Visiter la Tunisie en road trip, je dois le reconnaître, n’était pas une évidence. Ce voyage est arrivé un peu au hasard. Nous cherchions une destination pour les vacances de février. Dans les méandres de nos recherches, la Tunisie est apparue plusieurs fois. Je me suis alors remémorée une brochure glanée dans un salon. Elle était dédiée aux espaces naturels de Tunisie et je l’ai scruté alors avec beaucoup d’attention.
Ensuite, je me suis questionnée sur la raison pour laquelle la Tunisie ne m’avait jamais tenté. J’avais tout simplement de gros préjugés, alimentés par les formes touristiques que l’on rencontre le plus là bas, à savoir le tourisme balnéaire à bas coût. Pour moi la Tunisie, c’était le pays où les personnes allaient chercher le soleil pour pas cher en hiver. Je m’étais arrêtée, à tort, sur cette image.
Pourtant, il y a bien plus à faire en Tunisie. Et c’est ce « bien plus » qui a guidé la réalisation de cet itinéraire de 15 jours. Aller au delà de ses préjugés, faire un pas de côté, cela permet incontestablement de faire de belles découvertes.
Bien que nous ayons décidé de consacrer l’essentiel de notre voyage à la découverte du sud de la Tunisie, nous avons atterri pour des questions pratiques à Tunis. Si jamais, vous arrivez à Djerba ou Tozeur, vous pouvez bien entendu adapter cet itinéraire facilement.
Voici donc nos idées sur que faire en Tunisie, ainsi qu’une suggestion d’itinéraire en mode road trip.
Visiter la Tunisie, que faire en 15 jours ? Notre road trip
Arrivée à Tunis
îles de Kerkennah – 2 jours
Route pour rejoindre le sud – 1 jour
Nefta et environs – 2 jours
Les oasis de montagne – 1 jour
Douz et le désert – 4 jours
Dahar – 3 jours
Kairouan – 1 jour
Sidi bou saïd – 1 jour
Tunis – 1 jour
Retour à Tunis
Dès notre arrivée à Tunis, nous avons fait le choix de prendre immédiatement la route et de réserver la visite de la capitale à notre retour. Direction donc les îles de Kerkennah.
Îles de Kerkennah – 2 jours
Ces îles situées en face de la ville de Sfax sont singulières dans le paysage de la Tunisie. A l’écart des circuits touristiques, elles ont conservé leur identité propre, marquée par l’activité principale de l’île qu’est la pêche. Elles sont réputées pour leur tranquillité, la douceur de vivre, leur ambiance.
En effet, ne cherchez pas nécessairement de choses à voir ou à faire sur les îles de Kerkennah. Ce qui importe ici est de prendre le temps de sentir les effluves iodées, discuter avec les habitants et laisser filer les heures avec indifférence.
C’est d’ailleurs exactement ce que nous avons fait. Dès notre arrivée, nous avons arpenté le rivage et observé les pêcheurs partir en mer. En se baladant, nous avons vite fait la connaissance de Mohammed qui est pêcheur. En train de repriser ses filets, il nous invite par un regard, à discuter avec lui. Nous saisissons la perche et s’ensuit une discussion sur les îles de Kerkennah, les méthodes de pêche. Mohammed est intrigué par notre présence au point qu’il nous demande : « Mais qu’est ce que vous faites ici ?, vous vivez en Tunisie ? « .
C’est normal qu’il soit étonné car ces îles sont peu touristiques, ceux qui la fréquente sont souvent des locaux et en plus nous sommes en basse saison ! Son air perplexe nous fait sourire. D’autant plus que nous n’avons pas réellement de réponses à sa question. Nous avions entendu parlé de ces îles et nous les avons choisies comme point de rendez vous pour croiser une autre famille de voyageurs, également en visite en Tunisie.
Très gentiment, nous poursuivons cette discussion dans sa maison au bord de la mer. Dès les premiers instants, nous nous sentons bien en sa compagnie. Il a la douceur et l’espièglerie d’un grand père. Nos réponses à ses questions l’étonnent, le déstabilisent ou le font rire. Il nous taquine gentiment et nous lui retournons cette malice. Il retourne ses placards pour nous faire goûter ce qui peut l’être : Café, gâteaux, huile d’olive trempé dans le pain. Ces encas ont surtout le goût délicieux du partage.
Partage qui perdure lorsque nous rejoignons Audrey, Bastien et leurs enfants. Ils voyagent et vivent en camping car, ils sont en Tunisie pour 3 mois et nous allons passer quelques moments avec eux. Autant vous dire que nous avons été fidèles à la philosophie de Kerkennah, nous avons laissé filer le temps tout simplement.
Le lendemain matin, nous avions pris rendez vous avec Mohammed pour l’aider à relever ses filets. De la pêche à pied nous avait il dit. C’est donc avec mon pantalon tout juste relevé que je débarque, la bouche en fleur. A son regard, je vois que ma tenue ne lui semble pas adéquate. Tant pis je prendrais l’eau… Jusqu’à la taille. L’eau est glaciale mais la générosité de Mohammed et nos fous rires ont réchauffé l’ambiance.
Que voir, que faire sur les îles Kerkennah en Tunisie?
- Rencontrer les pêcheurs et échanger avec eux
- Se balader sur les plages (vous pourrez vous baigner mais il y a peu de profondeur donc ce n’est pas l’idéal)
- Visiter le musée du patrimoine insulaire où vous découvrirez les coutumes locales
Pour rejoindre les îles Kerkennah, il faut d’abord aller à Sfax puis prendre un ferry (1h de traversée). Si vous êtes en voiture, prenez de l’avance (45 min avant le départ). Il y a plusieurs horaires possibles en fonction de la saison. Se renseigner auprès de la Sonotrak.
Pour rejoindre le sud ouest de la Tunisie, nous avons d’abord rejoint Sfax en Ferry puis pris la route de Nefta. Entre Sfax et Nefta, il faut compter presque 5 h de route. Pour ne pas faire la route en une seule fois nous avons passé la nuit à mi-chemin. Attention, sur cette portion, il y a peu d’hébergement donc il vaut mieux regarder avant et réserver quelque chose. Essayez près de Gafsa par exemple.
Où dormir aux îles Kerkennah ?
Pour se faire plaisir, je vous conseille casa mia, sans doute la meilleure adresse des îles. Ce B&B réserve un excellent accueil, de succulent plats et des chambres spacieuses donnant un accès direct à la mer.
Nefta et ses environs – 2 jours
Comme je le disais en préambule, nous avions envie de voir une autre facette de la Tunisie et les régions du Sud nous semblaient être une bonne option. L’appel du désert a guidé notre visite en Tunisie et nous a amené à Nefta. Nefta comme Tozeur, située juste à côté, sont deux villes aux portes du désert. Elles jouissent de sources d’eau qui ont permis l’émergence de palmeraies qui font vivre les habitants. L’économie autour du palmier dattier est prépondérante par ici. Nous avons choisi de poser nos valises à Nefta plutôt qu’à Tozeur car nous avons trouvé un très bel hébergement avec une démarche que nous avions particulièrement envie de valoriser (voir encart ci-dessous à ce sujet).
Découverte de « la Corbeille », quand l’eau est un trésor inestimable
Nous démarrons la découverte de Nefta par une balade hasardeuse juste en face de notre hébergement. Un creux naturel et verdoyant se dessine dans cet univers aride. La forme de cette palmeraie lui a valu le surnom de corbeille. Nous empruntons un chemin au travers des palmiers. En chemin, nous croisons l’équipe de Dar Hi qui met en place un projet de jardins bio au sein de la palmeraie. L’occasion pour nous de comprendre la méthode de culture à 3 étapes qui se pratique ici pour optimiser l’espace et l’usage de l’eau. Tout en haut, il y a les palmiers dattiers qui donnent les précieuses dattes. Ils font de l’ombre et offre un abri pour d’autres arbres fruitiers plus petits. Tout en bas, le maraichage est privilégié. Cette profusion végétale, ces explosions de couleur qui égaient le chemin tranche avec les étendues infinies et hostiles que nous avons traversé pour venir jusqu’ici.
Nous arrivons jusqu’au réservoir d’eau de la corbeille. C’est un endroit très joli et agréable pour se balader. Mais les aménagements sont aussi le symbole d’un combat des hommes. Autrefois, de nombreuses sources coulaient au sein de la corbeille, elles se sont de plus en plus taries. L’enjeu désormais est d’avoir un usage durable de cette précieuse ressource.
En remontant par d’autres chemins, nous prenons de la hauteur pour contempler la corbeille sous un autre angle.
Flâner dans la médina de Nefta
L’après midi, aux heures brulantes, nous nous plongeons dans les ruelles de la médina de Nefta. Les murs de cette médina ont une signature particulière matérialisée par un assemblage de petites briques. Elles sont typiques de la région et on les retrouve aussi dans la ville de Tozeur. L’ombre défie la lumière ou bien l’inverse et crée des atmosphères géométriques accentuées par les briques, l’encadrement des fenêtres et les arches. A cette heure, les ruelles sont vides, le temps semble s’être figé.
Nous profitons de ce calme pour improviser une chasse au trésor en cachant des pièces sur notre passage pour qu’Hélio s’approprie à sa manière les lieux. Quant à moi, je cherche les plus belles portes et elles sont très nombreuses. Cette médina me séduit par ces infimes détails, plein d’élégance et de savoir faire.
Oung Jmel – Dromadaire 1, Star wars 0
Un autre attrait de Nefta est sa proximité avec le désert. Ces paysages arides, ces dunes ont inspiré différents réalisateurs et l’on retrouve à 15 min de la ville d’anciens lieux de tournages de Star wars (La menace fantôme) et du patient anglais. Curieux, nous sommes allés jeter un coup d’oeil. Une route en parfait état mène au lieu de tournage de Star Wars, cela semble bien incongru d’avoir réalisé une si belle route juste pour ce site. D’autant plus que la plupart des visiteurs viennent en 4*4 ! C’est intéressant de voir les décors, comment ils ont été réalisé et à quel point ce n’est que du carton pâte, belle illusion. En revanche, nous n’avons pas été emballé par l’ambiance du lieu. La région, déjà éloignée des circuits touristiques, souffre encore plus de la désertion des visiteurs suite aux attentats qui ont touché le pays. Ce lieu est un attrait non négligeable pour la région mais il y a beaucoup trop de sollicitations (marchands, balade en dromadaires, location de quad) dans un espace si restreints et pour si peu de visiteurs. Même si les personnes proposant leur service reste toujours courtoises, pas trop insistants, être interrompu toutes les 2 minutes et entendre ronfler les quads, gâche un peu l’expérience et donne envie de prendre les jambes à son cou. Je ne peux pas en vouloir à ceux qui essayent de tirer leur épingle du jeu mais je pense que cela fait davantage fuir les touristes que l’inverse.
Nous partons donc rapidement en direction du fameux cou du dromadaire, nom donné à un rocher pour sa ressemblance avec l’animal. Pour l’atteindre, il faut prendre une piste, on croise les doigts pour que notre voiture classique soit suffisante. Au final, pas d’encombre, notre gps nous amène à bon port. Les lumières de fin de journée subliment les rochers ocres et les reliefs éloignés qui marquent la délimitation avec le chott, cette étendue aride, aussi plate que salée. Nous parcourons cet univers salin. Nos pas craquèlent la croûte blanche qui dévoile une terre humide et glissante.
Si à première vue, ce territoire n’abrite aucune vie, nous sommes vite contredit par quelques plantes coriaces qui se font une place tant bien que mal. Leur carapace leur permet d’économiser l’eau et de faire face à la sécheresse. En revanche, elle ne les protège par de la gourmandise des dromadaires de passage qui s’en délecte.
Où se loger à Nefta ? Le Dar Hi
Lors de notre séjour à Nefta, nous avons passé 3 nuits à Dar Hi. Il s’agit d’une maison d’hôte qui surprend déjà pour son architecture imaginé par l’architecte de talent Matali Crasset. Un ensemble de maison sur pilotis, aux tonalités ocres, s’intègre magnifiquement dans le village et le paysage. Les multiples espaces ont été pensé pour que les visiteurs s’y installent et vivent une réelle expérience. S’arrêter, prendre le temps, prendre soin de soi et s’imprégner du territoire sont le programme que propose Dar Hi. Mais la démarche va bien plus loin car Dar Hi répond aux différents piliers du tourisme durable. Que ce soit sur le plan écologique avec sa construction, la cuisine locale, le développement d’une agriculture bio, l’usage réfléchi de l’eau … ou du point de vue social par l’implication de la structure dans le développement de projets locaux, la priorité donnée aux commerçants de proximité etc… l’établissement a réellement réfléchi à un projet durable sur le long terme et en lien avec les habitants.
Un lieu où chaque seconde a été agréable. Se réveiller avec les lueurs de l’aube sur la corbeille, déguster les bons plats maison, bouquiner dans une alcôve ou se prélasser au hammam ou dans la piscine naturelle d’eau chaude (l’eau n’est pas gâchée car elle repart dans le circuit de la palmeraie et n’est pas traitée), voilà autant d’instants simples et délicieux. Cet établissement mérite à lui seul le détour jusqu’à Nefta.
Que voir, que faire à Nefta ?
- Se balader dans la corbeille – Des guides peuvent vous proposer leur service sur place.
- Flâner dans la médina
- Découvrir un site de tournage de Star wars à Oung Jmel – Pousser un peu pour découvrir les paysages, les dunes et le chott El Gharsa (étendue salée).
- Dormir au magnifique Dar Hi life
Pour rejoindre Chebika et son oasis, il faut compter 1h10 depuis Nefta ou 50 minutes depuis Tozeur. Ensuite poursuivre jusqu’à Tamerza (20 min) puis Midès (15 min).
Les oasis de montagne – 1 jour
Après les oasis aux portes du désert, il nous tardait de découvrir celles des montagnes. Pour ne pas en rater une miette mais aussi pour avoir l’opportunité d’en savoir plus sur les coutumes et les réalités locales, nous avons fait appel à un guide pour nous accompagner tout au long de la journée. Sachez que vous pouvez très bien réaliser ce parcours de manière indépendante et avec une voiture classique. Je le précise car nous le peu de touristes rencontrés étaient tous en 4*4.
Chebika, une émeraude dans la montagne
De bonne heure, nous partons donc en direction des oasis de montagne qui se situe à environ 1h de Nefta. Notre premier arrêt a lieu à celle de Chebika. La route longe des étendues arides quand soudain se dresse fièrement des palmiers. Délimitant la terre et le ciel, l’hostilité et la fertilité. Nous nous engouffrons à travers eux pour rejoindre l’ancien village de Chebika. Accroché au canyon, le village n’est plus habité aujourd’hui. Les habitants lui ont préféré sa version plus moderne dans la plaine. Avec les technologies modernes, on peut puiser plus profondément et trouver des sources bien cachées. Mais cela n’est pas sans poser des problèmes notamment sur la qualité de l’eau.
Le vieux villages de Chebika surprend par sa localisation mais aussi l’ingenuosité de son architecture. Tout a été pensé pour conserver la fraicheur au sein des maisons, permettre une ventilation naturelle. Autant de détail que notre guide nous raconte au fur et à mesure de notre balade. Plutôt que d’emprunter le chemin qui mène directement à l’oasis et les cascades de Chebika, nous prenons de la hauteur pour mieux en connaître les contours. Une tâche émeraude nous indique le chemin jusqu’à la cascade.
Tamerza
Après cette découverte, nous poursuivons notre route jusqu’à Tamerza. Le paysage s’assèche encore, la roche est aveuglante. Un ruban d’asphalte perturbe cette monochromie jusqu’à ce qu’une nouvelle palmeraie apparaisse au loin. Là encore l’ancien village est aujourd’hui désert. Le cadre n’en demeure pas moins sublime. A Tamerza, on vient aussi découvrir un canyon dans lequel coule un filet d’eau dont l’abondance varie avec les saisons. L’occasion pour nous de jouer à nous éclabousser près de la cascade et s’improviser cascadeur sur de gros rochers.
Canyon de Midès
Après cette pause rafraichissante, il est grand temps d’aller manger. Autant dire que dans ce coin de la Tunisie, les offres de restaurants ne courent pas les rues alors nous sommes bien contents d’être accompagné d’un guide pour ne pas avoir à chercher. Notre faim sera largement calé par un copieux repas comprenant de la soupe, une brick à l’œuf, un couscous ainsi que des pâtisseries et des oranges. Repus, nous repartons pour la dernière étape, celle que nous attendons particulièrement, le canyon de Midès. Notre guide nous explique que cette dernière visite est souvent boudée par les visiteurs. Sa proximité avec la frontière algérienne effraye de nombreuses personnes. Pourtant la situation est calme et il n’y a pas de risques de venir jusqu’ici. Bien entendu, les personnes qui vivent du tourisme patissent énormément de la situation.
Le village de Midès est le plus impressionnant des trois. Il semble être en équilibre, au bord d’un précipice. Avec beaucoup de précaution, nous empruntons le chemin qui longe un profond canyon. Le vide quasi sous nos pieds est vertigineux. Cela ne semble par perturber le berger en face de nous et encore moins ses chèvres crapahutant tranquillement.
Que voir, que faire autour de Tozeur ?
- visiter le canyon de Midès
- découvrir Tamerza
- visiter l’oasis de Chebika
- Partir plusieurs jours dans le désert
A partir de Tozeur / Nefta, compter environ 2h de voiture pour rejoindre la région de Douz.
Douz et le désert du Sahara – 4 jours
Nous poursuivons notre visite dans le sud de la Tunisie en rejoignant Douz. Nous avons rendez vous avec Hatem de Alam Voyages. Il nous a concocté une excursion de 4 jours dans le désert. Avant de rejoindre les chameliers, Hatem nous invite à nous balader à Douz puisque c’est jour de marché. Une partie est dédiée à la vente du bétail. Je suis impressionnée de me frayer un chemin dans cette effervescence 100% masculine et locale. Malgré tout, nos déambulations passent inaperçues et la bienveillance des tunisiens est encore une fois au rendez vous.
Après 1h entre les étals d’épices, d’encens et de vêtements d’occasion, il est temps de partir dans le désert, l’excitation monte.
Nous rejoignons nos deux guides accompagnés des 3 dromadaires qui porterons nos bagages et tentes traditionnelles.
La suite, c’est une immersion en plein désert, avec pour seuls compagnons nos guides, les dromadaires, le sable et la nature dans toute sa splendeur. Un moment suspendu hors de temps, hors réseau, loin de nos repères.
Une expérience incroyable où le temps s’étire sans qu’on s’ennuie une seule seconde, où la rencontre humaine devient une évidence et la nature se rappelle à nous, puissante et magnifique. Je souhaite à tout le monde de vivre ce genre de périple.
Retrouvez le récit de nos 4 jours de bivouac avec des dromadaires dans le désert
Que voir, que faire à Douz ?
- visiter la médina
- flâner dans le souk
- Découvrir la grande dune de Offra
- Partir plusieurs jours dans le désert
A partir de Douz, compter entre 1h et 1h30 de voiture pour rejoindre la région du Dahar située au sud est de la Tunisie.
Où dormir à douz ?
Pour un hébergement dans une maison de style traditionnel aux portes du désert, chaleureux et à l’excellent rapport qualité prix, je vous conseille grand sud la maison des sables
Pour une adresse plus haut de gamme, mais dans un cadre assez insolite, avec des tentes rcihements décorées avec des tapisseries traditionnelles et tout le confort moderne, je vous conseille de loger à l’Elbey, qui possède également un excellent restaurant.
Un étape pour visiter Ksar Ghilane, une bonne idée ?
Beaucoup de visiteurs souhaitant aller dans le désert du Sahara en Tunisie passent par Ksar Ghilane, surement davantage que par Douz. Nous avons donc fait un détour par cet oasis avant d’aller dans le Dahar.
Mais autant vous l’avouer, après les 4 jours passés dans le désert autour de Douz, nous n’avons pas été charmés.
Il faut savoir que c’est un village entièrement dédié au tourisme, rien à voir avec Douz. Ensuite, si les dunes autour de Ksar Ghilane sont effectivement superbes, plus hautes et orangées que vers Douz, il ne faut pas s’attendre à la grande solitude et au calme du désert.
Les quads et 4×4 sont légion et il faudra vraiment s’enfoncer très loin pour faire abstraction de ces engins qui sont selon moi un contresens total par rapport à l’ambiance du désert. Et même si vous avez la chance de ne pas les croiser pendant un bon moment, les multiples traces des quads et autres 4×4 rompent quelque peu la magie.
Vous serez prévenus…
Où dormir à Ksar ghilane ?
Région du Dahar – 3 jours
La région du Dahar situé au sud est de la Tunisie est un territoire montagneux qui subit depuis des millénaires l’érosion du temps et des éléments. Il en résulte des paysages lunaires, des villages escarpés mais aussi de vastes plaines fertiles malgré l’aridité ambiante. C’est une région encore peu touristique malgré la proximité avec l’île de Djerba. Je vous conseille vraiment d’y consacrer plusieurs jours car elle recèle bien des trésors.
Apprendre sur le peuple berbère à Tamezret
En chemin vers Chenini qui nous servira de base pour explorer les alentours, nous avons fait une pause dans le village berbère de Tamezret. Il est réputé pour sa beauté et le panorama qu’il offre sur les environs.
Après avoir garé la voiture, nous avons déambulé au hasard des ruelles pour trouver le musée berbère que nous voulions visiter. Il y a en a plusieurs dans la région mais celui ci est particulièrement réputé. Assez vite, nous croisons un monsieur chargé de provisions qui entame la conversation. Il nous propose de nous montrer où est situé le café du village, un très ancien café (il le mentionnera à maintes reprises, cela fait la fierté du village) tenu par sa fille.
Tout en l’aidant à porter ses emplettes, nous grimpons différents escaliers pour arriver à une terrasse magnifique blanche et bleu baignée de soleil. Le sourire éclatant de sa fille nous accueille avec douceur et nous nous laissons tenté par un thé à la menthe agrémenté d’amandes et des jus d’oranges frais. En surprise, de généreuses cornes de gazelles bien sucrées conclue magnifiquement ce délice. Nous en profitons pour discuter et en connaître un peu plus sur le village.
D’ailleurs, le propriétaire du musée passe justement par là, nous le suivons pour affiner nos connaissances sur le peuple berbère.
Son musée a été aménagé avec beaucoup de soin dans une maison troglodyte berbère traditionnelle. De formation architecte, il nous explique tout d’abord comment ces maisons étaient pensées et quel génie les personnes de l’époque ont eu. En souriant, il nous glisse une confession à l’oreille : « j’ai étudié l’architecture pendant des années, en découvrant ces maisons, je me suis dit que je n’y connaissais vraiment rien ».
Nous allons du salon à la chambre de la mariée en passant par les cuisines et le garde manger. A chaque pièce, il attire notre attention sur des objets berbères, leurs usages et le savoir faire requis pour les fabriquer. La délicatesse des broderies, les couleurs des décorations boisées et l’ingénuosité de ces colliers qui sentent bon naturellement nous étonne. Tous ces objets dont certains sont rares, sont très bien mis en valeur au sein de la maison.
Le propriétaire nous raconte aussi l’histoire des berbères, leurs traditions et leur rapport avec les arabes musulmans venus jusqu’ici. Nous comprenons alors que nous ne savons rien des berbères, tout juste des fausses idées ou connaissance plus qu’approximative. Sa passion pour le sujet nous a contaminé et nous a donné envie d’en savoir encore davantage.
Chenini
Nous avons choisi de loger à Chenini pour ensuite rayonner autour. A notre arrivée dans ce village, nous sommes tout simplement scotché tellement c’est beau. De vieilles maisons troglodytes en pierres s’accrochent au flanc de la montagne. Imbriquées les unes aux autres, elles forment un ensemble magnifique sublimée par la lumière déclinantes. Beaucoup de maisons sont abandonnées mais ils restent encore des habitants. Pour continuer à faire vivre ce village, une initiative touristique a vu le jour. Chez Kenza est un établissement qui a réhabilité certaines maisons troglodyte pour accueillir des voyageurs. Une expérience insolite que nous ne voulions pas manquer. A l’intérieur, la chaleur y est constante et douce, on s’est senti comme dans un cocon.
Le plus de « chez Kenza » c’est aussi sa démarche durable vis à vis du village. En effet, en plus d’employé des villageois, qui ne sont pas nécessairement formés au métier de l’hôtellerie, des fonds sont reversés à différents projets de développement pour le village notamment pour l’école et la création d’une médiathèque.
On vous conseille de déambuler dans les ruelles abandonnées du vieux village au coucher du soleil et d’aller visiter de l’autre côté de la montagne à quelques minutes en voiture la mosquée des 7 dormants.
La cadre de cette petite mosquée au minaret qui penche en direction de la Mecque vaut à lui seul le déplacement. A l’entrée, il y a presque toujours un guide qui vous proposera une visite. Sa verve, son enthousiasme et sa sympathie nous a fait passé un très bon moment. Il ne s’est pas contenté de nous raconter l’histoire de la mosquée car nous avons eu le droit à un petit cours de botanique local. Sur le chemin qui mène jusqu’à la source, il y a en effet de nombreuses plantes à découvrir. Cette année, le climat a été particulièrement aride et les pluies sont attendues avec impatience par les agriculteurs.
Douiret
Douiret est un autre village berbère réputé de la région. Les reliefs montagneux entre Chenini et Douiret obligent à faire un détour en voiture. Détour qui s’est avéré sublime. Il y a comme un air d’ouest américain dans les paysages traversés. Nous sommes sous le charme.
Comme beaucoup d’endroits dans le Dahar, l’ambiance est calme. Nous croisons très peu voir pas du tout de visiteurs. De loin, le vieux village de Douiret se confond avec les flancs de la montagne. Un camouflage parfait ! Nous arrivons tout de même à le distinguer et nous passerons un moment à déambuler dans ses ruelles. Une pub pour des cornes de gazelles est en train d’être tourné au moment de notre venue. En attendant de pouvoir passer, nous contemplons la vue sur la plaine délimitée au loin par quelques reliefs montagneux. Il y a vraiment un petit air de monument valley par ici.
Il existe plusieurs hébergement dans la partie ancienne de Douiret. Cela doit également être très sympa de se réveiller avec ce panorama.
Guermessa
Guermessa, aujourd’hui village tourné vers l’artisanat possède une particularité qui fait tout son charme. Accroché sur une crête et à flanc de falaise, il offre un panorama tout en splendeur sur cette région aride. Un charme fou qui vaut bien une balade pour en faire le tour et admirer les environs.
Le vieux village aujourd’hui abandonné abrite des maisons troglodyte, et une surtout une ancienne citadelle qui explique la raison de l’implantation du village : une place stratégique permettant de surveiller les environs et se protéger des attaques.
Ksar ouled soltane
Le ksar oule soltane est sans doute le plus bel exemple de greniers traditionnels en terre cuite de Tunisie. Pas moins de 400 greniers sur plusieurs étages s’entremêlent dans une ambiance ocre de toute beauté. Les fans de star wars reconnaitrons ce lieu qui a servi de décor pour certaines scènes du film.
Un arrêt s’impose pour les visiter.
Que voir, que faire dans la région du Dahar ?
- Visiter les étonnants et magnifiques villages berbères (Tamezret, Chenini, Douiret, Guermessa)
- Ksour (Ouled soltane )
- Domaine oued el khil
Petite astuce : Pour tout connaître sur le Dahar, retrouvez les lieux à visiter, les hébergements. Allez jeter un coup d’oeil au site Destination Dahar. On l’a découvert une fois sur place et c’est une mine d’information sur la région.
Conseil : réservez votre hébergement dans un troglodyte chez Kenza à Chenini
Il faut environ 5 heures (360 km) pour rejoindre Kairouan depuis Chenini ou un autre village du Dahar
Visite de Kairouan – 1/2 jours
Si nous ne sommes pas des inconditionnels des visites de ville, des visites patrimoine / histoire, nous ne pouvions pas pour autant passer à côté de Kairouan lors de ce road trip en Tunisie.
Classée au patrimoine de l’humanité UNESCO, Kairouan fut longtemps la capitale de la Tunisie et demeure aujourd’hui encore aujourd’hui un centre religieux parmi les plus importants du Magreb.
Déambuler dans la médina et admirer la grande mosquée sont une expérience incroyable, on ne peut qu’être sous le charme et étonné par la finesse de l’architecture. Mais c’est aussi une ambiance particulière, Kairouan étant toujours un lieu de pèlerinage important.
Bien que nous ne soyons pas croyants, c’est toujours fascinant d’observer la ferveur qui se dégage de ces lieux.
Que voir, que faire à Kairouan ?
- la médina
- la grande mosquée
- la mosquée des Trois-Portes
- Le cimetière médiéval
Comptez environ 2h30 (180) km pour rejoindre Tunis et Sidi Bou Said
Où dormir à Kairouan ?
Je vous recommande l’hotel continental à Kairouan. C’est une valeure sûre, confortable, très bien situé avec tous les services qu’on peut attendre d’un hébergement de ce standing. De plus, les tarifs sont tout à fait abordables, donnant un excellent rapport qualité/prix
Visite de Sidi Bou Said – 1 jour
Sidi bou said est une ville charmante où il fait bon se balader dans les ruelles bordées de maisons bleues et blanches. Il y a tellement de jolis détails à regarder que je vous conseille dans un premier temps de simplement flâner au hasard pour ressentir l’ambiance du lieu.
Ensuite n’hésitez pas à pousser les portes du palais Ennejma Ezzahra. Celui ci est un trésor de l’art arabo-islamique. C’est un dédale en marbre avec des voutes en stuc ciselé et de belles œuvres en marqueterie. Attention cependant, vous risquerez de ne plus vouloir en repartir. Sidi bou said a aussi de belles adresses pour se régaler. Nous avons testé le restaurant Chergui avec son immense toit terrasse super agréable. En dessert, vous pouvez tester la spécialité locale, le bambalouni, un beignet sucré et gourmand.
Que voir, que faire à Sidi Bou Said?
- Déambuler dans les ruelles de la citadelle
- Visiter le Palais Ennejma Ezzahra
- Découvrir le Musée Dar el-Annabi
Sidi Bou Said est situé dans la périphérie de Tunis, à environ une demi heure du centre ville (selon la circulation…)
Où dormir à Sidi bou Said ?
La demeure
Une très belle adresse, très confortable et idéalement située dans le village de Sidi bou said.
La maison Dedine
Un endroit d’exception au coeur de Sidi bou Said, flirtant avec le luxe tout en faisant tout pour se sentir vraiment à l’aise.
Visite de Tunis – 2/3 jours
Pour terminer ce séjour, Tunis est une très belle étape. Sa médina classée au patrimoine de l’Unesco est superbe. Perdez vous sans modération pour trouver les plus beaux lieux, sentir le poumon de la ville. Des petits cafés, des étals de plantes et d’épices, des mosquées et médersas ponctueront votre balade. N’hésitez pas à pousser les portes pour en découvrir davantage. Pour se rendre compte de ce labyrinthe, prenez de la hauteur par exemple au café panorama. Avec un bon thé et des pâtisseries sucrées, une vue imprenable sur la ville se dévoile.
Dans les alentours de Tunis, il y a aussi d’autres endroits culturels d’exception comme le musée national du Bardo ou les vestiges de Cartage. Pour vous loger, nous vous recommandons l’hôtel Dar Ben Gacem. Un établissement dont la décoration met en valeur les artisans locaux et qui a une démarche sociale très intéressante. Un cadre magnifique, de belles valeurs et un petit déjeuner gourmand, que demandez de plus ?
Que voir, que faire à Tunis ?
- Visiter les vestiges de Cartage
- Se perdre dans la Médina classée à l’Unesco
- Dormir au superbe hotel Dar ben Gacem
- Entrer dans les principales mosquées
- Flâner à la Marsa
- Boire un verre sur un café terrasse
- Découvrir des œuvres exceptionnelles au musée du Bardo
Trouver et réserver une visite guidée de Tunis et ses environs
Nos suggestions de road trip d’une semaine en Tunisie
Au delà de notre itinéraire en Tunisie durant ces 15 jours voici d’autres suggestions pour une semaine de road trip :
Itinéraire 1 semaine dans le Nord de la Tunisie
Arrivée à Tunis
Tunis – 2 jours
Sidi bou said et Carthage – 1 jour
Sousse – 2 jours
Kairouan – 1 jour
Retour à Tunis
Itinéraire 1 semaine à 10 jours dans le sud de la Tunisie
Arrivée à Djerba
Tozeur / Nefta – 1-2 jours
Oasis de montagne – 1 jour
Douz – 2-3 jours
Région du Dar – 2-3 jours
Retour à Djerba
Guide pratique tourisme – visiter la Tunisie
Comment se rendre en Tunisie ?
Par avion : Il existe de nombreuses liaisons entre la France et la Tunisie, à des prix souvent très bas. Je vous conseille d’utiliser un comparateur pour trouver le vol correspondant le mieux à vos besoins.
En ferry : on peut aussi aller en Tunisie en empruntant le ferry au départ de Marseille (France), Gênes (Italie) ou depuis la Sicile. Une belle manière d’éviter l’avion, ou bien d’apporter son propre véhicule.
Quand visiter la Tunisie ? A quelle saison ?
La Tunisie peut se visiter toute l’année. En revanche, je ne conseillerai pas le sud du pays en été. Bien que ce soit la saison où il y a le plus de visiteurs, les températures sont très élevées et l’expérience peut être moins agréable, randonner dans ces conditions pouvant être éprouvant notamment.
En hiver dans le sud des tempêtes de sable peuvent avoir lieu. Cela dure quelques jours et n’est pas agréable. En revanche les températures sont parfaites pour la randonnée ou les visites (20 °).
Si vous avez le choix, évitez juillet et aout pour ne pas avoir trop de monde sur les sites les plus touristiques et les grosses stations balnéaires.
Comment se déplacer en Tunisie?
A travers tout le pays, il existe des systèmes de transports en commun qui peuvent vous permettre de relier les principaux villes et villages dans les différentes régions.
Vous pouvez vous renseigner auprès de la SNTRI pour les bus ou bien regarder quelles sont les liaisons ferroviaires possibles. Pour les longs trajets, le train peut être une belle option. Enfin, de manière plus local, pour de plus petits trajets vous n’aurez pas de mal à trouver un taxi ou des louages (taxis collectifs).
La location de voiture est aussi une autre possibilité.
Louer une voiture en Tunisie
Si nous sommes souvent adeptes des voyages en transport en commun, la Tunisie se prête parfaitement au format road trip. Pour s’écarter des villes et profiter des merveilles naturelles et culturelle du pays, avoir une voiture de location est bien plus simple.
La plupart des visiteurs voyagent en groupe ou avec un chauffeur. Ce n’est pas du tout indispensable. Pour autant, pour visiter un certain nombre de sites culturels et naturels, c’est un gros avantage d’avoir un guide pour mieux comprendre ce qu’on visite. Mais nous préférons trouver un guide local sur place plutôt que quelqu’un nous accompagne tout au long du séjour.
Les routes sont en bon état, un 4×4 est tout a fait inutile à moins d’avoir envie d’aller dans les dunes. Mais quand bien même, si vous regardez bien les contrats de location, les agences interdisent de sortir des routes goudronnées, y compris les 4×4…
Il faut en revanche être vigilant sur la route, il y a beaucoup de personnes et d’animaux sur les bords de route et des conducteurs pas toujours respectueux du code de la route. Mais rien d’insurmontable ! Il faut simplement s’adapter.
Pour trouver un véhicule, nous avons utilisé le comparateur discover cars. Les principaux avantages, sont de pouvoir comparer les différentes offres pour trouver au meilleur rapport qualité prix bien sûr, mais aussi de pouvoir prendre une assurance zero franchise complémentaire au meilleur prix (5 €/j environ). Les loueurs proposent des assurances sans franchise, mais les tarifs sont prohibitifs, or je conseille fortement d’en contracter une. Une rayure, c’est très vite arrivé !
Quelle assurance voyage en Tunisie ?
Si vous partez pour une courte durée, moins de 2 mois, alors il convient de regarder si vous n’êtes pas déjà couvert par votre carte bancaire. Si vous avez une carte visa ou mastercard classique, les garanties seront au mieux insuffisantes, voire inexistantes. Au moindre soucis, le plafond des frais médicaux ou responsabilité civile sera très vite dépassé et toutes les autres garanties (responsabilité civile, assistance, bagages, etc.) ne sont pas incluses.
Type de voyage | Recommandation d’assurance voyage |
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Voyage de – de 3 mois en Tunisie | Budget serré : « Globe traveller » d’ACS Qualité / Prix : Chapka « cap assistance » (-5 % de réduction) ou Heymondo (-5 % de réduction) |
Voyage de + de 3 mois | « Cap Aventure » de Chapka Assurance : bon rapport qualité/prix « Globe Partner » d’ACS : si vous avez – de 39 ans et un budget plus serré |
N’hésitez pas à faire plusieurs devis pour trouver la meilleure solution adaptée à vos besoins (c’est rapide et gratuit).
Comment éviter les frais de change en Tunisie ?
En Tunisie, changer des devises, faire des retraits ou payer avec sa carte bancaire classique peut s’avérer très onéreux. Quasiment toutes les cartes bancaires prennent de grosses commissions quand on ne paye pas en euros. Je ne parle même pas des bureaux de changes qui pratiquent des taux très désavantageux, notamment dans les aéroports. C’est une très mauvaise idée de partir avec des euros sur soi ou changer ses euros en monnaie locale avec de partir.
Nous vous conseillons donc très fortement de payer chez les commerçants et retirer en monnaie locale aux distributeurs avec une carte bancaire sans frais à l’étranger. Oui, ça existe et gratuitement :)
Nous vous recommandons chaudement Fortuneo gold mastercard si vous avez suffisamment de revenus (1800 € / mois seul ou à deux), c’est ce que nous utilisons désormais après avoir testé beaucoup d’options. En alternative, sans conditions de revenu, boursobank ultim est presque aussi avantageux.
Ces deux comptes sont totalement gratuits, utiles aussi bien à l’étranger qu’au quotidien en France (en compte principal ou secondaire).
Fortuneo gold mastercard | Boursorbank ultim |
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carte de débit ou débit différé -> conditions de ressources : 1800 € seul ou 2700 € à deux / mois de ressources | carte de débit -> sans conditions de ressource carte à débit différé -> conditions de ressources : 2400 € seul |
Frais de retraits et paiements gratuits sans limite Assurance voyage incluse 90 j | Frais de paiements gratuits sans limite, 3 retraits gratuits par mois (1,6 % au delà) Assurance voyage incluse 90 j |