Le comportement humain, surtout en groupe, est souvent un grand mystère pour moi. Les gens qui ne te laissent pas monter ou descendre du bus, les personnes qui font la queue à une caisse alors que celle d’à côté est vide etc.
Souvent énervantes, parfois drôles, ces attitudes m’ont toujours fasciné. Mais qu’est-ce qui se passe dans la tête d’un gars (l’air un peu bovin) qui te voit galérer avec ta poussette alors qu’il suffirait qu’il s’avance de deux mètres ? Est-ce qu’il déconnecte son cerveau ou est-ce un pervers machiavélique ?
Mais le terrain où je m’éclate le plus dans l’observation de ces curieux phénomènes de bêtise collective, ce sont les aéroports. C’est un terrain idéal : on a souvent le temps de regarder les autres, beaucoup de personnes sont stressées et il y a une sorte de rituel de passages successifs. C’est le laboratoire parfait.
Le stress pre-voyage en avion
Prendre l’avion symbolise encore pour la plupart d’entre nous un moment à part. On réalise qu’on va voler à 10000 m d’altitude, dans un engin de près de 10 tonnes à la vitesse de 900 km/h, alors qu’il fait -50 C° dehors… C’est aussi le symbole d’un départ pour une destination lointaine, souvent un voyage rêvé depuis des mois et qui coûte un bras.
Alors on peut légitiment comprendre une légère pointe de stress mêlée d’excitation. Surtout quand ce sont les premiers voyages en avion.
Et puis quand je vois la panique que provoque chez ma mère la perspective de prendre le métro (coucou maman, bisous), j’imagine que se retrouver dans un grand aéroport peu provoquer un trouble…
Je pense que tout le monde se souvient parfaitement de son premier vol en avion. Moi c’était vers le Sénégal, à 21 ans (et oui, je suis un voyageur tardif).
Je peux vous garantir que je suis arrivé bien en avance. Trèèèès en avance. Sur le billet, ils indiquaient d’arriver au moins 3h avant, alors j’étais là 3h30 avant le vol, juste au cas où…
Je me suis bien emmerdé !
Mais je dérive de notre sujet d’étude.
L’enregistrement des bagages
Ce qui est bien avec les aéroports, c’est qu’à chaque étape on peut observer des comportements révélateurs de notre drôle d’espèce.
Les files d’attentes sont parfaites pour cela. À commencer par l’enregistrement des bagages.
Les jours de grand départ, il faut s’armer de patience et les files d’attente un peu semblables à celles des parcs d’attraction sont d’un ennui mortel.
Pour passer le temps, je regarde autour de moi et il y a une sorte de typologie qui se dégage :
- Les pots de colle. Comme si ça allait écourter la file d’attente, le pot de colle fait avancer son bagage dans vos chevilles à chaque avancée. Il adore se planter à 10 cm de vous, vous gratifiant de son parfum (dans le meilleur des cas). Mon interprétation : soit il est tombé amoureux de la personne devant lui, soit votre présence le rassure, soit…
- Le grugeur. Le pire de tous, il pense que vous ne le voyez pas passer sous le ruban pour couper la file, ou pire, il s’en fout. Si vous lui faites remarquer, il est même capable de vous engueuler.
- Les rêveurs. La file a beau avancer, un trou de 10 mètres s’est formé mais il ne semble pas l’avoir remarqué. D’ailleurs c’est une aubaine pour les grugeurs qui s’engouffrent dans le trou béant. J’avoue parfois être de ceux là, absorbé dans mes pensées ou observations.
- Les stressés bavards. Souvent accompagnés d’un modérateur qui à peine à cacher son agacement. Ils sont sûrs qu’ils ont oublié quelque chose, que leur file n’avance pas, qu’ils vont rater leur vol.
Mon bagage à main va-t-il passer dans le gabarit ?
Une fois arrivé devant la personne qui enregistre les bagages, une angoisse soudaine monte et provoque des scènes assez rigolotes (si vous n’êtes pas concerné).
La première question : est-ce que mon bagage à main va passer en cabine ? A la décharge de ceux qui subissent cette angoisse, les compagnies aériennes n’aident pas beaucoup. Chaque compagnie possède son propre gabarit, certaines ont même deux tailles de gabarit, une où votre bagage est sûr de rester avec vous, l’autre ou c’est « ptet bin que oui, ptet bin que non ».
Si bien qu’on voit très régulièrement des gars en train d’essayer de faire rentrer leur bagage à main au forceps dans un espèce de cadre servant à vérifier les dimensions limites acceptables. C’est parfois franchement marrant. Combien de fois j’ai vu des personnes forcer comme des malades alors que manifestement, ça ne passait pas…
J’imagine ce que subit le contenu de ces bagages qu’on garde avec soi parce que son contenu est fragile et j’oublie tous les désagréments de l’attente.
Vais- je dépasser le poids limite ?
La seconde question qui angoisse beaucoup de monde, c’est : est-ce que mon bagage ne dépasse pas le poids limite. Les plus précautionneux auront pesé auparavant chez eux, mais n’en seront pas moins angoissés à l’heure de la pesée, tels des boxeurs avant leur combat.
Je me souviens d’une scène cocasse ou un couple a failli divorcer sous mes yeux. Le bagage avait manifestement été pesé au gramme près par monsieur avant de venir à l’aéroport. Mais madame avait apparemment apporté quelques compléments entre temps… L’hôtesse prise à parti comme témoin de la scène était coincée entre désabusement et amusement. Elle en avait vu d’autres manifestement.
Je vous passe les multiples scènes ou des personnes ont oublié une pièce d’identité, la carte d’embarquement, ne veulent pas payer de dépassement bagage etc. C’est beaucoup moins drôle. Je pense juste aux personnes qui font ce boulot d’accueil, ça doit pas être fun tous les jours…
Le contrôle de sécurité dans les aéroports
L’étape suivant l’enregistrement des bagages, c’est l’implacable contrôle de sécurité. Outre les mêmes comportements dans la file d’attente que vu précédemment, quelques suppléments peuvent pimenter l’affaire.
Ici c’est l’habitude qui fait la différence. Les néophytes pourraient être déstabilisés…
Imaginez que ce soit votre première fois, que vous ne connaissez pas les pratiques.
Vous voyez un gars retirer ses chaussures, retirer sa veste, sa montre, vider son pantalon, retirer sa ceinture… Mais jusqu’où va-t-il aller ?
A côté, une demoiselle retire son appareil photo de son sac à dos, puis son ordinateur, ses objectifs pour les mettre dans des bacs en plastique séparés.
Encore plus loin, une famille donne un biberon à un agent qui le prend avec précaution, comme s’il était sur le point d’exploser, pour le mettre dans une énorme machine bourrée de témoins lumineux…
Non, ce n’est pas une scène d’asile de fous, c’est le quotidien des contrôles de sécurité en aéroport !
D’ailleurs, petit aparté : impossible de faire passer une bouteille d’eau, ou un coupe ongle. Mais en duty free juste après le contrôle, vous pourrez acheter un briquet et de l’alcool fort…
L’embarquement
Une fois ces épreuves passées tels les aventuriers d’un jeu de rôle, vient un temps d’attente plus ou moins long dans le hall d’embarquement. Tandis que certains iront s’asphyxier dans les boutiques duty free vendant des parfums restant hors de prix, d’autres resteront scotchés au plus près de la porte d’embarquement, au cas où…
Et c’est à cet instant qu’un des plus grands mystères de la création (à mes yeux) opère.
Mais pourquoi les gens font la queue pour embarquer ?
Il y en a même qui poussent le vice à faire la queue avant que l’annonce d’embarquement soit prononcée… Là, vraiment je capte pas.
La plupart se précipitent dès que le micro commence à crépiter, avant même que le gars ou la nana est eu le temps de demander aux rangées X à Y de se présenter.
Sérieusement, pourquoi cet empressement à embarquer, à former une file d’attente ? Les étapes précédentes ont provoqué une sorte de réflexe pavlovien ? La peur de ne pas trouver de place (je n’ose penser aux conséquences sur l’intellect des personnes concernées si cette option est valide…) ? Se dégourdir les jambes après les 3 heures de file d’attente déjà subies ?
Si quelqu’un peut m’expliquer, je serais éternellement reconnaissant, cette question me hante depuis des générations.
Et dire qu’il y a même des personnes qui achètent des cartes « privilège » pour pouvoir embarquer en premier…
Pendant le vol en avion
Une fois dans l’avion, je passerai sur les stressés, les malades, les relous qui ne veulent pas échanger de place etc.
Je n’aurais qu’une question : mais pourquoi tout le monde bois du jus de tomate ?
Bon, pour satisfaire ma curiosité, j’ai effectué quelques recherches. Il y a quand même des vrais chercheurs qui se sont penchés sur la question… Leur conclusion : le goût est altéré dans les environnements bruyants (on ressent moins le goût du sucre), si bien que cela rendrait le jus de tomate irrésistible de part son glutamate. Au passage, cela explique également le goût si particulier des plateaux repas. Vous saviez qu’il y a des gars qui sont payés pour goûter les plateaux repas en avion ?
Le débarquement
L’avion vient d’atterrir, vous pensez que toute cette folie collective va s’arrêter, que les comportements vont reprendre leur cours habituel. Raté.
Systématiquement, alors que l’avion vient à peine de s’arrêter, une grosse partie des passagers se lève précipitamment, pris par une sorte de frénésie incontrôlable pour attraper leur bagage au dessus de leur tête.
Que quelqu’un qui n’a jamais pris l’avion suive le mouvement, je peux comprendre, à la rigueur. Mais pour les autres… Rester mi-debout, collé aux autres, la tête coincée contre le compartiment à bagage alors que la porte n’est pas encore ouverte, c’est un concept qui me dépasse.
D’autant plus que de toute façon, l’avion se vide rangée par rangée, donc ça ne sert absolument à rien d’encombrer le couloir avant que l’avion ne commence à se vider. Ou si, ça empêche aux autres d’accéder à leurs bagages et retarde tout le monde.
Et pour terminer, l’immanquable propension des voyageurs à s’agglutiner pile devant la sortie des bagages sur le tapis roulant, collant au maximum ce dernier de manière à bloquer l’accès à ceux qui se trouvent derrière. Une stratégie délibérée de vengeance pour les coups de pieds dans le siège subit durant le trajet ? Ou bien une simple et crasse incapacité à se préoccuper du sort des autres ?
Ah, les mystères du comportement humain quand il est en collectivité ! Mieux vaut en rire.
Un jour, je vous parlerai des voyageurs / touristes en groupe, histoire de continuer à se marrer ;)
En attendant, jetez donc un coup d’œil à notre série voyageur loser, cette fois ci c’est de nos propres déboires que nous nous moquons !
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Je suis de celles qui se lève dans les 1er parce que j’ai le mal des tansports, et arrive un moment, (en l’occurence quand il a attrit) ou cela devient une priorit pour moi de prendre l’air.
voilà voilà tu sais pour certains n’aspirent qu’à sortir au plus vite de l’avion
Ah ba voilà une première explication ! Un petit bout du voile se lève ;)
Je comprends totalement qu’on ai envie de sortir de l’avion au plus vite, même si je n’ai pas le mal de l’air, moins de temps je suis dans l’avion, mieux c’est !
Mais par contre, je ne vois pas comment tu fais pour sortir plus vite. L’avion se vidant rangée par rangée. Tu choisis les places près des issues ? Tu as une astuce secrète ? Ou bien c’est juste une envie irrationnelle (ce que je comprends tout à fait ! Souffrant de vertige, je sais à quel point on peut faire des trucs insensés quand on flippe !) ?
Mon mari ayant des problèmes d’autites barometriques, nous sommes toujours au niveau des ailles. Des qu’ils ouvrent la porte, il y a un courant d’air frais qui envahit l’avion. (selon les avions, dans l’A380 par exemple, il n’y en a pas Et j’ai ete tres malade dans l’avion… j’etais pas fier avec mon petit sachet :( ) Lorsque tu es debout, tu sens rapidement ce courant d’air, et cela te fait un bien fou. Alors que si je reste assis, je râle, j’angoisse encore plus, je m’enerve, c’est pire pour mes nausees.Voilà tu sais tout
Ah ah ! Article très drôle et tellement réaliste… Je l’avoue j’arrive 3h30 en avance, je stresse dès la file d’attente, je vérifie 20 fois si j’ai bien ma carte d’identité, je saoule mon conjoint/souffre douleur de questions et pour couronner le tout je VEUX sortir dès que l’avion a touché le sol. Ma maladie ? Phobie de l’avion ;)
C’est clair, la peur / stress pousse à faire des choses irrationnelles ! J’en sais quelque chose, souffrant du vertige je fais n’importe quoi fasse à une falaise… Difficile de se raisonner dans ces cas là, même si on sait très bien que les choses n’iront pas plus vite si on se lève plus tôt… Ah les méandres de l’esprit humain… Mieux vaut en rire ;)
Pour ma part, il y a une seule situation où je fais la queue à l’embarquement, voire même je prends l’option de l’embarquement prioritaire : quand je voyage avec Ryanair. En effet, ils ne garantissent le bagage à main en cabine que pour les 80 premiers embarqués. Après ça, le bagage part en soute ! Et souvent, je transporte des choses fragiles. Alors certes, ils laissent les gens récupérer les choses fragiles avant d’envoyer la valise en soute, mais c’est quand même chiant. Et encore plus quand je n’ai pas de bagage en soute à la base, j’ai vraiment pas envie de devoir attendre mon sac à l’arrivée sur le tapis roulant où, effectivement, les gens s’agglutinent comme si leur bagage allait s’envoler si ils ne le récupéraient pas dans les 30 secondes…
Mais pour toutes les autres situations, comme toi, je ne comprends pas :-)
Cet article était très drôle et très vrai !
Ah oui, je comprends mieux les carte privilèges pour les compagnies low cost alors !
On a pris pas mal de fois ryan air ou easyjet qui font ça, mais vu qu’on a qu’un seul bagage à main avec nos trucs précieux et fragiles, on est tranquilles :)
En plus j’ai remarqué qu’ils retiraient quasiment tout le temps les bagages à main qui sont en fait des petites valises et presque jamais des sacs à dos. Alors nous on trimballes des sacs à dos !
Pour le reste, je crois que c’est surtout le stress, la peur et l’effet de groupe qui poussent à ce genre de comportements irrationnels. Mais c’est moins rigolo dit comme ça ;)
Beaucoup de plaisir à lire cet article très vrai, j’ai le même hobby. Je rejoins Steffi pour les bagages en soute, qui peuvent être une terreur chez les compagnies low-cost. Surtout que bien souvent, quand la grosse partie des passagers est déjà passée, il y a un agent qui commence à rôder autour de la file, qui dévisage les sacs et valises, avant de jeter son dévolu sur le ou la malheureuse. Vient alors une scène exceptionnelle (quand on n’en est pas la cible) : le marchandage. « Je peux pas mettre mon bagage en soute, une fois que l’avion atterrit j’ai une urgence et je dois absolument partir dans les 12 secondes, je n’ai pas le temps d’attendre le bagage » etc etc etc. Ca marche une fois sur deux, donc autant préparer une bonne excuse… Sinon, j’ai plusieurs fois constaté que certains voulaient entrer en priorité dans l’avion pour pouvoir avoir leur bagage à main juste au-dessus de leur tête dans l’avion, et pas à l’autre bout de l’appareil. Good day !
J’avoue que nous n’avons jamais été confronté au soucis du bagage à main. Pour une raison simple : nous prenons toujours un sac à dos. La plupart du temps, ce sont les valisettes qui partent en soute :)
A moins que ce soient à nos têtes qu’ils comprennent bien qu’ils n’arriveront jamais à nous séparer de notre matos !!!
Plus sérieusement c’est vrai que sur vol long courrier ça peut être un peu pénible d’avoir son gros sac de matos sous son siège, dans ce cas je peux comprendre qu’on soit plus prudent en embarquant plus tôt…
« Le grugeur. Le pire de tous, il pense que vous ne le voyez pas passer sous le ruban pour couper la file, ou pire, il s’en fout. Si vous lui faites remarquer, il est même capable de vous engueuler. »
Tellement vrai !!! C’est vraiment agaçant !!! Pas mal le coup du gilet de sauvetage, ca sent le vécu haha ^^
Au passage, j’aime bien le logo du blog :)
Si dans l’ensemble, c’est un article pour se détendre et se moquer gentiment de nos travers (je m’inclus volontiers), j’avoue que les grugeurs m’agacent sérieusement…
Merci pour le retour sur le logo, nous en sommes très fiers ! C’est un quetzal resplendissant, un oiseau rare absolument magnifique que nous avons croisé au Costa Rica.
Etre premier à l’embarquement pour etre premier dans l’avion, se poser tranquillement et attendre patiemment la dernière étape du voyage.
Je pense que ça aide les gens stressés d’attendre directement dans l’avion comme ça ils sont sûrs de pas le rater
Salut Sly !
Bien sûr il y a plein de bonnes raisons pour embarquer en premier, comme le stress ou la question des bagages à mains. Ce billet se veut être une note d’humour, il ne faut pas le prendre au premier degré ;)
Je souhaite juste détendre l’atmosphère, ce « rituel » de l’aéroport étant stressant pour beaucoup d’entre nous. J’ai pris le parti de rire de ces situations parfois un peu pénibles. Et je te rassures, je fais partie des portraits que je dessine dans cet article :)
Ah oui, je rejoins ton interrogation sur le fait de faire embarquer les familles en premier ! Même pas en rêve. Ils ne savent pas qu’un gamin préfère courir et qu’il aura bien assez de temps de vol pour devoir resté calme,assis et sage (si possible)?
Merci pour cet article rigolo. Je pense que nous faisons parti de ces personnes qui se collent au tapis des bagages. Mon mari fumeur a tellement hâte de sortir pour fumer sa cigarette !!
ah ah personne n’est parfait !!! j’avoue qu’il faut souvent que je me retienne pour ne pas faire la queue comme tout le monde ! Seb me regarde toujours d’un air quand je suis trop pressée. C’est humain ! Depuis qu’on a écrit cet article ça nous fait encore plus rire de voir ces situations. Peut être qu’avec nos observations il y aura un deuxième opus.
Je vais tenter d’apporter quelques réponses à la petite étude psycho-sociologique :-)
Les gens sont parfois collants dans les queues au check-in et au contrôle de sécurité, quand ils sont voyageurs peu expérimentés : ils voient des gens à l’aise autour et craignent de mal faire, alors ils collent pour ne pas faire perdre de temps aux autres et observer comment les gens s’y prennent devant eux.
Pour la queue à l’embarquement, certains craignent que, s’ils s’installent en dernier, ils devront batailler pour trouver une place dans les coffres à bagages, et finalement avoir leur bagage rangé loin d’eux. Les voyageurs les plus expérimentés sont aussi blasés de voir les gens dans l’allée prendre 3 heures pour s’installer à bord, entre le temps qu’ils repèrent leur siège, qu’ils gèrent les enfants, qu’ils comprennent où mettre leurs affaires, etc. Ils préfèrent s’installer au plus vite et attendre tranquillement le décollage, en jouant avec leur portable.
Et pour l’agglutinement au tapis des bagages de soute, certains sont très pressés car ils ont une correspondance à prendre, qu’ils ont réservée et qui est non modifiable (un TGV en billet Prems, une navette de bus, ou un autre avion qui décolle dans 45mn). Il m’est arrivé d’attendre 40mn mes bagages, plusieurs fois, dans ce cas, j’ai sauté sur ma valise pour partir en courant vers la gare en espérant ne pas devoir repayer un billet de TGV au prix fort, arrrgghh, la course !
Aussi, je suis impatiente de quitter l’avion après l’atterrissage, car je trouve les conditions de transport insupportables (quel entassement !). Mais je ne me sens pas très à l’aise à moitié debout avec la tête tordue sous les coffres à bagages, alors je patiente gentiment avant de me lever ;-)
Je pense qu’il y a de quoi faire un deuxième opus, avec ce sujet !
Salut !
Je ne m’attendais pas à un développement si poussé :) Merci pour ta contribution !
Il y a plein de raisons plus ou moins rationnelles qui poussent à ces comportements, chacun a ses raisons et elles sont toutes valables, qu’elles soient réfléchies ou instinctives.
Avec cet article, je voulais simplement prendre un peu de recul et dédramatiser ce rituel de l’aéroport stressant pour certains, source d’ennui pour d’autres.
Je trouve ça intéressant de voir dans ce microcosme comment nos comportements peuvent à ce point différer, ou au contraire converger.
Je me dis que plus sérieusement, pour un vrai psychologue ou sociologue, ce serait un bon sujet d’étude !
Il est vrai que regarder les comportements des gens autour de soi, ça fait passer le temps agréablement, pendant toutes les périodes d’attente qu’on a dans les aéroports. ça doit être sympa d’être un bon dessinateur, et de transcrire tout ça dans des petites BD, aussi. Parfois, aussi pour passer le temps, j’essaie de deviner vers quelle destination voyagent les gens que je vois.
Aaah, les petits plaisirs du « people watching » :-)
Je veux être dans les premières à l’embarquement car sinon il y a le risque que mon bagage cabine ne soit pas rangé au-dessus de mon siège mais ailleurs où il reste de la place (parfois loin). Je veux être dans les premiers à sortir et dans les premiers devant le tapis roulant de peur que quelqu’un embarque mon bagage soute.
Le reste est marrant.