Sahara. Ce doux nom évoque inévitablement des images synonymes de désert, d’espaces infinis et dénudés, de caravanes de dromadaires avançant lancement dans le soleil couchant… En partant en Tunisie, c’est le désert que nous avions en tête, c’était quasi devenu une obsession une fois les billets d’avion en poche. Notre envie : découvrir le désert tunisien depuis Douz en douceur, en profondeur, en randonnée ou en méharée (accompagnés de dromadaires).
Pour nous, pas question d’explorer le Sahara en 4×4 et encore moins en quad. Ce que nous voulions, c’est expérimenter réellement cet espace, son silence, sa dureté apparente. Nous avons donc choisi de vivre 4 jours en autonomie totale, accompagnés de deux chameliers, bivouaquant dans une tente bédouine traditionnelle (souvent appelée berbère, à tort). Nous avons choisi pour cela Alam voyages, avec qui nous avons construit cette excursion dans le désert sur mesure.
Récit de notre expérience dans la Sahara tunisien, avant d’aborder les conseils et infos pratiques dans notre guide pratique.
- Première rencontre avec le désert tunisien à Douz
- Immersion dans le désert de Tunisie, entre randonnée et méharée
- La vie en bivouac dans le Sahara tunisien
- Guide pratique – excursion dans le désert tunisien depuis Douz
- Comment se rendre à Douz en Tunisie ?
- Que voir, que faire à Douz ?
- Quelle agence de voyage choisir pour une excursion dans le désert tunisien ?
- Excursion dans le désert depuis Douz ou Ksar Ghilane ?
- Quel matériel emporter avec soi dans le Sahara ?
- Quelle température dans le désert en Tunisie ? Quand partir ?
- Le désert de Tunisie est-il dangereux ?
- Excursion dans le désert tunisien en famille : à partir de quel age partir avec un enfant ?
Pour bien débuter, une vidéo de notre excursion dans le désert tunisien pour se mettre dans l’ambiance
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Première rencontre avec le désert tunisien à Douz
Avant d’arriver à Douz, notre point de départ pour visiter le Sahara, au sud de la Tunisie, nous avions passé quelques jours vers Tozeur et Nefta, un peu plus au nord, aux portes du grand chot el jerid et des oasis de montagne. Une introduction au désert tunisien, bien plus qu’une mise en bouche, un spectacle hallucinant.
Mais un désert bien différent de ce qu’on imagine généralement. Pas de dunes de sables, de paysages totalement dénués de végétation. Mais d’immenses étendues de sel, totalement planes pour les chots, et des petits villages verdoyants accrochés à des montagnes rougeoyantes pour les oasis de montagne.
Visiter le sud de la Tunisie sans passer par le canyon de Mides, sans découvrir la médina de Nefta, sans traverser le chot el jerid au soleil levant serait bien dommage ! Un espace qui se rapproche par certains aspects au salar d’Uyuni que nous avions visité en Bolivie.
Ces merveilles furent un prélude parfait à notre immersion dans le Sahara tunisien depuis Douz.
D’ailleurs, nos premiers pas à Douz, arrivants de bon matin furent comme une parenthèse culturelle avant d’expérimenter le dénuement, un bain de foule avant l’ascétisme. Car ce jour là était jour de marché. Un jour de marché aux denrées habituelles, fruits, épices, vêtements… Mais aussi marché aux bestiaux.
Après avoir rencontré brièvement Hatem d’Alam voyages, nous le laissons pour prendre le temps de faire un tour dans le marché avant de rejoindre les chameliers et le désert. Nos sens sont bousculés à la manière dont nous l’aimons, par les senteurs inconnus, par les couleurs inédites, par les corps qui se côtoient, par les langues qui s’agitent sur des tons indicibles.
Mais cette parenthèse ne nous fait pas sortir de tête notre prochaine étape : nous allons passer 4 jours en itinérance dans dans le désert, sans véhicule, en famille. Juste nous trois, deux chameliers, 5 dromadaires et le désert tunisien.
Immersion dans le désert de Tunisie, entre randonnée et méharée
Après cette parenthèse colorée et agitée, nous nous dirigeons vers le désert, vers le Sahara. Dès la sortie de Douz, la végétation s’estompe, le sable envahi tout. Le dernier village semble comme enseveli, résistant tant bien que mal contre l’avancée du désert, lente et inexorable.
Après quelques kilomètres, nous apercevons un petit cortège composé de deux hommes et 5 dromadaires. Ce sont eux, nos compagnons de route pour ces 4 prochains jours.
Autour de nous, quelques arbustes, de petites dunes de sable et un horizon vierge de toute construction humaine.
Nous rencontrons Nouri et Mefta, les deux chameliers qui nous guideront dans leur province natale. Ils dégagent une tranquillité, une sérénité impressionnante, qui tranche avec notre excitation de ces premiers pas dans le désert tunisien. Après de brèves présentations, nous nous mettons immédiatement en route, Laura montant avec Hélio sur un dromadaire tandis que je suis la caravane à pieds.
En ce mois de février, la température est idéale, aux alentours de 20 degrés, le ciel est d’une clarté absolue, le soleil faisant éclater la blancheur des dunes.
Après une petite heure de marche, nous nous arrêtons déjà pour la pause du déjeuner.
Déharnacher les dromadaires, aller chercher du bois, préparer le repas… Nous comprenons que le temps s’écoule différemment ici. Que nous allons devoir apprendre à relâcher la pression, à laisser filer les heures, s’adonner au plaisir de la contemplation, jouir de l’instant présent sans chercher à « faire », mais plutôt « ressentir ».
Cela peut paraitre anodin, mais ce n’est pas si évident. Tellement habitués que nous sommes à produire, à être efficaces, à optimiser notre temps, on en oublie ce que c’est de prendre son temps, de ralentir.
Dans ces premières heures, nous avions envie de tout voir, de poser mille questions, de repartir vite après le déjeuner, d’aller courir dans les dunes, de jouer avec les dromadaires.
Mefta et Nouri nous ont vite fait comprendre par leur simple attitude, quasiment sans un mot, que nous allions devoir baisser le rythme. Que dans le désert, on y vient pour lâcher ses soucis, pour être dans la nature et vivre simplement.
C’est en partie pour cela que nous étions venus, mais ce n’est pas si simple de « switcher » et j’avoue que pendant la sieste après le déjeuner du premier jour, je trépignais un peu d’impatience…
Mais finalement, assez rapidement, nous avons pris nos marques. Nous sommes délestés de réflexes d’agitation permanente pour enfin vivre le moment présent.
Il faut dire que le désert a ce pouvoir. Je ne saurais pas expliquer par quelle magie il a cette capacité d’apaiser.
Peut être le silence, les grands espaces, les minimes mais infinies variations dans le paysage, la faune et la flore.
Peu importe après tout, ce qui est sûr, c’est que le Sahara tunisien m’a invité tantôt à l’introspection, tantôt à la contemplation.
Il faut dire que marcher dans le désert en randonnée pédestre ou sur un dromadaire incite à cela. Le rythme est posé, tout est détail dans un paysage en apparence uniforme.
Quand il me prenait l’envie de regarder au lointain, mon esprit s’échappait invariablement dans les méandres de sa pensée, déconnectant totalement de son environnement.
Quand il me prenait l’envie de regarder au près, j’étais absorbé par le moindre détail. Une trace de scarabée par ici, une touffe d’herbes en fleurs ici, un sable variant de mille nuances d’ocre, un chant d’oiseau qui surgit, le pas hypnotisant des dromadaires…
D’ailleurs, je suis très peu monté sur le dromadaire, préférant marcher, m’écartant parfois de la caravane. Tantôt pour l’admirer, tantôt pour me retrouver seul. Hélio lui était la plupart du temps juché fièrement sur un dromadaire, au début avec Laura ou moi, puis seul. Cette lancinante marche, cet apaisement provoqué par le désert ont du avoir un effet similaire sur lui. Je l’ai rarement vu aussi calme, à l’aise, apaisé que durant cette excursion. Il semblait chaque jour vouloir en profiter plus, jamais rassasié, au point d’être le seul à ne pas faire une petite sieste après le déjeuner…
Si dans les premiers instants j’ai eu la faiblesse de penser que 4 jours à marcher et bivouaquer dans le désert de Tunisie pourraient finir par être ennuyeux, je me suis lourdement trompé. Si le temps s’est bien étiré, ce fut pour mieux en apprécier la substance, celle qui nous fait dire que nous courrons parfois tels des canards sans tête, zigzagant comme des dératés pour finalement revenir au point de départ.
La vie en bivouac dans le Sahara tunisien
La méharée, ce fut une grande partie de ce voyage dans le Sahara tunisien. C’est ce que nous étions venus chercher principalement. Mais nous avons aussi trouvé bien plus en faisant le choix d’être en itinérance, de bivouaquer en totale autonomie.
Je ne doute pas qu’une méharée ou randonnée dans le désert soit une belle expérience en rejoignant chaque soit un camp fixe, mais elle prend à mon avis une toute autre dimension quand on choisit de camper en pleine nature, ne vivant qu’avec les vivres emportées.
Les raisons pour lesquelles j’ai vraiment vécu cette expérience de façon intense sont nombreuses, c’est une somme d’ingrédients savoureux. Mais je retiens tout de même quelques points qui y ont grandement contribué je pense.
Le rituel du campement en bivouac
Vivre en nomade dans le désert, sans véhicule, ne serait-ce que pour quelques jours, est une belle leçon.
Ne serait-ce que parce que cela m’a montré que c’était possible, probablement très rude en été, mais aussi salvateur par certains aspects. Si je ne souhaiterai pas vivre au quotidien comme un nomade dans cet environnement, je comprends mieux que certains continuent aujourd’hui à faire ce choix. En Tunisie, il y a encore des nomades vivant dans le désert, principalement des éleveurs de chèvres ou de dromadaires. Si la plupart sont sédentarisés, certains souhaitent poursuivre leur vie en pleine nature.
Beaucoup d’autres comme nos accompagnateurs, s’ils ont une maison, reviennent très régulièrement vivre dans le désert pour quelques jours ou semaines, malgré la frugalité, le vent parfois violent, le sable, le froid la nuit en hiver…
Pourquoi ? Sans doute pour les raisons que j’évoquais auparavant, mais aussi peut être par un désir de se soustraire de la société temporairement. De vivre un moment en ne dépendant que de soit même, en lien avec la nature.
Le rituel immuable du bivouac m’a fait penser cela. En nous arrêtant chaque soir où cela nous plaisait, nous enclenchions une routine rassurante. Délester les dromadaires et les laisser aller paitre, monter la tente bédouine, aller chercher du bois, préparer le feu de camp. Puis faire à manger en admirant le soleil se coucher, manger en se racontant des histoires, boire le thé et enfin aller se reposer.
Puis rebelote le lendemain matin, faire du feu, préparer le pain de sable, manger, démonter la tente, arnacher les dromadaires et repartir vers un nouveau lieu de campement.
Il y a quelque chose de vrai dans ce rituel, de simple et lisible. On sait ce que l’on doit faire, on sait pourquoi on le fait et cela ne dépend que de nous. C’est une forme de liberté à laquelle je ne m’attendais pas, un élément aussi important que la marche en elle-même.
Liberté relative et surtout temporaire bien sûr, car il faut se ravitailler et il n’y a pas (plus) de quoi se nourrir en totale autonomie dans le désert. Mais cette parenthèse m’a fait du bien.
La rencontre avec Nouri et Mefta
Nous avions la chance d’être seuls avec Nouri et Mefta. Nous n’avons pas eu à partager cette expérience avec d’autres voyageurs. Ce peut être intéressant également, mais je crois que nous l’aurions vécu différemment. Ainsi, nous avons réellement eu l’impression de vivre avec eux, de partager leur quotidien, même s’ils ne vivent pas en permanence dans le désert.
D’ailleurs, c’est un point que j’ai beaucoup apprécié durant ce voyage dans le désert tunisien, ils n’ont pas essayer d' »améliorer » outre mesure notre confort, d’enrober ce moment avec du faux folklore. A plusieurs reprises, Mefta a insisté sur le fait qu’il partait exactement dans les mêmes conditions quand il était seul ou avec sa famille. Je pense tout de même que nous avions quelques petits bonus, comme de la confiture au petit déjeuner et des repas complets à chaque fois. Aussi Mefta et Nouri dormaient à la belle étoile, nous assurant qu’ils préféraient cela, même quand il y a des tempêtes de sable ou qu’il fait très froid…
Les échanges que nous avons eu avec eux, même s’ils n’étaient pas très loquaces, par pudeur je pense, furent riches d’enseignements. La tendresse qu’ils avaient pour Hélio, leur bienveillance, l’humour remplaçaient souvent bien des mots, si bien que nous étions vraiment à l’aise avec eux, heureux de partager ce moment avec eux.
La déconnexion totale
Pour terminer, je dirais que vivre cette expérience en bivouac en itinérance, c’est le plus qui permet de réellement se déconnecter durant quelques jours.
Je crois profondément que le temps long est nécessaire pour réussir à détacher ses protections, commencer réellement à créer un lien avec son environnement, d’autant plus quand il nous est totalement inconnu.
Le bivouac permet cela, en tout cas plus facilement qu’avec la coupure que provoque un campement fixe (même en camping…) ou un hôtel. Je ne parle même pas des séjours véhiculés en 4×4 ou quads. C’est une toute autre expérience qui n’a rien a voir, deux façons diamétralement opposées d’appréhender le désert de Tunisie.
Si j’avais un regret, ce serait de ne pas être partis un peu plus longtemps, deux trois jours de plus. Au delà du fait de vivre encore plus à fond l’expérience, cela nous aurait permis de voir d’autres aspects du désert, avec des dunes encore plus grande, une carrière de roses des sables et autres réjouissances sahariennes. Mais rassurez-vous, rien que 3-4 jours dans le Sahara de Tunisie, c’est une expérience qu’on oublie pas…
Guide pratique – excursion dans le désert tunisien depuis Douz
Comment se rendre à Douz en Tunisie ?
La plupart des voyageurs vers la Tunisie arrivent par l’aéroport de Tunis ou de Djerba. Nous sommes arrivés par Tunis, puis nous sommes dirigés vers le sud en passant par les îles Kerkennah (un endroit vraiment à part, au bord de la mer, mais sans les gros hôtels), puis vers Nefta et Tozeur.
- Depuis Tozeur, il faut compter environ 2h en voiture, en traversant l’impressionnant chot el jerrid
- Depuis Djerba, il faut compter environ 3h30 jusqu’à Douz. Certaines agences proposent de faire la visite de Douz depuis Djerba en une journée… Cela vous laisse apercevoir le temps que vous passerez en voiture… Vous verrez les dunes quelques minutes, puis demi tour !
Si vous venez avec votre propre voiture ou voiture de location (ce que nous vous conseillons de faire), prenez le temps de faire une pause au village de Tamezret, c’est très beau.
Pour louer une voiture, nous vous conseillons de passer par loueur professionnel. Dans ce cas, nous vous suggérons de passer par un comparateur pour obtenir le meilleur rapport qualité prix et vérifier à l’avance les options et assurances incluses (pack zéro franchise beaucoup moins cher que chez les loueurs en direct). Ainsi, pas de mauvaises surprises au moment de prendre le véhicule.
Notre conseil : le comparateur discover cars, qui propose les offres les plus économiques et une assurance complète 0 franchise pas chère
Si vous souhaitez malgré tout passer en direct chez un loueur, un des pièges les plus courants à éviter, ce sont les assurances surtaxées. Si vous serez dans l’obligation de souscrire une assurance de base avec franchise, les assurances complémentaires (pneus, bris de glace, dessous de caisse, toit, etc.) et les baisses de franchises sont très (très) chers chez les loueurs. Or, d’expérience c’est très important d’avoir une assurance complète 0 franchise, ça nous a évité de gros frais à plusieurs reprises (il suffit d’une petite rayure sur un pare-choc en plastique… Expérience vécue…).
Rassurez vous, nous avons trouvé une solution très abordable et efficace.
Nous vous conseillons l’excellente offre de serenitrip, qui propose une assurance complémentaire toutes options et zéro franchise à un prix (7,6 €/ j ou 96,5 € par an) et une qualité de service imbattables (testé et approuvé) ! Valable presque partout dans le monde.
Que voir, que faire à Douz ?
L’oasis de Douz en elle même comporte quelques centres d’intérêt, mais il s’agit davantage d’une base de départ pour les excursions dans le désert.
La ville dispose d’une zone touristique avec des hôtels, un peu à l’écart du centre près de la dune d’offra. Ce n’est pas forcément l’endroit que nous conseillerions pour séjourner, vous coupant totalement de la ville et ses habitants.
Voici que voir et que faire à Douz et dans le désert environnant selon nous :
- Musée du Sahara : petit musée bien fait relatant la vie nomade dans le désert avec des objets d’artisanat
- plaza de mercado : souk de Douz, à visiter de préférence lors du marché aux bestiaux le jeudi
- excursion dans le désert, vers le grand erg oriental (sud), de préférence à pieds ou en dromadaires (le 4×4 permet d’aller plus loin, plus vite, mais ça n’a pas du tout la même saveur ! Quand au quad, c’est fun, mais vraiment pas la démarche…)
- traversée du chot el jerid, si vous allez vers le nord, vers Tozeur notamment (si possible au lever ou coucher du soleil !)
Beaucoup vous conseillerons de vous rendre au camp mars depuis Douz pour aller camper dans le désert. C’est sans doute une belle expérience quand on a qu’une nuit, mais je ne le conseillerai pas forcément. Déjà, on ne peut y accéder qu’en 4×4, d’autre part c’est un campement fixe et assez grand. Vous n’aurez donc pas toute la tranquillité qu’apporte le désert, une de ses plus grandes forces selon moi.
Quelle agence de voyage choisir pour une excursion dans le désert tunisien ?
L’énorme majorité des voyageurs viennent à Douz depuis Djerba. Ils sont généralement en groupe, la partie désert du Sahara étant incluse dans un circuit de quelques jours arpentant le sud de la Tunisie. Dans ce cas, vous avez un guide qui vous accompagne en permanence et vous propose son circuit (en groupe ou en solo).
Si je ne conseille pas ce type de circuit pour privilégier le voyage en indépendant, c’est que nous préférons ce mode de voyage pour plusieurs raisons : on adopte un itinéraire réellement sur mesure, on peut aller à son rythme (ce qui est impossible en groupe), on peut changer d’avis en cours de route selon ses envies et nous ne sommes pas en permanence accompagné par un guide (ce qui coupe souvent les rencontres spontanées avec les habitants).
Malgré tout, certaines excursions sont impossibles à réaliser seul et il y a des avantages indéniables à faire appel à un guide. C’est bien évidemment le cas pour une randonnée dans le désert de plusieurs jours.
Nous avons fait appel aux services d’Alam voyages pour notre randonnée chamelière (randonnées à pied et/ou à dos de dromadaire) dans le désert de Tunisie. Cette agence de voyages sur mesure locale est surtout implantée dans le sud du pays, qu’elle connait parfaitement.
Ils ont su répondre parfaitement à nos besoins, nous conseillant judicieusement pour coller au mieux à nos attentes.
Leur philosophie nous a vraiment séduit, proposant des séjours qui ne versent ni dans le folklore kitch, ni dans un confort en décalage avec l’environnement frugal du désert. Une expérience comme nous les aimons, qui s’adapte réellement aux envies des voyageurs tout en anticipant leurs besoins.
Nous les remercions vivement pour leur invitation et les recommandons chaudement.
N’hésitez pas à contacter Hatem de notre part !
Excursion dans le désert depuis Douz ou Ksar Ghilane ?
Partis de Douz, nous n’avons pas croisé âme qui vive durant notre randonnée chamelière. De telles expéditions longues dans le Sahara sont possibles en Tunisie depuis peu d’endroits. Douz et Ksar Ghilane principalement. D’ailleurs, il est possible de rejoindre les deux oasis en randonnée de 6 jours environs.
Nous nous sommes rendus à Ksar Ghilane après Douz, mais ce ne fut pas une excellente expérience.
Si les dunes sont belles et très facilement accessibles à pied depuis l’oasis (inutile de faire appel à un guide, de louer un quad ou faire un tour en dromadaire si vous voulez juste vous balader dans les dunes), l’oasis est entièrement vouée au tourisme, ce qui brise un peu le charme. Les thermes ne sont pas franchement très attrayants et les sollicitations pour des tours guidés nombreuses.
Une fois dans les dunes, le balais des quads et 4×4 a quelque peu atténué l’expérience. De ce que nous avons vécu à Ksar Ghilane, c’est un village touristique plus orienté vers le « fun » du désert. Les dunes sont en revanche très belles, mais vous n’aurez pas l’espace pour vous seul à moins de vraiment vous éloigner.
Bref, vous l’aurez compris, si vous êtes dans une démarche d’immersion dans le Sahara tunisien, il faudra partir pour plusieurs jours en itinérance pour vivre pleinement l’expérience, avec une préférence pour Douz qui n’est pas une ville entièrement dédiée au tourisme.
Trouver des excursions dans le désert à Douz, Tozeur ou Ksar Ghilane
Quel matériel emporter avec soi dans le Sahara ?
Tout dépend de la saison à laquelle vous partez, avec quel agence de voyage et pour quelle durée. Difficile donc de vous donner une liste précise et immuable des affaires à emporter avec soi dans le désert.
Malgré tout, nous pouvons vous donner quelques indispensables :
- chapeau
- crème solaire
- vêtement chaud pour le soir (voir très chaud en plein hiver)
- lampe frontale
- sac de couchage (chaud en hiver) s’il n’est pas fourni par l’agence
Et c’est à peu près tout !
Pour les chaussures, il vaut mieux avoir des chaussures de marche, mais ce n’est pas non plus indispensable. On marche principalement dans le sable et un peu dans les cailloux.
Souvent, nous avons marché en chaussettes, c’était plus agréable, le sable finissant inévitablement par rentrer dans les chaussures.
Le téléphone ne vous servira pas à grand chose, à part prendre des photos pour plus tard. Si vous aimez prendre beaucoup de photos, une batterie externe pourrait être utile !
En hiver il n’y a pas de moustiques, je ne pense pas non plus en été, mais je ne suis pas certains.
Notre conseil : contentez vous du minimum, ne vous surchargez pas avec beaucoup d’affaires (pas de douche, donc vous serez crade de toute façon), des livres, des jeux, une trousse à pharmacie etc. Vous profiterez d’autant plus de l’expérience, concentré sur le Sahara et sa sérénité. Promis, vous ne vous ennuierez pas, même les enfants !
Quelle température dans le désert en Tunisie ? Quand partir ?
Le désert de Tunisie et le Sahara en général est milieu très particulier, très sec. Si tout le monde sait qu’il fait très chaud en été dans le Sahara, on sait peut être moins qu’il peut faire assez frais en hiver.
La nuit en janvier / février, la température descend la nuit à quelques degrés seulement, et peut même frôler 0° quelques nuits par an.
En février lors de notre excursion, nous avions environ 5-8 degrés la nuit et 20-22° le jour. Une température idéale pour randonner.
En été, on dépasse très régulièrement les 40° en journée, ce qui rend difficilement supportable la marche en pleine journée. La plupart des voyageurs viennent en juillet aout dans le sud de la Tunisie, mais c’est selon moi la plus mauvaise saison pour cela. La chaleur est vraiment très intense et les excursions longues à pieds ou en dromadaire sont très difficiles (avec des enfants, c’est même déconseillé). La plupart du temps, vous ne pourrez faire que de petites sorties tôt le matin ou en toute fin d’après midi.
Bref, la meilleure saison est sans aucun doute l’hiver et la fin de l’automne. Au printemps, les températures montent, mais cela reste possible.
Attention tout de même aux tempêtes de sable qui ont lieu le plus souvent en hiver. Ce n’est pas ultra fréquent, mais ce n’est pas agréable quand çà arrive !
Durant nos 15 jours dans le sud de la Tunisie, nous avons eu toujours du beau temps, sans vent. Quelques rares nuages bienvenus de temps en temps, c’est tout… Niveau fréquentation touristique, nous n’avons croisé que quelques groupes, quasiment tous accompagnés par un guide. Ils venaient de Djerba et avaient une excursion toute organisée. Nous avons du croiser deux ou trois familles de voyageurs indépendants comme nous de tout notre voyage.
Bref, il n’y a pas foule en hiver en Tunisie (nous étions en période de vacances scolaires), c’est pourtant la meilleure saison pour partir.
Le désert de Tunisie est-il dangereux ?
C’est une question qui revient souvent et il est compréhensible de se la poser. La Tunisie a subit une très forte baisse de sa fréquentation touristique ces dernières années en raison principalement des attentats de 2015 et dans une moindre mesure de la révolution.
Si ces attentats ont été évidemment des drames et ont visé spécifiquement les touristes (musée du Bardo et hôtels), il n’y en a pas eu d’autres visant des voyageurs depuis. La Tunisie n’est pas pas un pays dangereux de ce point de vue, du moins pas plus que la France !
La révolution ne créé pas spécialement d’insécurité, la police est très présente et bienveillante envers les touristes (ce n’est pas forcément le cas pour les tunisiens, mais c’est une autre histoire).
Bref, la Tunisie est selon nous un pays sûr pour les voyageurs. Il n’y a bien sûr pas de risque 0, mais le pays n’est plus du tout dans la même situation qu’en 2015.
Il reste tout de même des zones à éviter. Si la zone frontalière avec l’Algérie a longtemps été une zone de tension et qu’il était conseillé de l’éviter, ce n’est plus le cas. Notamment au nord de Tozeur, vers les oasis de montagne, aucune agence ne va jusqu’au canyon de Midès, alors que c’est certainement le plus beau de la région et qu’il n’y absolument aucun risque. Si vous allez par la bas, poussez jusque Midès, c’est magnifique et vous serez probablement seul ou presque à visiter la vieille ville perchée au bord du canyon.
La vraie zone à éviter, c’est l’extrême sud de la Tunisie, en particulier la zone frontalière avec la Libye. Les conflits actuels en Lybie peuvent déborder sur la Tunisie et tout le monde vous recommandera d’éviter cette partie du pays.
Jusque Tataouine et sa région, aucun soucis, plus au sud, ce n’est pas indiqué.
Excursion dans le désert tunisien en famille : à partir de quel age partir avec un enfant ?
Nous avons vécu cette excursion dans le désert de Tunisie en famille, avec notre fils âgé alors de 5 ans.
4 jours à marcher dans le Sahara avec pour compagnie des dromadaires, sans avoir de tablette, de téléphone ou même de jeux de société, une mauvaise idée ?
Non, pas du tout. A aucun moment il ne s’est ennuyé. Pendant la journée, juché sur son dromadaire, il guettait fièrement les traces d’animaux, les arbustes que sa monture allait grignoter… Tout était prétexte à jeu et nous n’avons pas vraiment eu à nous charger de lui trouver des occupations.
Le soir et lors des pauses, idem, pour lui le désert était un immense bac à sable, source de jeux inépuisable. Mais aussi le campement, en participant activement aux taches (ramasser le bois, monter la tente, faire le feu etc.), fut l’occasion pour lui de découvertes ludiques dont il nous parle encore aujourd’hui.
Ce fut un plaisir de le voir s’épanouir dans cet environnement si spécial, de s’adapter si facilement à cette vie austère avec autant de joie.
Sincèrement, aucune ombre au tableau, ce fut un format idéal pour un séjour en famille. Les parents pouvant s’émerveiller du désert et la rencontre avec les guides, notre enfant s’éclatant dans les dunes et sur son dromadaire.
Pour répondre à la question initiale, je ne vois pas vraiment d’age minimal pour partir en excursion dans le Sahara avec un enfant. Bien sûr pour les tous petits, il faudra monter avec eux sur le dromadaire, emporter sa nourriture s’il n’est pas allaité au sein, bien veiller à son hydratation et prendre des couches. Par contre, je déconseillerai très fortement de partir en été avec un enfant vu les fortes températures.
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Je viens de regarder votre vidéo (via ton post linkedin), ça. avait l’air d’être une sacré chouette aventure !
J’aimerai bien un jour m’aventurer aussi dans un désert ; le silence doit être perturbant et faire en même temps un bien fou !
Prenez soin de vous
xx
salut Amélie, oui c’était une expérience dingue. On aimerait bien y retourner dans des déserts encore plus reculés pour faire de plus grosses randos (du coup surement sans hélio). L’avenir nous dira quand cela sera possible. En attendant, on a ses jolis souvenirs. Une belle communion avec la nature et avec Mefta et Noury, les deux chameliers.
En vous lisant, j’ai eu l’impression d’y être… Et pour ça, merci!
Ca fait un certain temps que mes pensées se tournent vers le désert du Sahara. J’aime la nature, et particulièrement la verdure, mais il y a quelque chose qui m’a toujours attirée là-bas, que ce soit la culture, les gens, l’Histoire ou la nature. Votre randonnée m’a fait rêver. Se retrouver dans le silence, perdu au milieu de nulle part… Si ce n’est pas pour l’hiver prochain, le suivant risque de se passer de ce côté-là!
Avez-vous fait des rencontres humaines, autres que Mefta et Noury, lors de votre voyage en Tunisie ? J’avoue qu’il s’agit d’un aspect du voyage que j’aime beaucoup.
En tout cas, j’ai le sourire aux lèvres et des rêves plein la tête!
Salut,
Merci pour ce retour ! Oui cela risque d’être compliqué d’y aller cet hiver, probablement jusqu’à ce qu’un vaccin soit élaboré et diffusé largement…
Mais je vous souhaite vraiment d’y aller, pour le Sahara et le sud du pays en général. La Tunisie fait partie de ces pays où les rencontres sont très faciles et souvent passionnantes. Les habitants nous ont semblé très chaleureux, accueillants et demandeurs pour échanger. Je pense notamment à un pêcheur qui nous a invité à plusieurs reprises sur les îles Kerkenah, également à une famille d’enseignants dans une petite ville du centre du pays chez qui nous avons logé. Mais aussi beaucoup de rencontres plus courtes, mais toujours enrichissantes.
Bref, foncez dès que vous pourrez ! La Tunisie vaut bien plus que l’image des stations balnéaires avec gros hôtels.
Merci pour la réponse!
C’est toujours bon de savoir que les habitants sont ainsi un peu partout dans le pays!
Je n’ai été qu’une seule fois en Tunisie, pendant 4 jours, et ce voyage a été très particulier : je n’ai absolument rien vu, ni de Tunis, ni des alentours. Et pourtant, c’est l’un de mes meilleurs souvenirs de voyage. En fait, j’ai une amie et collègue, ici en Belgique, qui m’avait invitée à son mariage là-bas. Je n’ai donc rencontré « que » sa famille dans laquelle je me suis sentie tout de suite intégrée. Vivre un mariage tunisien, c’est quelque chose! Mais je me demandais si le fait d’y avoir vécu une expérience si particulière n’avait pas biaisé mon point de vue. Et du coup, l’idée d’y retourner me trotte en tête depuis et vu que le Sahara m’attire depuis bien plus longtemps…
Bref, je vais suivre ce conseil et foncer dès que je le pourrai! Encore merci.
Bonjour et bravo,
Pour une excursion s’une journee avec des dunes de sable « carte postale » vous conseillez plutôt douz ou ksar gilane?
Merci
Bonjour Lionel !
Les deux bases de départ sont en effet assez différentes. Pour l’expérience humaine, le côté « authentique » je conseillerai plutôt Douz. Mais si c’est le côté spectaculaire des dunes que vous recherchez, alors les dunes toutes proches de Ksar ghilane sont plus impressionnantes. Il faut cependant réussir à faire abstraction des quads, 4×4 et caravanes de dromadaires.
Dilemme !
Je pencherai personnellement davantage vers Douz, même si c’est un peu moins impressionnant visuellement, pour vivre l’expérience du désert, son silence et sa solitude (à condition de partir au moins une journée entière et en petit groupe).
Bonjour et un grand merci pour le temps de ces écritures et la transmission de vos inspirations et de vos expériences.
Grand amateur de voyage en liberté et de rencontres pures, humaines et riche d’imprévus, je n’étais pas parti depuis plus de 14 ans ….
Âge de mon fils aujourd’hui.
Et vous nous avez donné l’envie d’un trek en Avril cette année 2022.. . Entre père et fils…
Merci pour tout ce que vous nous avez partagé ! On revient vers vous ici en revenant
Bonjour Edouard !
Merci beaucoup pour ce retour touchant, nous avons hate d’avoir votre retour, je suis sûr que l’expérience sera fantastique :)
Bonjour,
Nous sommes un couple avec un petit de bientôt 3 ans.. du coup une aussi longue randonnée, j’ai un peu peur.. Mais je me dis que ne serait-ce qu’un à deux jours avec une nuit en bivouac, ça s’essaye.. la magie d’un ciel étoilé, une vue à perte sur l’horizon.. une compagnie des plus riches avec les guides et fidèles compagnons, rien que 2 jours.. j’ai envie de me lancer.
Qu’en pensez-vous? Je ne me rends pas compte des distances et du temps de rando à effectuer pour s’isoler assez et bivouaquer tranquilles?
merci pour votre beau récit et photos
Bonjour,
Tout dépend de votre enfant, l’age n’est pas un soucis. Si rester assis sur un dromadaire plusieurs heures (avec des pauses selon vos envies) est possible pour lui, alors foncez !
Les distances parcourues ne sont pas très importantes et le rythme tranquille, c’est très accessible. En fait ils s’adaptent à vous.
Je pense que 2 jours avec une nuit en bivouac permet déjà de faire une belle coupure, on se retrouve très vite en plein désert, en tout cas on a le sentiment d’isolement dès les premières heures.
Hélio avait 4 ans et il s’en souvient toujours avec délectation, il nous demande régulièrement de retourner dans le désert. Le sable, le bivouac, les animaux, c’est top pour les enfants (et les grands ;)
Trek désert absolument magnifique
Bonjour,
Merci pour ces belles descriptions et tous les tips donnés. Nous prévoyons peut être de nous rendre à Douz pour une excursion en février, et nous atterrissons à Djerba. J’ai consulté le site de comparateur de location que vous proposez mais je ne trouve pas ce que je cherche.. ma question est donc, est-il possible de louer une voiture juste pour le trajet de Djerba à Douz afin de visiter quelques curiosités sur la route ? Puis de louer de nouveau pour le retour après le trek ? Je ne trouve aucun site qui propose de prendre la voiture à Djerba et la rendre à Douz. Comment avez vous fait ?
Bonjour Alison,
Je ne suis pas sûr qu’il soit possible de faire une location de voiture de ce type. Douz est une petite ville, cela m’étonnerait qu’il y ai des loueurs de voiture sur place, ou alors de petits loueurs à qui il faudra ramener la voiture à Douz à la fin de la location.
Nous avons loué une voiture pour toute la durée du séjour de notre côté.
Vous devrez probablement faire de même, ou bien vous rendre de Djerba à Douz en transports en commun si vous ne souhaitez pas payer de location durant votre trek.
Bon voyage !
Bonjour,
Quel bel article ! Votre expérience a l’air extraordinaire. J’ai cependant une question concernant les tarifs. Vous vous souvenez environ combien vous avez payé pour ce tour? Les enfants payent le même tarif ?
Vos photos sont sublimes et nous donne vraiment envie de réserver auprès de cette agence.
Merci d’avance de la réponse !
Bonjour Charline,
Je ne me souviens pas du tarif pour ce trek. Mais quand bien même, les tarifs ont probablement évolué depuis et cela dépend de la durée, du nombre de personnes etc. Donc le mieux est de demander un devis :)
Bon séjour !