Avant de venir visiter Ubud, nous avions beaucoup entendu parler de cette ville stat de Bali. Elle est bien souvent présentée comme une destination zen empreinte de spiritualité. Située au cœur des rizières, nous nous attendions donc à une ambiance relaxante, même si nous nous doutions que l’image sur les réseaux sociaux devait être quelque peu galvaudée… Et c’est le moins que l’on puisse dire ! En arrivant à Ubud c’est un peu la douche froide. Les artères principales sont obstruées par une circulation dense. Les trottoirs minuscules ne sont pas propices aux balades tranquilles et la succession de boutiques sans âme achève de nous déprimer. Malgré cette déception, en creusant bien Ubud a quelques attraits. Il ne faut juste pas s’attendre à la carte postale qu’on tente de vous vendre.
Voici donc notre guide pour savoir que faire à Ubud en 2 à 5 jours, à destination de ceux qui n’aiment pas trop la foule, mais peuvent composer avec (sinon, n’y allez pas) !
Que faire à Ubud ?
Une fois accoutumés à la foule et à la frénésie du centre d’Ubud, nous décidons de profiter des nombreuses activités de la ville et de ses alentours.
Déambuler dans la foret de singe (Monkey forest)
La forêt de singe ou Monkey forest est un incontournable à visiter à Ubud. Située en plein centre d’Ubud, cet îlot de verdure est avant tout un sanctuaire spirituel pour les habitants. Cette forêt sacrée renferme de nombreuses espèces végétales vénérées par les balinais.
Lovés dans cet écrin, trois temples hindouistes accueillent des offrandes quotidiennes et des cérémonies religieuses. Selon les évènements, des parties du site peuvent être fermées aux touristes pour préserver les moments de culte. Si les visiteurs viennent essentiellement pour les singes, je vous invite à prendre le temps de contempler les temples et la richesse de leurs sculptures.
Les singes sont protégés sur le site, alors ils s’y sont épanouis au point d’atteindre une population de 600 individus. De plus, sur tout le site il y a des stations où les singes trouvent de la nourriture en abondance. Dans ce décor naturel, ils sont tout à fait chez eux.
Ils se baladent partout et la proximité avec les visiteurs est importante. C’est génial de les voir évoluer et vaquer à leurs occupations. A l’entrée de la forêt, plusieurs règles de comportement à adopter auprès des singes sont rappelées. Même si les singes marchent à vos pieds, il ne faut pas oublier qu’ils restent des animaux sauvages.
Avant d’y aller, nous avions lu beaucoup de retours de visiteurs qui se plaignaient de l’agressivité des singes ou du fait qu’ils pouvaient chaparder des affaires. Sur place, on comprend rapidement les réactions des animaux.
En effet, malheureusement, beaucoup de personnes enfreignent allègrement les règles en essayant de toucher les singes, de leur donner à manger ou en se mettant dans des positions propices à ce que les singes leur grimpent dessus (accroupis notamment). Il ne faut pas s’étonner ensuite que les animaux s’agrippent à vous ou vous arrachent ce que vous avez dans la main, ils restent des animaux sauvages.
Il y a bien des gardes sur le site mais ils n’interviennent que pour déloger les singes si un visiteur est en situation délicate. Nous aurions aimé qu’ils fassent davantage de prévention auprès des visiteurs plutôt que de chasser les animaux.
Si vous respectez les règles et que vous êtes soucieux de conserver une certaine distance avec les singes, tout se passera très bien et vous pourrez observer des moments trop mignons. Nous avons craqué devant les bébés accrochés à leurs mamans. Nous avons aussi été intrigués par certains comportements, un mâle léchait par exemple les murs d’un temple alors qu’un autre semblait s’amuser avec des cailloux.
Visiter la forêt de singes
Accès : Jalan Monkey Forest, accessible à pied depuis le centre d’Ubud. Si vous venez en scooter ou en voiture il y a un grand parking.
Horaires : De 9h00 à 18h00
Tarifs (en 2024) : attention, le prix d’entrée est plus cher le week-end. 80 000/100 000 IDR Adulte, 60 000/80 000 enfant.
Mon astuce : respectez bien les règles d’approche auprès des singes
Plus d’informations sur leur site internet : Monkey forest
Faire du shopping au marché artisanal d’Ubud
En nous baladant dans le centre d’Ubud, il est impossible de manquer les nombreuses échoppes de souvenirs et d’artisanat. Un immense bâtiment, le pasar seni, a été construit en face du Ubud palace pour accueillir de nombreux vendeurs. Etant donnée la profusion de marchandises, si vous avez des cadeaux à faire, vous trouverez surement votre bonheur.
Sculptures en bois, sacs en rotin, sarongs colorés et macramés côtoient des étals avec des produits locaux (épices, fruits et légumes). Cependant, d’un stand à un autre, on retrouve toujours un peu la même chose, alors nous n’y avons pas passé beaucoup de temps. Il faut dire que nous ne sommes pas trop accros au shopping.
Ce grand bâtiment a malheureusement subit un terrible incendie quelques semaines après notre passage (aout 2024). Renseignez vous sur place pour savoir s’il a pu être réouvert. D’autres rues (jalan) proposent des marchés à ciel ouvert avec le même type de produits comme la jalan Karna ou la jalan Kajeng.
Bref, vous l’aurez compris, que vous vouliez acheter de l’artisanat ou pas, vous passerez nécessairement à un moment ou un autre devant des vendeurs. Si vous achetez quelque chose, pensez à négocier (sans abuser) car les premiers prix annoncés sont en général gonflés. A noter que les vendeurs ne sont absolument pas insistants.
Se balader dans les rizières d’Ubud
Comme je le disais plus haut, le trafic intense d’Ubud nous a surpris. Le bruit de la circulation est tonitruant dans le centre, si bien que nous avons vite voulu trouver quelques endroits au calme.
Heureusement, si on cherche bien, il y a plusieurs balades dans les rizières en plein centre d’Ubud qui offrent des bulles de tranquillité.
Il y a plusieurs points d’accès pour aller se balader dans les rizières d’Ubud. Le premier est la jalan Kajeng.
Quand on la prolonge on arrive vite dans les rizières. En quelques instants, le tumulte de la ville est remplacé par un calme absolu. J’ai même été surprise de ne pas trouver plus de personnes qui se baladaient.
En plus, le chemin est interdit aux voitures, seuls les piétons et les scooters sont autorisés à passer. C’est donc très agréable de s’y balader. J’avais en tête de faire une boucle à travers les rizières, mais il faut savoir qu’en différents endroits Ubud est traversé par des rivières qui ont creusé de profonds canyons.
On ne peut pas toujours passer d’un endroit à un autre. Pour autant, j’avais repéré sur ma carte un pont. Pour le rejoindre, je suis allée jusqu’au bout de la route et j’ai repéré un petit sentier qui longeait un canal d’irrigation pour les rizières. Je l’ai suivi, il traversait une forêt dense et bordait un de ces canyons obscurs.
Vue la profondeur, j’ai douté de la possibilité de le traverser mais en poursuivant un peu, j’ai finalement trouvé un petit pont. Il m’a permis de rejoindre un autre chemin, la jalan Subak sok wayah, là encore réservé aux piétons et scooters. Je l’ai emprunté en direction du centre d’Ubud pour finaliser mon parcours. Cette route vous ramène sur la jalan Raya ubud, l’artère principale de la ville.
La balade est très agréable car tout du long, les rizières se déploient dans un camaïeu de verts superbes. Les canards s’épanouissent entre les pousses tendres. Des cafés égrènent ça et là le sentier, de quoi se rafraichir ou faire une pause. Cependant, on sent que les rizières perdent du terrain et j’ai peur qu’à terme, elles soient remplacées par des hébergements, des restaurants et des bars.
Se promener à bukit Campuhan
Une autre alternative pour se balader en pleine nature tout en restant à Ubud est de rejoindre Bukit Campuhan. Il s’agit d’un point en hauteur, au dessus d’un canyon impressionnant. Pour y accéder, il faut rejoindre le départ du sentier situé sur la Jalan Raya Ubud au niveau de l’hôtel Ibah. Là vous verrez une petite rue qui marque l’entrée du sentier (sur une carte elle s’appelle jalan Bangkang Sidem).
Ensuite, pour atteindre Bukit Campuhan c’est très simple puisqu’il n’y a qu’un chemin et c’est tout droit. Ce sentier pavé longe le canyon mais on ne se rend compte qu’à quelques endroits de sa profondeur. C’est en regardant les maisons au loin qu’on prend conscience des failles de part et d’autres qui séparent les différentes parties de la ville.
Pour atteindre le point culminant, il n’y a que 1,5 km de marche et le dénivelé n’est pas très important. La balade est sympa mais j’ai préféré les paysages des rizières. A la fin du chemin, on retrouve une rue bordée de nombreux cafés.
Leurs décorations en matériaux naturels et dans les goûts actuels plaisent aux visiteurs et je ne fais pas exception. Je ne boude pas mon plaisir de prendre une boisson au Karsa Café tout en profitant de la vue.
Pour rejoindre le centre d’Ubud, vous pouvez revenir par le même chemin ou prendre un moto taxi. Attention cependant, il ne pourra pas emprunter le sentier et sera obligé de faire un grand détour pour vous ramener à Ubud.
Balade à Bukit Campuhan
Accès : début du sentier au niveau de l’hôtel Ibah sur la jalan raya Ubud
Durée : 3 km environ aller retour
Où boire un verre à Bukit Campuhan ?
J’ai beaucoup aimé le Karsa café, les tables sont au bord de l’eau dans un cadre très joli et avec vue sur les rizières.
Mon astuce : Bukit Campuhan est idéal pour profiter du coucher de soleil.
Fabriquer son bijou en argent
Lors de mes différentes balades, j’ai croisé plusieurs ateliers de fabrication de bijoux en argent à Ubud. Je me suis assez vite dit que ce serait une activité qui plairait à notre fils. Il adore fabriquer des choses et manipuler des machines en tous genres.
En voyant les artisans travailler il avait déjà envie de prendre leur place. J’ai donc regardé les différents lieux proposant ce type d’atelier. Un de mes critères était d’être au calme, je voulais éviter d’être 3h dans le bruit de la circulation.
C’est ainsi que j’ai opté pour le « Okta silver class » sur la jalan Kajeng (où les voitures ne circulent pas !). Nous n’avons pas eu besoin de réserver car le cours est personnalisé.
La première étape a été de choisir quel type de bijoux nous souhaitions réaliser ensemble. Le prix du cours comprend une certaine quantité d’argent. Celle-ci est en général suffisante pour réaliser une bague. J’ai préféré faire un bracelet, comme il fallait un grammage plus important, la dame m’a fait une estimation du prix final pour que je n’ai pas de mauvaise surprise au moment de l’addition.
J’ai choisi avec mon fils le modèle ainsi que les motifs à graver dessus. Une fois la conception en tête, il est temps de passer à la pratique. On nous confie les grains d’argent et la première étape consiste à faire fondre le métal.
Hélio est captivé par la transformation liquide de l’argent. Il actionne avec beaucoup de concentration le soufflet qui attise le feu. Il est aussi impressionné de voir l’artisan travailler le métal avec son chalumeau.
L’artisan nous explique patiemment les gestes que nous devons reproduire. Après la fonte du métal, il faut façonner un petit lingot d’argent qui sera ensuite étiré pour prendre la forme du bracelet. C’est parti pour de multiples coups de marteaux avant de passer sur une drôle de machine qui aplatit au fur et à mesure le métal. Je crois que c’est une des étapes préférés d’Hélio. Il adorerait sans doute rapporter cet engin aux multiples engrenages.
Après, nous nous appliquons à réaliser les motifs et inscriptions sur le bracelet à l’aide de poinçons. il faut être minutieux et précis, mais heureusement l’artisan est là pour rattraper nos imprécisions.
Le bracelet commence à prendre vie mais ce n’est pas encore terminé. Les dernières étapes consistent à polir l’ensemble pour avoir une belle brillance et donner la forme au bracelet grâce à un gabarit. Le résultat me plait beaucoup et ce souvenir aura un sens tout particulier pour moi, car c’est mon fils qui l’a fabriqué avec amour !
Il y a de nombreuses classes de fabrication de bijoux en argent à Ubud, certaines proposent la réservation en ligne
Réserver son atelier de fabrication de bijoux en argent
Assister à un spectacle de danse traditionnelle
Ubud est souvent présenté comme le centre culturel de Bali. Dans la rue, on vous proposera des billets pour des spectacles de musiques et de danses. En effet, chaque soir, un spectacle différent est proposé que ce soit au palais d’Ubud ou dans divers temples. J’ai eu l’occasion d’assister à deux représentations différentes.
Pour la première, j’ai assisté au Kecak et à la danse du feu. Le Kecak est un ensemble de plusieurs chanteurs ou chanteuses qui font des vocalises de manière coordonnée accompagnées de mouvements. Les sons émis sont des « chak chak » rythmés et répétitifs.
Pour certains cela est vite rébarbatif mais j’ai au contraire trouvé cela hypnotique. Voir toutes ces femmes à l’unisson, parfaitement synchrones les unes avec les autres m’a beaucoup ému. Il y avait une concentration et une précision fascinantes.
Habituellement ce sont plutôt des hommes qui chantent, il est rare que ce soit des groupes de femmes, je pense que cela m’a d’autant plus touché. Un homme les accompagnait cependant, sa voix grave et gutturale était impressionnante. Ces chants sont comme des percussions vocales qui donnent le tempo aux danseurs.
A l’origine, ce sont des chants utilisés dans certains rituels. A Ubud, c’est une version « désacralisée » qui est présentée. Les tableaux exposés par les danseurs racontent les histoires décrites dans le Ramayana, un des textes essentiels de l’Hindouisme.
C’est la première fois que je voyais également des danseurs et danseuses balinaises avec leurs costumes colorés et richement ornés. Ils dansaient de manière très théâtrale. Même sans comprendre la langue, j’arrivais donc à saisir les enjeux entre les différents personnages. Le point d’orgue du spectacle fût la fameuse danse du feu.
Quasi en transe, un danseur affronte des braises ardentes dans des mouvements souples et élégants. Je ressens toute la tension de l’instant mais aussi sa magie. Après la salve d’applaudissements, les chanteuses et les danseurs sont restés un moment pour échanger et poser avec les spectateurs.
Pour le deuxième spectacle, j’avais envie de voir un autre type de danse balinaise et de le découvrir dans un beau cadre. J’ai donc choisi le spectacle de Legong et Barong au palais d’Ubud.
Le Legong est le ballet des nymphes célestes, les mouvements exécutés par des femmes sont tout en grâce et élégance. J’ai été ébahie par la souplesse des danseuses qui donnent vie à chaque partie de leur corps. Même leurs doigts de pieds s’articulaient dans une chorégraphie à part entière. Le travail autour des mains et du visage était aussi éblouissant.
Car oui ces femmes graciles dansent même avec leurs yeux. Cet émerveillement est amplifié par la beauté des costumes. Ils sont très colorés et ornés de nombreux détails décoratifs. Quand à leurs coiffes, c’est une profusion d’or et de fleurs. Le ballet démarre par le solo d’une danseuse appelée « condong », elle représente une servante de la cour. Elle remet ensuite un éventail à deux autres danseuses parfaitement identiques.
Le Legong laisse place ensuite au Barong. Cette autre danse incarne le combat entre le bien et le mal. Les costumes sophistiqués habillent des créatures imaginaires tel que le Barong. Ce personnage immense prend les traits d’un animal entre chien et lion.
Deux danseurs sont nécessaires pour l’articuler, l’un pour la tête, l’autre pour le corps. Cette danse a deux donne lieu à des mouvements incongrus. Son apparence sympathique rappelle une énorme peluche. Il exprime la bonté à l’inverse de Rangda, la reine des démons.
Lors du Barong, d’autres personnages se joignent à la danse. Les masques expressifs sculptés en bois et les costumes complexes nous font oublier les danseurs qui se cachent derrière. Je suis plongée dans un monde onirique et imaginaire. L’orchestre traditionnel balinais, le gamelan m’accompagne dans ce voyage irréel, à grands coups de cymbales et de gongs.
Une des scènes finales du Barong est frappante. On y voit plusieurs danseurs, torses nus, se sacrifier en se portant des coups de couteaux (factices je vous rassure). La bataille finale entre Barong et Rangda est poignante et très expressive. Chaque seconde est d’une grande intensité. Tous les danseurs semblent être dans un état d’exaltation extrême.
Je ressors complètement ébahie et chamboulée de ce spectacle. Une claque visuelle !
Assister à un spectacle de danse traditionnelle à Ubud
Accès : différents lieux de représentations comme le palais d’Ubud ou divers temples. Vérifiez bien le lieu précis avant d’acheter votre place.
Tarif : 100 000 roupies / spectacle
Mon astuce : achetez vos places le jour même à un des nombreux vendeurs dans la rue, cela vous évitera la queue et c’est le même prix. On vous remettra une brochure qui explique le spectacle et qui fait office de billet. Il n’y a pas de places attitrées donc rien de sert de réserver à l’avance. En revanche, si vous voulez avoir une bonne place, venez vraiment au moins 30 à 45 min avant le début. Ces spectacles sont très plébiscités et les meilleures places partent vite.
Visiter le Ubud palace
Le palais d’Ubud est situé en plein cœur de la ville. C’était la résidence officielle de la famille royale. Plusieurs bâtiments (dont un temple) le composent. Plusieurs cours et des jardins sont accessibles librement au public.
Les différentes portes sont des œuvres d’art à part entière. Elles sont magnifiquement sculptées dans de la pierre volcanique. Leurs détails font référence à des scènes mythologiques. Leurs ornements représentent bien le pur style balinais.
Bien que la visite soit rapide, cela vaut la peine d’y faire un tour. Certains soirs, ce décor se transforme en scène à ciel ouvert pour des spectacles de danse. C’est un cadre propice pour découvrir l’art du Legong.
Réserver une excursion privée personnalisable à Ubud et dans ses environs
Que faire autour d’Ubud ?
Pour visiter les alentours d’Ubud, nous avons fait appel à un chauffeur pour la journée. L’agence Made Sulendra nous a concocté un programme selon nos envies. Il y a de nombreux points d’intérêts autour d’Ubud (temples, cascades, rizières…), alors il a fallu faire des choix.
Découvrir l’artisanat balinais
Autour d’Ubud, plusieurs villages sont spécialisés dans la production artisanale, que ce soient les sculptures en bois, les bijoux en argent, la céramique ou le travail du bambou. Avant d’aller visiter d’autres sites, nous avons fait plusieurs stops pour voir les artisans en action. Ayant déjà découvert auparavant le savoir faire autour du bambou et de la poterie, nous nous sommes concentrés sur la sculpture et la fabrication de bijoux.
Les visites sont bien rodées. Quand vous arrivez, une personne vous emmène voir les artisans en train de travailler et vous explique les différentes étapes du processus. Pour les sculpteurs, nous voyons donc une vague masse de bois prendre forme et s’affiner progressivement. Hélio n’a d’yeux que pour les burins, gouges et autres ciseaux à bois qui jonchent le sol. Ensuite nous sommes (un peu trop) rapidement amenés à la boutique. La qualité du travail est indéniable et les pièces monumentales nous impressionnent beaucoup. Malheureusement, elles sont un peu trop volumineuses pour nos valises.
Le deuxième arrêt est dédié à la fabrication de bijoux en argent. C’est la première fois qu’Hélio voit ce type de travail. Il est fasciné par les halos lumineux du chalumeau. Voir le métal devenir liquide a quelque chose de magique. Chaque artisan est spécialisé dans un geste spécifique. Certains ont une dextérité singulière pour former des anneaux alors que d’autres développent une minutie nécessaire à la confection de minuscules décors.
C’est en les voyant à l’œuvre qu’Hélio a eu envie de participer à l’atelier de fabrication à Ubud dont je parle plus haut.
Visiter le temple de Tirta Empul
Les rites hindouistes rythment la vie des balinais. C’est perceptible à chaque coin de rue et devant les pas de portes par l’entremise des nombreuses offrandes colorées. Cela nous intéressait donc d’en savoir un peu plus sur certains d’entre eux.
Le temple de Tirta Empul permet d’appréhender le rite de purification hindouiste. Ce temple est connu pour ses sources d’eau sacrées. Comme à chaque fois, une légende est à l’origine de cette croyance. Cette histoire raconte la bataille entre le dieu Indra et le roi Mayadenawa. Durant celle-ci, le roi empoisonna les soldats de Indra. Pour les sauver, il créa ses sources d’eau aux propriétés curatives. Un temple a ensuite été construit au Xe siècle autour de ces sources pour devenir un lieu majeur de purification pour les balinais.
Ils y pratiquent le melukat, le rite de purification. Dans le bassin central remplit de cette eau sacrée, ils doivent passer de gauche à droite sous plusieurs jets d’eau selon une cérémonie bien codifiée. Il y a 30 fontaines différentes mais les deux dernières sont réservées pour les rites funéraires.
Si certains balinais continuent de venir ici pour les rites de purification, vous y croiserez davantage de touristes. En effet, le temple propose aux visiteurs de vivre cette expérience de purification. Pour cela, vous devez portez un sarong spécial qui est fourni, puis suivre les instructions.
N’étant pas hindouistes, ni dans une recherche spirituelle quelconque, il nous semblait inopportun de suivre ce rituel. Cela n’aurait pas eu beaucoup de sens pour nous. En revanche, nous avons trouvé cela intéressant de connaître les étapes de ce processus et d’en apprendre plus sur le lieu.
Au delà du bassin où se déroule la purification, il y a d’autres parties du temple à visiter. Le grand bassin où l’on voit la source jaillir du sol nous a beaucoup plu.
La visite du temple est assez rapide (si vous ne faites pas le rituel de purification). En moins d’une heure, vous aurez fait le tour. C’est un lieu qui est très touristique et dont le manque d’authenticité peut un peu se faire sentir. Si vous avez envie de faire un rituel de purification dans une démarche moins « marketing », je pense qu’il doit y avoir d’autres options dans des temples moins connus.
Au sommet de la colline attenante à Tirta Empul, vous verrez un immense édifice. Il s’agit du palais présidentiel de Tampaksiring, un lieu majeur du pouvoir indonésien.
Visiter Tirta Empul
Accès : Tirta Empul se situe dans le village de Manuyaka à 40 min d’Ubud.
Horaires : de 7h00 à 17h00
Tarifs (en 2024) : 15 000 roupies/adulte 7500 roupies/enfant. Supplément si vous voulez faire le rituel de purification.
Mon astuce : apportez votre propre sarong et venez tôt le matin ou en fin de journée pour éviter la foule.
Se rafraichir dans une cascade
Il y a de nombreuses cascades à découvrir autour d’Ubud. Nombre d’entre elles sont très fréquentées et sont devenues uniquement des spots de shooting pour instagram. Si vous voulez éviter la foule et les séances interminables de selfies, essayez de venir très tôt le matin ou en fin d’après midi.
Même de cette manière je ne vous garantis pas d’être seul, mais au moins l’affluence sera moindre. De notre côté, nous avons choisi d’aller uniquement à celle de Tibumana. Avant d’y accéder, nous avons déjeuné dans un restaurant au cœur de jolies rizières. Le temps orageux menaçait quelque peu nos plans mais il nous a finalement épargné.
Nous avons ensuite emprunté le sentier descendant jusqu’à la cascade. L’humidité ambiante est propice à l’exubérance végétale. Et comme à notre habitude, nous prenons le temps de scruter les espèces végétales. La poésie des cascades tient aussi à de petits détails : les feuilles luisantes, le contraste des couleurs, une libellule qui se fraye un chemin.
Le chemin qui mène à la cascade est superbe en lui même, de grands arbres apportent une ombre rafraichissante et nous plongent dans une relative obscurité. L’eau se faufile partout et forme un réseau tentaculaire. Hélio suit ce circuit naturel avec beaucoup d’intérêt.
Après avoir passé plusieurs passerelles en bois trop mignonnes, nous arrivons à la cascade. Nous sommes étonnés par sa forme parfaite qui semble artificielle. C’est un ruban absolument régulier qui dévale la paroi rocheuse. Il plonge dans un bassin encerclé de plantes. Le cadre est vraiment superbe.
Cachées entre les fougères et les héliconias, nous débusquons quelques sculptures, une note de féérie supplémentaire. L’eau étant fraiche, nous nous contentons d’admirer ce décor pendant que d’autres s’adonnent à d’interminables shootings photo !
Autour d’Ubud, il y a d’autres cascades à découvrir comme celle de Kampo Lampo avec son escalier de 15 mètres où l’eau ruisselle joliment, ainsi que celle de Tukad Cepung connue pour être niché dans une grotte, les rayons de soleil qui y parviennent forment des rideaux lumineux sublimes.
Je peux citer aussi celle de Tegenungan, remarquable par sa hauteur de 20 mètres de haut. Certains prestataires proposent d’ailleurs des excursions spéciales cascades. Un beau moyen d’en découvrir plusieurs dans la même journée.
Découvrir les productions locales
Impossible de venir à Bali sans entendre parler à un moment donné du café Luwak. Réputé pour être le café le plus cher au monde, sa production est assez insolite. En effet, des grains de café sont donnés à manger à des civettes. Il parait que ces animaux n’avalent que les meilleurs grains.
Ainsi, en récupérant leurs excréments et les grains restés intacts, on obtiendrait un café d’exception. Je suis amatrice de café mais je ne trouve pas réellement utile d’exploiter des animaux à ces fins. Je pense que ce procédé est plus folklorique qu’au service du goût. Lors de notre journée de découverte autour d’Ubud, nous avons visité une exploitation qui fait du café luwak, mais également d’autres productions comme des épices, du thé, des fruits.
Si vous avez déjà visité des plantations de café, ce n’est pas une visite essentielle. Hélio a cependant aimé torréfier lui même les grains de café dans une cheminée.
Ensuite, nous avons dégusté de nombreuses boissons de l’exploitation (cafés aromatisés, thé, infusion de plantes…). Cela a beaucoup amusé Hélio de faire le critique. La visite et le plateau de boissons sont gratuits. Si vous souhaitez tester d’autres boissons comme le café Luwak ce sera en revanche payant. Il y a bien sûr une boutique en fin de parcours si vous voulez repartir avec ce qui vous a plu.
Explorer les rizières de Tegallalang
Pour terminer en beauté cette journée dans les environs d’Ubud, nous nous sommes rendus à Tegallalang où les rizières s’épanouissent en terrasses. Tout du long des rizières, de nombreux cafés sont installés. Ils sont le point de passage obligé pour accéder aux rizières et aller s’y balader.
Nous nous sommes en premier arrêté dans un lieu qui ne nous a pas plu du tout. Tout n’était conçu que pour se prendre en photo avec des installations de type nid d’oiseau, cœur géant et même balançoires avec location de robe. Bref, tout ce qui ne nous intéresse absolument pas. De plus, on ne pouvait pas trop aller se balader dans les rizières, car la continuité du chemin était fermée par le prestataire voisin.
Nous sommes donc vite partis pour trouver une autre entrée. Pour cela, nous avons longé la route et regardé là où les rizières semblaient les plus belles et propices à une balade.
Nous avons fini par trouver un accès qui n’était pas un café. Il a tout de même fallu payer un petit prix d’entrée, mais ensuite nous avons pu déambuler dans les rizières longuement.
Dommage pour nous les rizières étaient déjà un peu à l’ombre et beaucoup d’entre elles étaient vides car la récolte venait juste d’avoir lieu. Cependant, cet endroit reste magnifique, surtout si on s’éloigne des nombreux cafés, restaurants et qu’on arrive dans une partie plus calme.
Si c’était à refaire, je pense que irions plutôt aux rizières de Jatiluwih, reconnues au patrimoine de l’Unesco. Peut être qu’il y a moins ce côté « attraction » qui nous a fortement déplu à Tegallalang. Nous aimons les lieux plus naturels.

Visiter le temple Lempuyang : la mauvaise idée ?
Nous ne sommes pas allés au temple Lempuyang, sans doute le plus connu de Bali avec sa photo iconique : une porte gigantesque sur fond de volcan avec un reflet au sol.
Sauf que renseignements pris, ce temple est devenu un spot instagram mondial, où la plupart des visiteurs ne viennent que pour reproduire tous la même photo… Sans grande préoccupation du reste du site. Résultat, tous les guides nous ont confirmé que le temple de Lempuyang est une mauvaise expérience, avec beaucoup trop de monde. Sachant que beaucoup d’autres temples sont aussi beaux et beaucoup moins fréquentés.
Si vous êtes malgré tout tenté par la photo insta, sachez que le temps d’attente est en moyenne de 4h… Et que le reflet au sol n’est pas du tout du à une étendue d’eau, mais un miroir posé au sol juste pour embellir les photos. Au moins, vous serez prévenus !
Trouver un chauffeur pour visiter les alentours d’Ubud
Il y a peu de transports en commun autour d’Ubud, pour visiter les alentours, il est donc nécessaire soit de louer un scooter soit de faire appel à un chauffeur/guide pour la journée. En amont, nous avons choisi un programme type proposé et nous l’avons adapté à nos envies et nos horaires. Ensuite, il ne restait plus qu’à nous laisser porter. Le chauffeur était très sympa et a su répondre à nos demandes de dernières minutes.
Réserver une excursion privée personnalisable à Ubud et dans ses environs
Vous trouverez d’autres options sur get your guide, klook ou équivalent, mais souvent ce sont des excursions en groupe ou bien avec des itinéraires non flexibles vous emmenant dans les hot spots bondés aux heures les plus fréquentées… Je ne recommande pas, surtout que les prix sont sensiblement les mêmes que l’option que nous recommandons, voir moins cher si vous êtes en groupe.
Visiter Ubud à Bali et ses environs – guide pratique
Comment se rendre à Ubud ?
Ubud est un point central à Bali, vous pourrez rejoindre facilement la ville depuis d’autres destinations à Bali que ce soit par vos propres moyens (scooter), en taxi ou en navette partagée.
Comment se déplacer à Ubud et ses environs ?
A Ubud même, je vous recommande de marcher pour vous déplacer. La circulation est tellement dense qu’en voiture ou taxi vous irez moins vite ! Vous pouvez opter pour un taxi scooter si jamais vous voulez aller à l’autre bout de la ville.
Pour les environs d’Ubud, il y a plusieurs options pour se déplacer :
- en scooter, vous trouverez des locations à la journée un peu partout. Vérifiez bien l’état du scooter et les conditions de location
- en transport en commun : il y a peu de possibilités en réalité et pour trouver l’information ce n’est pas évident. Avec ce mode de transport, vous aurez beaucoup de mal, voire cela sera impossible de conjuguer plusieurs visites. Mais pour se déplacer entre deux villes, c’est possible
- en voiture avec chauffeur : il est rare de trouver des locations simples de voiture. Les propositions incluent quasiment toujours un chauffeur qui vous accompagne. Cela dit quand on voit l’état de la circulation, nous ne sommes pas mécontents de ne pas conduire.
- en vtc avec appli type gojek ou grab : à Ubud, les taxis locaux voient d’un très mauvais oeil ces applis qui cassent les prix. Donc les VTC se font discrets, mais nous avons réussi a en trouver. Vous pouvez tenter votre chance, en revanche, ce ne sera pas pour faire du tourisme, mais uniquement se déplacer.
Réserver une voiture avec chauffeur pour une excursion personnalisable autour d’Ubud
Combien de temps pour visiter Ubud ? De 2 à 5 jours
Ubud propose beaucoup de points d’intérêts et d’activités diverses à tester que ce soit au sein même de la ville et aux environs. Je dirais qu’il faut au strict minimum 2 jours, voire 3 pour découvrir Ubud et ses environs. 5 jours me semblent bien pour avoir le temps d’aller au delà des sites les plus touristiques.
Si vous voulez rester à Ubud pour rayonner dans des régions plus éloignées comme Munduk, Sidemen etc. alors vous pouvez y rester encore plus longtemps, comme une semaine. Dans ce cas choisissez bien votre hébergement, si vous êtes en plein centre ville, cela peut s’avérer très bruyant et donc usant sur la durée.
Quand visiter Ubud ?
La meilleure période pour visiter Bali se situe entre mai et octobre durant la saison sèche. Pour éviter l’affluence maximale, évitez les mois de juillet et aout.
Où dormir à Ubud ?
Pondok Bulan Mas – budget économique
Cette guest house est très sympa. Elle est située dans une maison traditionnelle balinaise avec plusieurs édifices. La cour regorge de plantes et offre une bulle de tranquilité. Les chambres sont très spacieuses et confortables. La décoration naturelle est très agréable, ainsi que la grande terrasse privative où l’on peut prendre le petit déjeuner ou se relaxer à tout moment de la journée.
La famille propriétaire est très gentille et pourra vous aider lors de votre séjour. Pondok Bulan Mas est à 10 minutes à pied du Ubud palace donc proche du centre sans être dans le tumulte infernal du cœur de ville. Un bon compromis et un excellent rapport qualité prix.
Sri Ratih Cottages – catégorie supérieure
Si vous cherchez un établissement de plus haut standing, je vous recommande cet établissement qui propose de très belles chambres décorées avec élégance dans le style balinais. L’hôtel est situé dans un beau cadre naturel avec une magnifique piscine où se relaxer. Des possibilités de massage sur place. A 10 minutes du centre tout en étant au calme.
Pondok Naya – catégorie supérieure
A Ubud, vous avez également de nombreuses propositions de villas. Pondok Naya propose des villas de grande qualité disposant d’une chambre, salle de bain, cuisine et piscine privative. Les abords sont verdoyants, très agréables et au calme.
Où manger à Ubud ?
Ubud ne manque pas de restaurants et de cafés. Beaucoup sont pensés pour les touristes internationaux et les prix s’en ressentent. Mais vous trouverez également des warungs plus modestes où l’on mange très bien à moindre coût. Tout dépend de ce que vous recherchez.
- Roda restaurant : un warung familial situé sur la jalan Kajeng qui est piétonne, donc au calme. Le restaurant est au premier étage sur une terrasse très agréable. La nourriture est délicieuse et les prix sont très corrects. Un très bon plan !
- Sami Sami space : situé sur une des artères principales (jalan Suweta), ce restaurant propose tout d’abord un excellent café, mais aussi des spécialités indonésiennes comme le ketoprak. La nourriture est bonne et le cadre est très sympa. La décoration est moderne avec des oeuvres de street art. La salle et son étage sont assez grands et on peut donc être isolé du bruit de la route.
- Juice Ja cafe : ce tout petit restaurant était juste à côté de notre hébergement alors on en a profité. Leurs smoothies et autres jus sont incroyables et les plats sont frais et préparés avec soin. Ils travaillent avec des produits locaux et dans une démarche biologique.
Où boire un verre/café à Ubud ?
- Karsa Cafe : un café très agréable à Bukit Campuhan. Le cadre est fabuleux, on boit un verre au bord de l’eau avec vue sur les rizières. Le café est bon et ils proposent plusieurs cocktails sans alcool très intéressants.
- Lazy cats cafe : en plein cœur d’Ubud, j’ai aimé la décoration moderne et vintage à la fois de ce café. Seul point noir, il est situé sur un des axes principaux, donc pour le calme il vaut mieux aller ailleurs.
- Buink’s coffee : un petit café proche de notre hébergement qui sert d’excellents cafés préparés de différentes manières (extraction douce …).
Quelles activités faire à Ubud et autour ?
- Fabriquer son propre bijou en argent
- Apprendre la cuisine balinaise
- Explorer les environs d’Ubud (forêt de singe/temples/cascades)
Voici quelques idées d’excursions à la journée si vous souhaitez rayonner depuis Ubud
- Découvrir le mont Batur au lever du soleil
- Visiter les temples Besakih et Lempuyang (mais attention à la foule !)
Lire tous nos articles sur l’Indonésie
Que faire à Bali ? Notre guide complet
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Laura
Droguée aux voyages depuis maintenant plus de 15 ans, je sillonne la planète avec Seb à la recherche de petites ou de grosses bêtes. Des forêts luxuriantes jusqu'aux déserts lunaires, c'est un terrain de jeu parfait pour m'adonner à ma deuxième passion : la photo.
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Ubud, véritable écrin de nature et de culture, nous a surpris par sa beauté et ses contradictions. Entre l’effervescence des rues et la tranquillité des rizières, chaque pas révèle un nouveau visage de cette destination balinaise. La forêt des singes, avec son atmosphère spirituelle, et les artisans passionnés du marché d’Ubud nous rappellent que derrière chaque coin se cache une histoire à découvrir. Votre guide nous donne envie de plonger dans cette aventure et d’explorer tous ces trésors cachés. Merci pour ce partage inspirant qui donne envie de chausser nos sandales et de partir à la découverte de ce coin magique de Bali !
Ubud nous a éblouis par sa richesse naturelle et culturelle, où chaque recoin dévoile de nouvelles surprises. Entre la sérénité des rizières et l’animation des rues, cette destination incarne l’harmonie parfaite entre tradition et modernité.