Partir 2 jours en randonnée raquettes dans le Vercors. Côtoyer des bouquetins dans le Trièves, avec comme ligne d’horizon le mont aiguille. Passer une nuit en refuge en pleine nature. Profiter d’un silence absolu, perturbé seulement par quelques joyeux choucas et le bruit des raquettes faisant craquer la neige…
Cette évasion totale, je ne suis pas près de l’oublier. Une parenthèse salvatrice exceptionnelle.
Retrouvez toutes nos vidéos sur youtube
Préambule – le Vercors en hiver, ça se mérite !
Ce séjour fut l’occasion de beaucoup de découvertes pour moi. Si j’avais déjà fait quelques balades en raquettes dans le Vercors il y a fort longtemps, elles se limitaient à quelques heures, avec peu de dénivelé. Aussi, je n’avais jamais dormi dans un refuge non gardé en hiver, ni observé des bouquetins… Alors autant vous dire que l’expérience s’annonçait intense !
Mais quand l’envie est là, les craintes, les appréhensions s’envolent… A condition d’être bien accompagné ! La montagne en hiver, ça ne s’improvise pas. Savoir bien s’orienter, bien s’équiper, faire les bons gestes, connaître les habitudes des animaux quand on parle d’observation animalière etc.
C’est pourquoi j’étais accompagné par un excellent guide, à la fois fin connaisseur du Vercors, de la montagne en hiver et des bouquetins. Je ne me voyais pas affronter seul cette randonnée en hiver dans le Vercors avec mon inexpérience, je pense même que cela aurait été dangereux.
Je suis donc parti avec Luca, de Salva Fauna. Un guide photographe animalier originaire du Vercors, proposant des séjours d’observation animalière, notamment en hiver (il ne travaille plus pour cette agence malheureusement). La vision de la nature et les valeurs éthiques de Salva Fauna m’ont séduit. Mais je vous parlerai de l’agence que je vous recommande chaleureusement plus tard dans l’article. Maintenant place au récit de cette incroyable expérience.
Randonnée en raquettes dans le Vercors – le mont aiguille à l’horizon
6h30, Luca vient me chercher à Grenoble. Direction le Trièves, point de départ de notre randonnée en raquettes de 2 jours. Nous voulons profiter du lever du soleil, les conditions météo semblant en notre faveur.
J’ai un peu d’appréhension, je l’avoue, au départ de cette rando. Je soupèse mon sac qui me parait déjà bien lourd. Il faut dire qu’en plus de mes affaires pour la nuit, y compris matelas et duvet, j’emporte deux appareils photos et un téléobjectif… Je ne voudrais pas rater de capturer ces moments intenses qui s’annoncent !
Mais quand je vois que Luca en plus de ses affaires et son énorme téléobjectif va porter également la nourriture, je me ravise et me dit que finalement, je n’ai pas grand chose à porter… Tout est relatif.
Après un rapide topo sur le profil de la rando (je n’ai pas demandé avant, je ne voulais pas savoir) : environ 800 mètres de dénivelés démarrant dans la forêt, puis en milieu ouvert pour finalement rejoindre les hauts plateaux. Après de rapides explications sur les raquettes à neige, nous nous mettons en route.
La forêt gelée du Vercors, un univers fascinant
Après quelques centaines de mètres, je m’arrête déjà toutes les deux minutes pour prendre des photos. Il faut dire que nous sommes à l’aube et que nous venons de pénétrer dans une superbe forêt. La neige récente et le froid parent les arbres de cristaux de glace d’une délicatesse infinie. La lumière effleure le mont aiguille qui se met à rougeoyer en son sommet. Je suis ébahi par tant de beauté alors que nous venons à peine de commencer cette randonnée de deux jours dans le Vercors.
Très vite, après avoir traversé un charmant ruisseau, nous apercevons des traces d’animaux. Franchement, je n’aurais pas su dire de quelle espèce il s’agissait. Heureusement Luca avec ses solides connaissances naturalistes me confirme que ce sont des traces de renard par ici, de lièvre par là.
A travers une trouée dans les arbres, au loin, nous apercevons même un chamois dans une barre rocheuse. La promesse de belles rencontres animalières à venir.
Une randonnée en raquettes vers les plateaux du Vercors engagée
Arrivés à peu près à mi parcours sans trop penser à l’effort nécessaire jusqu’à lors, nous sortons de la forêt. La pente se fait désormais bien plus raide. Nous suivons une trace de skieurs de rando qui serpente dans un vallon menant jusqu’aux hauts plateaux. Nous sommes au cœur de la réserve nationale du Vercors, la plus grande de France.
A ce moment, l’effort se fait bien plus intense, je ressens mes mois de confinement sans sport… Il faut dire que le relief à Nantes où nous habitons est un peu moins… Accidenté.
Je m’arrête tous les 100 mètres pour reprendre mon souffle, mes jambes me crient « oh, mais qu’est-ce que tu fous ! ». Mais la perspective de ce qui nous attend en haut et les encouragements de Luca qui ne me met aucunement la pression (ce que j’apprécie très fortement) rendent cette ascension moins difficile.
Après une dernière portion bien raide dans la poudreuse, nous arrivons sur les plateaux. Le décor change totalement. Ce qui me frappe en premier, ce sont les rares sapins totalement figés dans la neige et la glace. Ce sont de véritables sculptures, des chefs d’œuvre comme seule la nature sait le faire. Je reprends mon souffle et oublie ma fatigue en mitraillant de photos ce paysage digne de ce que j’ai pu voir en Laponie.
Quoi que non, je dis des bêtises. En ajoutant les paysages de fond, avec le mont aiguille notamment, c’est encore plus beau. Sans rire, je ne sais pas si j’ai déjà vu d’aussi beaux paysages en France et même au delà. Je suis même ému à ce moment par tant de beauté. Et dire que je n’ai pas encore rencontré les bouquetins.
Pourtant ils sont là ! Luca me montre des petits points noirs dispersés au loin sur les flancs du mont des aiguillettes.
L’observation des bouquetins du Vercors, un pure délice
Avant d’aller observer les bouquetins, nous rejoignons le cabane où nous irons passer la nuit. Un refuge spartiate perdu dans l’immense beauté des hauts plateaux du Vercors.
Une table, des chaises et deux bas flancs en bois pour dormir, c’est tout. Pas de poêle ou de cheminée, il faudra faire sans. Tiens, il y a également un défibrillateur… Pas sûr que ce soit un moyen efficace de se réchauffer, mais ça peut toujours servir !
Nous installons nos matelas et duvets et prenons un repas charcut’ fromage pour reprendre des forces.
Le ventre plein, les sacs allégés, nous pouvons reprendre nos raquettes pour aller vers les bouquetins que nous avons en ligne de mire depuis la cabane.
Une approche des bouquetins du Vercors douce et respectueuse
Ce n’est pas très loin et il n’y a pas énormément à grimper, mais je sens la fatigue accumulée de la randonnée du matin et peine à parcourir les dernières centaines de mètres en raquettes. Je n’ai pas encore une bonne technique et glisse souvent, mais ne perd pas ma bonne humeur, gonflé à bloc par la perspective de voir de près les bouquetins qui grossissent à vue d’œil au fur et à mesure de notre approche.
Luca en profite pour me donner quelques infos sur leur comportement, leur écologie. Comment les approcher de manière respectueuse, etc.
Je m’aperçois très vite que les bouquetins, majestueux, sont des animaux très faciles à observer.
Très calme, peu farouches, ils dégagent une force tranquille comme aime à le dire Luca. Pour quelqu’un de peu expérimenté en observation animalière, les conditions sont idéales.
Nous restons des heures à contempler les bouquetins, sans avoir à trop bouger, mieux, à les laisser s’approcher parfois de nous, a seulement 10-15 mètres.
Certains sont curieux, d’autres ne prêtent guère attention à nous.
Une période particulière pour observer les bouquetins du Vercors : le rut
En ce mois de janvier, nous avons beaucoup de chance. D’une part car la météo est parfaite, alternant légère brume et soleil. D’autre part car c’est la période du rut pour les bouquetins.
Ainsi les mâles et les femelles sont ensembles, ce qui n’arrive qu’à cette période de l’année, et nous pouvons observer des comportements particuliers. Les mâles s’approchent de certaines femelles, viennent les renifler, celles ci n’hésitant pas à leur donner un bon coup de corne si le mâle se fait trop insistant.
Le temps passe trop vite en leur présence. L’après midi et la matinée du lendemain passés en leur présence furent trop courtes tant j’étais émerveillé, ému par ces instants. Regarder un bouquetin les yeux dans les yeux a quelque chose de particulier, une sorte de connexion de curiosité réciproque se créée, en tout cas c’est ce que j’ai ressenti.
Une nuit en refuge non chauffée conviviale (mais fraiche !) dans le Vercors
Je ne pouvais pas terminer ce récit sans vous parler de la soirée et nuit passée dans ce petit refuge non gardé et non chauffé perdu au milieu de la réserve des hauts plateaux du Vercors.
C’est sans doute la partie que j’appréhendais le plus : avoir froid. Surtout entre le moment ou nous sommes rentrés de la randonnée en raquettes et le coucher. Car après tout, si on a un (très) bon duvet, il n’y a pas de raison d’avoir froid.
En retournant le soir à la cabane, nous avons eu la surprise de retrouver trois étudiants venus randonner dans le Vercors en raquettes pendant 3 jours. La promesse d’une soirée conviviale ! L’endroit étant tout petit, nous partageons forcément la soirée, faisons connaissance et échangeons sur nos expériences respectives de la journée.
Au final, je n’ai pas eu vraiment froid malgré la température avoisinant les -10°C, sauf un peu aux pieds. Le plus important étant de ne pas arriver humide ou transpirant à cause de l’effort fourni en rando. Avec le froid, c’est fatal (c’est pourquoi il est important d’avoir au moins des chaussettes et une première couche de rechange restés bien au sec dans le sac à dos).
Un des convives avait ses chaussures mouillées, il les avait protégées avec un sac plastique, mais bonne chance pour les faire sécher dans ces conditions ! Une des astuces, le papier journal ou bien mettre ses semelles, voire carrément ses chaussures dans le duvet…
Après un excellent repas chaud éclairé à la bougie, avec au menu des spécialités locales, nous ne tardons pas à aller nous coucher. A 21h extinction des feux ! Il faut dire que l’appel de la chaleur du duvet est tentant et que la journée fut intense. Aussi, je suis pressé de me lever tôt le lendemain pour observer le lever du soleil (qui s’est avéré sublime) et retrouver une dernière fois les bouquetins avant de retourner vers la civilisation.
Une nuit bien calme dans mon douillet duvet confort -4°C, j’aurai simplement dû me couvrir un peu plus les jambes. Mais la nuit fut tout de même réparatrice. L’épreuve un peu redoutée n’en fut pas une.
Plus rien ne me retient pour renouveler ce type d’expérience tant elle fut gratifiante. J’ai tellement appris, ressenti des émotions fortes, ce fut une telle déconnexion ! Impossible d’en rester là, Vercors, je reviendrais, c’est sûr.
Guide pratique – randonnée en raquette dans le Vercors et observation des bouquetins
Topo randonnée en raquettes dans le Vercors – Trièves
Je vais sans doute en décevoir certains, mais je n’ai pas de topo précis pour cette randonnée en raquettes dans le Vercors de 2 jours à la rencontre des bouquetins. Étant donné que j’étais accompagné d’un guide, je n’ai pas prêté attention précisément au sentier emprunté. De toute manière, si vous ne connaissez pas bien le coin, je ne vous conseille pas de vous aventurer dans les environs en hiver sans être accompagné.
Des personnes se perdent assez régulièrement et le meilleur moyen de les retrouver, c’est l’hélicoptère… Quand la nuit arrive en montagne en hiver, vous n’avez pas envie de la passer dehors à moins d’être parfaitement équipé pour un bivouac sur neige !
Aussi, ce genre de spots étant assez sensible et l’observation animalière nécessitant de prendre des précautions, il est d’usage de ne pas dévoiler avec exactitude les spots d’observation pour ne pas entrainer un trop fort dérangement, surtout pour les espèces sensibles (ce qui n’est pas trop le cas des bouquetins, d’où ces vagues indications).
Bref, ce que je peux vous dire, c’est qu’un telle expérience se mérite, sans être non plus réservée aux grands sportifs. Il y avait environ 800 mètres de dénivelé positif depuis le point de départ jusqu’au refuge. Puis environ 100-200 mètres de dénivelé pour rejoindre les bouquetins, selon où ils se trouvent.
C’est faisable à la journée, mais si vous voulez profiter de l’observation des bouquetins, des belles lumières du soir et du matin, je vous conseille vivement de dormir dans un refuge à proximité de la harde.
Comment s’équiper pour faire de la randonnée en raquettes ?
Si comme moi, vous êtes néophytes en matière de randonnée en raquettes à neige, vous vous demandez peut-être comment s’équiper, comment s’habiller.
Voici les infos que j’ai pu glaner et moi même tester pour être correctement équipé.
S’il fait beau, pendant l’ascension :
- un bonnet léger
- des gants légers
- un première couche thermique type laine merinos ou synthétique
- une deuxième couche type micropolaire
- une veste coupe vent au cas où (il y a des chances que vous ne la mettiez pas pendant la montée)
- un pantalon imperméable ou tout du moins déperlant
- éventuellement des collants selon si vous être frileux
- des guêtres pour éviter que la neige ne mouille vos pieds
- des chaussettes chaudes
- des chaussures de randonnées montantes et imperméables (des chaussures 3 saisons pour ma part, avec une semelle hiver)
S’il ne fait pas beau, ou pendant la descente :
- un bonnet
- des gants chauds et étanches
- un première couche thermique en laine merinos ou synthétique
- une deuxième couche type micropolaire voir polaire s’il fait très froid
- une veste coupe vent et imperméable
- un pantalon imperméable et chaud (doublé polaire par exemple)
- éventuellement des collants
- des guêtres pour éviter que la neige ne mouille vos pieds
- des chaussettes chaudes
- des chaussures de randonnées montantes et imperméables (des chaussures 3 saisons pour ma part, avec une semelle hiver)
A tout cela, il faut ajouter les raquettes à neige évidemment, mais aussi des lunettes de soleil, de l’eau, de quoi manger un peu (barres de céréales par exemple), une crème solaire éventuellement. Tout cela dans un bon sac à dos avec un litrage adapté dans la mesure du possible (pas comme le mien avec des bretelles pourries et trop gros…).
Si vous partez plusieurs jours en randonnée avec une nuit en refuge non chauffé, alors il faudrait ajouter quelques éléments :
- un change pour les chaussettes et la première couche au minimum (il n’y a rien de pire que l’humidité en hiver)
- une doudoune dans l’idéal ou grosse polaire pour ne pas se geler le soir en attendant de se coucher
- un bon sac de couchage adapté aux températures rencontrées
- un matelas de sol bien isolant, surtout si vous êtes à même le sol
- réchaud, popote et nourriture…
- lampe frontale
- papier toilettes
- briquet, bougies
- trousse de premiers secours avec couverture de survie
Retrouvez notre guide complet consacré à l’équipement contre le froid en randonnée et en voyage de manière générale
Où voir des bouquetins dans le Vercors ?
Le bouquetin est bien présent dans le Vercors et il est assez facile de l’observer. Encore faut-il savoir où le trouver ! Une chance, c’est qu’il est assez routinier et change peu d’endroits. Même s’il n’est pas forcément toute l’année sur le même spot, il existe des lieux où on a de fortes de chances de le croiser.
Il n’est pas d’usage de donner les localisations exactes de la faune sauvage, afin d’éviter le dérangement par une surfréquentation. Je ne dérogerais pas à la règle, mais en cherchant bien, vous trouverez je n’en doute pas. Aussi, si vous n’êtes pas habitué à l’observation, je suggère fortement de faire appel à un guide naturaliste, en particulier en hiver.
Si vous n’êtes pas connaisseur de la montagne en hiver, que vous ne connaissez pas les sentiers du Vercors (en hiver, il n’y a pas de repères avec la neige et les traces laissées par d’autres peuvent être trompeuses), que vous n’avez jamais dormi en refuge non chauffé, ou encore que vous ne savez pas comment approcher les bouquetins ni où les trouver tout simplement etc. Alors la question ne se pose pas : il vous faudra obligatoirement être accompagné. Soit par un guide, soit par quelqu’un de confiance qui a cette expérience et connaissance.
Mais il y a aussi d’autres avantages à faire appel aux services d’un (bon) guide. Il ne sera pas là uniquement pour vous montrer le chemin ! Ses connaissances de la faune et de la flore, de l’environnement en général, les conseils techniques sont des atouts précieux pour passer un bon séjour et apprendre en plus à s’émerveiller. Le plus si vous êtes amateur de photo, un guide naturaliste photographe fera votre bonheur, sachant où se placer en fonction de la lumière, de la configuration du terrain etc.
Cela représente un coût, c’est certain, mais il est à mettre en balance avec la sécurité, le plaisir et l’expérience sans commune mesure que cela pourra vous apporter.
Le vrai soucis, c’est de trouver LE bon guide. Coup de bol, j’ai trouvé la perle rare :)
Excursion guidée en raquettes dans le Vercors avec Salva Fauna
Je suis personnellement parti avec Luca de Salva Fauna en excursion privée. C’est un luxe supplémentaire que de n’avoir le guide que pour soit, permettant d’évoluer à son rythme, de faire du vrai sur mesure. Mais ils proposent également des séjours en petits groupes (6 maxi), réduisant les coûts et permettant de rencontrer d’autres personnes avec des centres d’intérêts similaires.
Pourquoi je vous recommande Salva Fauna ? Parce que leur éthique, leurs valeurs sont irréprochables et sont très (très) proches des nôtres. Pas question d’approcher les animaux de trop près si cela doit les déranger, encore moins de les appâter par exemple. Aussi, leur philosophie est une approche globale et immersive de la nature. Tout n’est pas focalisé sur l’observation animalière. Même si c’est l’objectif, c’est aussi la démarche qui compte, ce qu’il y a autour. On prend le temps de s’émerveiller devant les cristaux formés par le givre, le chant des becs croisés, les traces laissés dans la neige par un animal sauvage, un coucher de soleil sur une mer de nuages…
Aussi, si les conditions étaient rustiques pour cette randonnée raquettes dans le Vercors de 2 jours (ce n’est pas le cas pour tous les séjours), nous avons pour autant très bien mangé, et j’ai même eu le droit à une petite bière locale. La meilleure du monde dans ces conditions.
Enfin, gros plus pour les amateurs de photo, Luca est également photographe animalier (tout comme les autres guides de l’agence). Il n’hésite pas à partager son savoir d’un point de vue technique, mais surtout d’un point de vue composition, sachant jouer avec les conditions, où bien se placer etc. De très précieux conseils pour vite progresser et avoir de superbes photos sans forcément posséder un matériel ultra pro.
Mise à jour 2023 : ce séjour n’est malheureusement plus proposé par Salva Fauna… Mais ils ont plein d’autres séjours animaliers exceptionnels en Europe et au delà !
Si vous souhaitez vivre un séjour d’observation animalière avec Salva Fauna (ils proposent également des séjours privés et/ou sur mesure : contact@salvafauna.com), nous avons négocié une belle réduction pour vous ! Avec le code GLOBEBLOGUEURS, vous bénéficierez de 30 € de réduction sur n’importe quel séjour.
NB : les prix sont souvent labellisés en CHF (francs suisses), l’agence étant domiciliée en suisse, mais pas de panique, 1 CHF = 1 € quasiment (0,93)
Un grand merci à salva fauna pour cette invitation, en espérant vivre d’autres expériences avec eux !
Comment avez vous trouvé cet article ?
Vote moyen 5 / 5. Nombre de votes : 24
Soyez le premier à évaluer cet article
Ravis que cet article vous ai plu !
N'hésitez pas à nous suivre sur les réseaux sociaux pour garder le lien :)
Nous sommes désolés que cet article ne vous ai pas plu...
Aidez-nous à l'améliorer !
Dites nous ce qui ne va pas, votre retour nous aiderai énormément
Seb
Avant, j'avais un vrai travail dans le domaine de l'éducation à l'environnement... Maintenant, je raconte mes voyages et j'assouvis mon obsession de dénicher les meilleures bons plans. Ah, aussi je prends des photos et fais des petites vidéos.
Soyez sympas, ne gardez pas tout pour vous ! Partagez ;)
Ces articles similaires devraient vous intéresser !
Nos meilleures ressources pour organiser vos voyages
ASSURANCE VOYAGE
L'assurance voyage au meilleur rapport qualité prix selon nous
LOCATION DE VOITURE
Trouver une voiture au meilleur prix partout dans le monde,
plus une assurance 0 franchise optionnelle pas cher
HEBERGEMENT
Trouver un hotel, appartement, gîte au meilleur tarif
AGENCE DE VOYAGE
La meilleure plateforme pour trouver une agence de voyage locale
francophone, responsable et sur mesure
CARTE BANCAIRE SANS FRAIS
Fini les frais de change à l'étranger
avec une carte bancaire (vraiment) gratuite
ACTIVITES ET VISITES GUIDEES
Trouver des activités outdoor, excursions privées ou de groupe
et visites culturelles au meilleur prix partout dans le monde
Soyez foudingues, abonnez-vous à notre newsletter !
En vous abonnant à notre newsletter, vous acceptez notre politique de confidentialité. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment.
Bravo pour ce magnifique reportage qui donne envie de réserver de suite cette aventure ! Les conditions étaient aussi parfaites pour ramener de magnifiques photos :O
Merci Clara !
On peut dire que j’ai eu sacrément de la chance pour cette première. Ca motive à retenter l’expérience.
Tout ce que j’aime ! Article sublime, bravo et merci ❤️
Merci, j’espère avoir transmis à travers cet article ne serait-ce qu’une part infime du plaisir que j’ai ressenti.
Magnifique ! Cela a du être une expérience incroyable ! Vos photos sont spectaculaires, quel moment magique et inoubliable cela a du être !
Oui, vraiment incroyable, il me tarde de retourner les voir…
Quelle expérience extraordinaire et privilégiée !!! Je suis soufflée par les photos, c’est magnifique.
Je te confirme ! C’est encore plus beau en vrai… Et ce sentiment de vivre un moment unique, hors du temps.
Très belle expérience, superbes photos notamment des bouquetins avec un très grand téléobjectif j’imagine.
Le Vercors en Hiver est vraiment le plateau idéal pour se plonger dans un décor nordique. Il me tarde d’y retourner.
Bravo pour ce reportage.
Merci Emmanuel. Je viens de m’acheter des raquettes, il me tarde donc également d’y retourner !
J’avais effectivement un téléobjectif (200-500mm), ce qui n’est pas le plus léger quand on monte avec le matériel pour passer la nuit en cabane. Mais franchement, ce n’est pas indispensable d’avoir un objectif très long, les bouquetins sont très peu farouches, on peut les laisser venir à 10 m pour peu qu’on soit très calme et discret.
Il faudra qu’on se fasse une petite rando ensemble un de ces jours :)
Hello! Sublime images tant des paysages que des bouquetins ! :)
Je me demandais si tu connaissais les noms des cabanes dans lesquelles vous avez bivouaqué ?
Une des deux, la cabane des aiguillettes peut-être ?
Merci d’avance !
Bonne journée!
Bonjour Ju,
Oui je connais le nom de la cabane, mais je ne peux pas partager l’info ici. Il existe une sorte de code de conduite éthique lorsqu’on parle d’observation d’animaux sauvages, les lieux exacts d’observation ne se partagent pas sur le web, afin d’éviter un afflux de visiteurs trop important… J’espère que tu comprendras ! Même si là j’ai laissé quelques indices, les bouquetins n’étant pas une espèce trop sensible au dérangement :) Et puis je suis parti avec salva fauna qui m’a superbement guidé, alors j’encourage fortement à partir avec eux, l’expérience est encore plus intense avec leurs connaissances !
Plein d’articles en Auvergne Rhône Alpes qui ont l’air super intéressants mais comme je n’ai pas le temps de tout consulter aujourd’hui j’ai choisi celui sur les bouquetins ! Ça avait l’air d’être une superbe aventure ! Et oui le Vercors quel magnifique choix pour voir des bouquetins ! Je crois que les Aravis sont bien desservis aussi. En tout cas les photos sont absolument incroyable et surtout celles avec les bouquetins !
Nous avons passé quelques jours au pied des Aravis cet hiver et c’est un endroit également magnifique ! Il y tellement de possibilités dans les Alpes. Nous y sommes depuis un peu plus d’un an et cela semble infini :)