs
    • Fjadrargljufur
    • Glaciers de Jokulsarlon et Diamond beach
    • Fjords de l’est
    • Région de Myvatn
    • Godafoss
    • Akureyri
  • Dans les hautes terres et accessible par les pistes (f road)
    • Kerlingarfjoll
    • Hveravellir
    • Askja
    • Landmannalaugar
    • Langisjor
    • Lakakigar
    • Porsmork

Vous préparez un séjour en Islande ?
Nos suggestions d’itinéraires de road trip en Islande (4×4 ou voiture classique) d’une à 3 semaines
Notre guide pour la location d’une voiture en Islande (classique ou 4×4)

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Laura

Droguée aux voyages depuis maintenant plus de 15 ans, je sillonne la planète avec Seb à la recherche de petites ou de grosses bêtes. Des forêts luxuriantes jusqu'aux déserts lunaires, c'est un terrain de jeu parfait pour m'adonner à ma deuxième passion : la photo.

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